
i o 8 Carnivores.
deffous de fa tête 5 ui\ fixième fe fixe à fa face
latéralè externe, & le feptième defcend du tendon
commun aux mufcles grand rond 6c grand dorful.
L’anconé exifte également.
209 S riiO. Mufcles desfaces antérieure & poftêrieure
de t avant-bras. Le long fupinateur manque.
Les pronateurs font difpofés comme dans
T homme.
11 n’y a qu’ un feul radial externe qui fournit
deux tendons.
L ’extenfeur commun des doigts n’ offre rien de
particulier, mais celui du petit doigt envoie des
languettes au quatrième & au troifîème.
L’extanfeur propre de l’index s'étend jufqu’à
la dernière articulation.
Le court extenfeur du pouce manque totalement.
11 y a un long abduâeur du pouce.
Le fiéchilleur propre du pouce unit fon tendon
à celui du fléchideur profond, 6c s’enfépareenfuite
de nouveau pour fe porter à la deuxième phalange
du pouce.
Le fléchiffeur fuperficiel donne une languette
non perforée à la première phalange du pouce.
Le mufcle palmaire manque.
211 & 212. Mufcles de la main. Le palmaire cutané
manque, de même que tous les mufcles des
éminences thénar & hypothénar.
Les inter-offeux exiftent au nombre de fix.
Quatre d’entr’ eux font larges & placés, non
enrre les os du métacarpe, mais dans la concavité
qu’ ils forment. Les deux autres font grêles &
obliques.
213. Région fejfiere. Les trois mufcles fefliers
exiftent, mais celui qui eft l'analogue du grand feftier
de l’homme (facro trorchantêrien) eft le plus petit
des trois. Le moyen eft au contraire le plus grand.
214. Région iliaque intente. Le pëétiné eft ventru
& fe prolonge inférieurement jufqu’au bas du
fémur.
Le pfoas & l’ iliaque font très-alongés.
Le petit pfoas exifte conftamment, & fe fixe ,
comme dans l’homme, au bord du baflln.
Il y-a un petit mufcle particulier qui, né du
contour de la cavité cotylc-ïde , s’implante à la
partie fupérieure & interne du fémur, en paffanc
obliquement fur la capfule.
216. Région antérieure de la cuiffe. Un extenfeur
de la jambe eft particulier au chien ; il defcend
de l’épine iliaque & de la moitié environ de la
crête du même nom, eft uni au couturier par une
aponévrofe, & s’ infère à la rotule.
218. Région poftêrieure de la cuiffe. Le mufcle analogue
au biceps cr#ral de l’homme, ou le long-
vafte de Bourgelat, rfa qu’ une feule tête a l’ifchionj
i! recouvre une grande partie de la face exterr.e de
la cuiffe, & donne des fibres au péroné 6c à toute
la longueur de Yaponévrofcfafcia-lata. Il devient
ainfi extenfeur de la cuiffe. \
Le tenfeur del\apoirévrofe/tf/ê/Wdta eft double.
221. Mufcles de la région antérieure de la jambe.
Le jambier antérieur ou tibio-fus-tarlien, après
avoir paffé dans le ligament annulaire do la jambe,
s'infère au premier os cunéiforme 6c au premier,
os du métatarfe, qui eft l’analogue du fécond de
l ’homme, puifque le gros orteil manque. Il doit
contribuer à relever un peu le bord interne du
pied.
L’extenfeur du gros orteil manque totalement.
222. Mufcles de la face poftêrieure delà jambe. Les
gaftro-cnémiens & le foiéaire font très-grêles. Il
n’y a par confequent aucune apparence de gras de
jambe.
Le jambier poftérieur fert d’abdudfeur au premier
o r td l , puifqu’il s’infère au bord externe de
la bafe de l’os du métatarfe correfpondant;
Il en eft de même du long péronier latéral.
Les deux autres péroniers n’offrent rien de particulier.
Le plantaire grêle, plus volumineux que dans
l’homme, defcend ious la plante du pied, & fe
partage eh quatre languettes qui font perforées
par les quatre languettes du mufcle flechiffeur
commun des orteils.
Le long fléchiffeur du gros orteil exifte, quoique
cet orteil manque -, il réunit fon tendon à celui
du fléchiffeur commun.
224. Mufcles de la face plantaire du pied. Le court
fléchiffeur comipun manqueabfolumcnt. Mais nous
avons vu qu’il eft remplacé par le mufcle plantaire
grêle. ( Voye\ n°\ 222. )
Le mufcle acceffoire au long fléchiffeur manque
également.
11 y a fix mufcles inter-offeux.
