
1040. Le mêfe*tere. Il eft dépourvu de graifle.
Ses ganglions lymphatiques font épars 8c de- la
groffeur d'un grain de.millet. (Home.)
S e c t i o n n e u v i è m e .
orifices bien diflinéls & couverts d'une petite
papille. L’urine fécrétée par les reins ne
peut , en conféquence , paffer dans la veflie
qu’en refluant d’arrière en avant , caractère qui
paroît propre à ces animaux.
1046. Le foie 3 fes lobes, &c. Le foie eft grand
& compolé de quatre lobes 8c d’un lobule } des
quatre premiers, le gauche eft le plus grand}
celui du milieu vient enfuite j les deux autres,
placés à droite , font égaux, & c’ eft entr’eux
qu’eft placée la véficule du fiel. ( Blainville. )
Il ne paroît point y avoir de ligament fufpen-
feur du foie. (Idem.)
■ iOf^. Les conduits hépatiques. I's font au nombre
de deux feulement hors du foie ; ils fe joignent
fort obliquement à l’extrémité du col de la véficule.
io ;4 . La véficule du fiel. Elle eft grande &
alongée.
1064. Le conduit cholédoque. Il eft très-long, &
fe termine dans le duodénum a trois quarts de
pouce environ du pylore. Près de fa terminâifon,
il reçoit un canal allez grand, provenant du pancréas.
M. Home dit que ce canal eft compofé de
plufieurs petites portions. M. de Blainville 1 a vu
analogue à ce qu’ il eft dans les mammifères en
général.
S e c t i o n d i x i è m e .
1068. La rate en général. Elle eft plus grande
queTtftomac, rectangulaire , & formée de deux
lobes alongés. Son tiflii eft fort lâche , & fes
vaiffeaux font fort développés.
F O N C T I O N S I X I È M E .
L es s i c k £t io n s .
S e c t i o n s e c o n d e .
1094. Les capfules furrénales. Elles font fort
petites. (Home.)
j 101. Les reins. Ils font globuleux 8c dans la
pofition ordinaire.
1107. Leur ftrudture intérieure. Elle eft la même
que dans les mammifères en général.
1108. Leur fubftance corticale eft fort diftinéte.
II 10. Leurs mamelons font peu nombreux.
1112. Le b affine t eft large.
j 1 13 , Les uretères. Ils font petits , à parois fort
minces.
I II y. Leur terminâifon. Ils s ouvrent dans le canal
même de l’urètre, en avant du bourrelet fo r mé
parle fphinéter de la velfie, & ont leurs deux
1 116. La veffie , fa pofition 3 fa forme. Elle eft
j fort grande , très-mince, py ri forme & tellement
| avancée dans l’abdomen, que fon col répond à
1 peu près au b>rd antérieur d e là fymphyfe da
J pubis, & que par conféquent elle n’eft point
logée dans le ballin.
1 1 17. Le péritoine par rapport a ta veffie. Il fou*
tient cette poche membraneufe par un large rer
pli, qui fe porte enfuite aux mufcles de l’abdomen.
1121. Le col de la veffie. Il eft formé par un ré*
tréciffement fenfible, & s’ouvre dans le canal de
l ’urètre. On remarque en cet endroit un petit
bourrelet plus épais que le refte.
F O N C T I O N S E P T I È M E .
L a g i s é r a t i o n .
1130. Les fexes en général. Les organes de la
génération ont cela de commun dans les deux
fexe s , qu’ ils s’ouvrent à l’extérieur dans une
même cavité avec le rettum} en forte que fi ces
animaux font réellement dépourvus de mamelles,
on ne fauroit diftinguer les mâles des femelles
que par la préfence de l’ergot onguiculé dont
nous avons parlé (n°. 8 84 ) , & qui ne fe rencontre
que chez ceux-là , à la partie interne du
pied de derrière.
S e c t i o n p r e m i è r e .
1139. Les teflicules en général, leur pofition. Ils
font placés dans l’abdomen immédiatement au-
deffous des reins, ou ils font retenus par une
forte de ligament large, fourni parle péritoine. Ils
font grands pour la taille de l’animal. {Home. )
1144. £ ’épididyme. Il eft très-ifole du tefticule,
auquel il ne tient qu’ au moyen d’une large membrane
, ce qui le rend vacillant. (Idem. )
H 4 j. Le canal déférent. Il s’ouvre au fommet
de la partie de Turècre comprife entre la veffie Ôc
la racine du pénis. (Idem.)
