
imbricêes. On voit des «allofités feneblables
dans Tours ordinaire ; mais celles du métacarpe
font beaucoup plus larges dans cet animal $ d’ailleurs,
l ’ours ordinaire a fous le carpe , en dehors, une
callofité demi-circulaire, qu’on ne trouve pas dans
l ’ours marin.
On trouve dans la région fourcilière une efpèce
de verrue qui porte trois grands poils. L’ours ordinaire
a une verrue femblable dans la région de
chaque fourcil ; mais cette verrue eft couverte de
plufieurs foies. {Pallas. )
883. Les diverfès fortes de poils. La fourrure de
Tours marin eft compofée de deux fortes de poils,
l’un court, d’une- très-grande blancheur , & femblable
en quelque forte à de la laine ; l ’autre pins
long., plus rude , mêlé avec le précédent , '& d’un
blanc jaunâtre. Le poil du mufeau eft très-court,*
celui de l’occiput & de la région des parotides eft
plus long , & en quelque forte hérifl*é. Le poil qui
recouvre le tronc eft aufli hériffé, & il eft d’autant
plus long , qu’il eft fitué plus en arrière ou plus
bas , & plus en devant, ou dans les régions de
la poitrine & du ventre. En général, le poil de
f ours de mer eft beaucoup plus tendre que celui
de Tours ordinaire ; mais celui des extrémités eft
aflez dur. La teinte jaunâtre des poils paroît provenir
de la graiffe , qui tranfude à travers la
peau.
Dans les vieux fujets , le poil eft plus brillant,
& en quelque forte argenté , principalement c e lu i.
des extrémités. ( Pallas. )
Suivant Buffon , Tours de mer a le poil doux
comme de la laine, & plus long que celui de
Tours ordinaire.
Les foies des mouftaches font' très-courtes, &
tn très-petit nombre, fur-tout à la mâchoire fupé-
fieure. ( Pallas. )
884. Les ong'ts. Ils font très-grands, très-forts
& aplatis fur les côtés. Ceux des pouces des
mains font un peu plus eonfidérables que les autres.
{ Ibidem. )
F O N C T I O N C I N Q U I E M E .
R e s p i r a t i o n .
9 06 & 908. La trachée-artère en général. Sa cavité
avoitprefque un pouce de diamètre près du larynx.
Elle devenoit plus étroite par degrés, près des
pourrions. La portion mufculaire de la trachée-artère
avoir à peine fix lignes de largeur. '( ibidem. )
q i6 ,'9 17 & .918. Les poumons droit £» gauche;
leurs lobes ou dlvtfions, Le poumon droit etoit di-
vifé en quatre lobes , & le gauche eh deux. Un des
lobes du poumon droit étoit ifolé & fiîué dans une
cavité du jnédiaftin', couvas dam la plupart des
quadrupèdes. Il étoit partagé en deux, portion^ j
( ibidem. )
942. La voix y fes particularités. Suivant Buf fonH
la voix de Tours marin reffemble plutôt a l’aboie- I
ment d’ un chien enroué , qu’au cri ou au gros I
murmure de l ’ours ordinaire. La jeune femelle que I
Pallas a nourrie entr’ouvroit la bouche & f^ifoit B
entendre une efpèce de fifflement lorfqu’elle entroit I
en colère. Lorlqu’elle combattoit, ou lorfqu’on la .
tiroit de force par la chaîne, elle pouffoit un rugif-
fement grave & fonore ; mais elle n’avoit jamais I
un cri aigu comme Tours.
F O N C T I O N S Î X I E M E.
D i g e s t i o n .
S e c t i o n p r e m i b r e .
943 & 944. L a bouche & les lèvres. L’ouverture I
de la bouche ne s’étend pas jufqu’aux yeux.
La lèvre inférieure eft très-épaiffe & très-faillante .
dans fon bord. Elle.a plufieurs dentelures intérieu-1
rement, depuis les dents incifives jufqu’aux coins I
de la bouche , comme dans Tours ordinaire ; tuais .
dans ToUrs de mer , ces dentelures font au nombre I
de onze de . chaque côté de la bouche , Si on en I
trouve dix - huit dans Tours ordinaire. La. plus I
grande répond à la dent canine. Dans Tours marin, B
les autres dentelures font fituées de manière qu’on B
en trouve fix derrière la précédente , &T quatre es B
devant. Au contraire, Tours ordinaire a huit petite« B
dentelures devant la grande , & dix en arrière, fl
( Ibidem. )
954. Le palais ; fes rides. Le palais a douze rides; I
celles qur font en arrière font très - peu faillantes, I
principalement les dernières. ( ibidem. \
S e c t i o n d e u x i è m e .
959 , 960 , 961 , 962 , 9^3,965 & 966. D I
langue en général ; fes papilles , fes glandes , &c. I
La langue eft large, plate & allez épaifte. Elle ell I
couverte de papilles très - épaiffes & dirigées en I
arrière. Ces papilles font formées de la fubftance I
de la peau ; elles s’étendent fur toute la langue, I
excepté à la pointe. Celles qui font en deffous, près I
des bords , & celles qu’on trouve‘ fur la bafe de I
cet organe , font les plus grandes. Ces dernières pa- I
pilles ( celles de la bafe) font mêlées de glandes I
limples, en forme de champignon , & on trouve I
de chaque côté, dans cette région, quatre caron- I
cules ou glandes à calice , rangées fur une Hg>je I
oblique , de forte qu’elles forment toutes enfembw I
une efpèce de V , dont l’ouverture eft en devant II
Derrière ces- glandes, près de l’épiglotte > *! I
L 1U de la langue eft ridée PaPilIes
ip u s garnies & plus rares, (ibtdcm.)