1 1 ^4. La verge & le pénis en général. EHe eft fort
courte dans fon relâchement, & tout- à-fait cachée
dans l’ intérieur du baffin, entre la paroi inférieure
du rettum & la gouttière de la fymphyfe
du pubis. Arrondie a fa racine,elle eft dirigéeen
arrière 7 & fon extrémité correfpond prefqu’au
bord de l’ouverture commune. ( Home.)
i 1162. Vurètre. Après avoir reçu le col de to
Monotremes. m
veffie , les uretères &* les canaux déferons-, l’urè-
tre, parvenu à la racine de la v e rg e , offre une
ouverture inférieure qui communique avet le
reétum, 8c fe porte enfuite dans le corps de la
verge, où il fe bifurque , pour traverfeV chacun
des glands. Il réfulte de-là que l’ urine eft verfée
dans le r fjgfjfc & que le fperme feul traverfe la
dernière portion du canal.
11(33. Les glands j le prépuce , &c. La verge eft
entièrement enveloppée par un repli de la peau
qui fe pliffe autour d’elle de manière à former
une forte de prépuce ou de poche particulière.
Le pénis fe termine par deux glands, mais dont
la feparation eft peu profonde. Chacun d’eux a à
fon extrémité une dépreffion centrale qu’enrou-
rent quatre à cinq papilles coniques, percées à
leur fommet pour le paflfage du fperme. Dans le
centre de chaque gland eft une cavité où s’ouvre
l’urètre, & qui communique avec ces papilles.
( Home. )
11(37. Les glandes de Cowper. Elles exiftent de
chaque côté de l’anus, près de la maffe commune
aux organes de la génération. Le canal excréteur
droit fe réunit au gauche, & tous deux s’ouvrent
fimultanément dans la portion de l’urètre
d^ftinée au fperme.
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1195. Le clitoris. Placé & dirigé abfolument
comme la verge l^eft dans le mâle, aflez long,
puifqu’ il a quatre lignes d’étendue , i! eft aplati &
élargi à fou extrémité , qui eft légèrement bifur-
quée.
1202. L'urètre. Il eft très-court & fort large,
en forte que l’on peut dire que le col de la veffie
s’ouvre dire&ement dans le vagin.
1213. Le vagin eft donc un canal commun au
paffage de l’ urine & du foetus. Il a un pouce &
demi de long : fa membrane interne offre des plis
i longitudinaux aflez nqmbreux} il s’ouvre pofté-
, rieurement fur un plan inférieur à celui du rec-
r tum, dans une forte de canal commun à l’uti 8c à
! l’autre. ( Blainville. )
1234. Les trompes utérines. Elles s’ouvrent fu-
! périeurement dans la capfule de l’ovaire, & infé-
! rieurement dans une cavité analogue à la corne de
f l’utérus des mammifères : de chaque cô té , cette
efpèce d’ utérus communique, près du méat urinaire
, avec le fond du vagin , par un orifice pliffé
& allez large. (Home.)
1246. Les ovaires. Ils font fort petits 8c fem-
| blables généralement à ceux des mammifères.
| ( Home, y
1.303. Les mamelles. Elles n’ ont point encore 1 été découvertes..
S E C O N D G E N R E .
Echidné, Echidna,Cuvier} Tachygloffus, Illigër.
Doigts onguiculés; corps couvert de piquans / point
de dents ; bouche petite ; langue extenfible.
ESPÈCE PREMIÈRE.
L’ÉCHIDNÉ ÉPINEUX , Echidna hiflrix.
Ornithorkinchus hiflrix. Home, Philof. TratifaH.
o f the Royal Society of London ,part. 1. 1802.
Myrmecophaga aculeata. Shavp, Naturalifl's Mif-
cellany , n°. 109.
G É N É R A L I T É S .
Vo yez ce qui a été dit par rapport à l’ornitho-
rinque, page 155.
F O N C T I O N P R E M I È R E .
L O G O M O T I O X.
S e c t i o n p r e m i è r e .
Squelettologie.
I. Le fquelette en général. Il eft difficile de trouver
des animaux différeras, dont les fqudettes fe
reflemblent autant que celui de l’ornithorinque>&
de l'échidné} on obferve les mêmes anomalies
dans l’un 8c dans l’autre.
4. Les os du crâne en général. Ils font très-piinces.
Le crâne, aflez volumineux, eft renflé Supérieurement
, aplati inférieurement, fans crêtes ni apo-
phyfes faillanres. Sur fes côté s , & à la bafe de
l’apophyfe zygomatique, eft , comme dans l’orni-
thorinque, l’ouverture d’un grand canal veineux
pénétrant dans l’épaifleur des os.
La cavité cérébrale eft très*grande } la fofle
moyenne eft beaucoup plus vafte que les autres}
la poftérieure eft exceffivement petite. L’ antérieure
eft fus-ethmoïdale & non pas fus-orbitaire,
car les orbites font tout-à-fait fur les parties latérales
de la face} c-llepréfente une cavité très-prononcée
dans fon fond. On remarque dans le crâne
un aflez grand nombre d’impreffions digitales,
mais point de lame verticale comme dans l’orni-
thorinque. La felle turcique eft peu ou point
Taillante.
Les trous y font moins nombreux & plus petits
que dans l’oinithorinque. Le trou déchiré pofté-
rieur eft ovalaire, percé dans l’os temporal feule