S e c t i o n s i x i B m *.
! „ „a nerf . 008 , Q09 8c 1000. Vrfomae tn gé-
’rîUrmc?H grandeur, le nombre de fes ea-
Î r i t î ’ h - L ’eftomac a une très-grande étendue}
f e f t prefque rond , mais il fe trouve beaucoup plus
litrnit orèsdu pylore, & cette dermere portion de
: l’eftomac eft recourbée vers l’oefopbage. %bti{tti-)
■ Cet organe n’a qu’une cavité, comme dans les
»autres carnivores.
I Dans la jeune femelle dont nous avons rapporte
■ les dimenftons , l’eftomae avoit deux Piedsi fix
■ nonces neuf lignes de circonférence dans fa grande
■ courbure | depuis l’oefophage jufqu’au pylore, &
■ neuf pouces cinq lignes dans fa pente courbure ,
■ depuis^ ie pylore J ufqu’à l ’oefophage. La circonfe-
■ rence de Poefophage étoit de quatre pouces huit
■ lignes, près de l’orifice cardiaque, & celle du
X pylore j de trois pouces» ^
5 ï c T I O N S B P T I E M B.
F soi» ; 1013, io a i , l o i i , 10*4 & jo3«. l e
f l fanal intcftinal en général. Il avoit trente-neuf p.eds
S de longueur , mefure de Paris, depuis le pylore
■ iufqu’à l ’anus. Les excrémens commençoient à le
U féparer du chyle g à la diftance de vmgt-fix pieds
■ & demi du pylore. Les gros inteftins n «oient pas
■ diftinas de l ’inteftin grêle, & on ne voyoït pas
jw de cæcum.
| On trouvoit, à «ente-trois pieds dix pouces au-def-
1 fus de l ’anus, une efpèce de bande formée de glan-
■ des ou de follicules, dans lefquels 1 air entrait lori-
M qu’on fouffloit dans l ’inteftin. Cette bande avoit un
1 pied cinq pouces de longueur, & un peu plus de
{1 neuf lignes de largeur dans fon extrémité inferieure.
Le canal inteftinal avoir à-peu-près trois pouces
Ï1 avoit une grande quantité de graiffe répandue
par paquets entre fes lames , de forte qu il fonnoit
une efpèce de réfeau. f ibidem. )
1 neuf lignes de circonférence dans le duodénum, oc
! J trois pouces deux lignes 8c demie, ou trois pouces
& demi dans la plus grande partie de fon étendue.
11 avoit feulement deux pouces fept lignes de tour
à l’extrémité de la bande glanduleufe que nous venons
de décrire ; enfuite fa largeur augmentât tout-
à-coup , de forte qu’il avoit quatre pouces quatre
lignes de circonférence dans l’extrémité inférieure
du re&um. ( Pallas. )
S e c t i o n h u i t i é m i ,
X032. & 1038. Vépiploon ; fon èteltduê , &c. L ’épiploon
recouvroit prefque les inteftins jufqu’au badin j 1
S e c t i o n n e u v i è m e .
10 4 6 & 1047. Le foie en général ; fapofition ;
fes iinfions , fes lobes, frc. Le.fine etoit fitue , en
grande partie, du côté gauche;il pefoit dix Uvres(i|
dix onces, & il étoit compofé de fept lobes. Celui
du cote droit étoit le plus volumineux , 6c il avoit
une giande épaiffeur. Il étoit à-peu-près ovale 6c
quadrangulaire ; au-deffous de ce lobe, on en trouvoit
un demi-ovale & aplati. Le lobe gauche
étoit ovale , plus oblong 6c plus aplati que le
précédent; il avoit deux échancrures dans fon bord
droit 6c antérieur. On trouvoit, dans le milieu ,
troi® lobes pointas. La véficule du fiel adhéroit la-
chement entre les deux lobes qui étoient P*“ * “
droite. Le feptième lobe, ou celui de fpigel, étoit
ovale 6c aplati fur les côtés. ( ibidem. )
1034 8c 1055. La vlfuule du fiel ai général;fa
fituation ( n"'. 1046 8c 1047 ) ; fa forme ,
véficule du fiel étoit ovale 8c o b lo n g u e ; elle avoit
deux pouces dix lignes de longueur. (Pallas. )
1067. La bile. Elle étoît d’un jaune-brun &
très-amère. La véficule du fiel en contenoit uni
once deux gros, (ibidem.)
S e c t i o n D I X I E m El
jo68 8c 10 70 .x« rate en général ; fa forme,
fa SruHure, 6rc. La rate étoit linéaire , aPlatl® » I B plus large aux- deux bouts que dans le refte de
fon etendue ; mais une de fes extrémités étoit plus
larve que l’autre , 8c elle avoit prefque la forme
d’un- croiffant. Cet organe étoit mou, d un rouge
obfcur, 8c couvert de bulles d’air: ; il nageoit dans
l’eau 8c lorfqu’on le pteffoit, il fauoit entendre
un bruit à-peu-près comme la Cubftancedes poumons.
(ibidem.)
La rate du jeune ours marin , dont nous avons
rapporté les dimenfions, avoit douze pouces 6C
denu de longueur , 6c un pouce quatre lignes de
largeur au milieu. Elle pefoit trois onces fept
gros.
F O N C T I O N S E P T I E M E »
t e s S B t B - é T t O t f s.
S e c t i o n d e u x i e m e ;
ï i Oï . Les reins tn général ; leur pofitian a droite
S. à gauche ; leur forme, Sec. Les reins font compofé*
(1) Poids de douze entes. N «?