226. Particularités relatives a la marche & aux
mouvemens. Les chiens ont en général le corps
mince & maigre, mais U ur* mufcles font prononcés
d’ une manière marquée } aufli font-ils irèsdé-
gers à la courfe 6c très-fort!: pour leur taille. Ces
qualités font furtout remarquables dans les chiens
fauvages de l'Amérique ( Bartrum , Steedman)
& dans ceux du Cap de Bonne-Efpérance. ( Quer-
ho'ènt, Sparmann. )
La marche du chien n’a lieu ni fur le poignet,
ni fur le talon, mais fur les doigts 6c fur les
orteils.
F O N C T I O N S E C O N D E .
C IRC U LAT1 ON.
S e c t i o n p r e m i e r s .
227. Le mécanifme de la circulation, la forme
& la ftruéture du coeur & du péricarde font effen-
ticllement les mêmes que dans l’homme.
228. Le péricarde n’adhère point au diaphragme :
il en eft même féparé par un affez grand intervalle,
comme dans beaucoup de mammifères i au refte,
Ile petit lobe des poumons occupe cet intervalle.
124, 235» 236 & 237. Le coeur en général. Il
forme un cône beaucoup plus alongé que dans
l'homme, 6c furtout que dans le caftor, la loutre,
[l'écureuil, & c . Il repofe fur le fternum par la
pointe 6c par une grande portion de fa face infi-
îrieure. Les noms de droit 6c de gauche convien-
inent donc peu à fes ventricules} il vaudroit
|i mieux appeler l’un fupérîeur 6c l’autre inférieur.
I 238. Sa pointe eft tournée en arrière} elle eft
: plus aiguë que dans l'homme.
I 2/2. Le ventricule droit. Il fe contourne en def-
Ifous de gauche à droite, de la bafe à la pointe en
i remontant d ce dernier c ô té , 6c forme, vers la
tbafe de l’organe, une faillie ovale, d’où naît l’ar-
Kfère pulmonaire.
I Sa capacité eft à peu près égale à celle du ven-
itricule gauche.
I 254. Ses parois. Comme dans l’homme , elles
ffont plus minces que celles du ventricule gauche.
I 2 ƒ y. Ses faifeeaux charnus. Il y en a deux princi-
f paux fur la cloifon du coe ur, lefquels fourniffent
|une grande partie des cordes tendineufes qui
doivent tendre la . valvule tricufpide. On n’en
obferve qu’un fur la paroi oppofée.
S e c t i o n t r o i s i è m e .
I 289. L'aorte en général. Elle fe comporte comme
«dans l’homme.
B , 291. Härtere brachio-céphalique. Peu après fa
naiffance de l'aorte, elle donne une branche qui
Ëfe bifurque pour former les deux carotides , tandis
qu’elle-même fe continue comme fous-clavière
I droite.
B 292. L'artère foqs-clavière gauche. Elle naît de
, l'aorte par un tronc ifolé.
I 411. Vartère mêfentêrique poftêrieure. Elle eft
d’un très-petit calibre, ce qui fembie dû à la
s brièveté du gros inteftin. ( Cuvier. )
423. L’artère facrée moyenne. Au lieu de venir de
» l ’aorte, elle naît, ainfi que les facrées latérales
qu’elle fournit, d’un tronc fort court placé au
> milieu de la bifurcation de cette artère, 6c qui fe
divife lui-mêmej>our former les hypogaltriques.
J 424. Härtere iliaque primitive. La difpofition que
|Hous venons d’ indiquer (n°. 423) fû t que cette
artère n’exifte point, 8c que les iliaques externes
naiflent immédiatement de l’aorte.
H 437; L'artère iliaque externe. Elle fournit l ’iléo-
Mlombaire 6c la profonde de la cuiffe , aufli groffe
que la fémorale, 6c de laquelle paît l ’épigaftrique.
S e c t i o n q u a t r i è m e .
4j2. Les veines en général. Elles ont la même
difpofition exactement que chez l’homme} les
veines iliaques elles-mêmes ne fui vent pas la
marche anomale des artères correfpondantes j elles
fe réunifient comme à l’ordigaire.
La veine cave inférieure parcourt un trajet
affez long dans le thorax avant de s’ouvrir dans
l’oreillette droite.
S e c t i o n s i x i è m e .
J48. Le conduit thorachique. Il n’éprouve aucune
courbure en s’approchant de la veine fous-clavière.
Le* valvules y font en petit nombre, probablement
à caufe de la pofition horizontale de l'animal.
S e c t i o n s e p t i è m e .
y 6c y54. Le fang en général. Il eft poiffeux ,
très-facilement concrefcible & fort coloré, comme
je m’en fuis convaincu dans les expériences phy-
fiologiqu s. Eft ce à cette caufe & au plus petit
calibre des artères, qu’ il faut attribuer le peu
d’effet qu’ une hémorrhagie d’une artère même
confidérable , telle que la fémorale, a far les
chien*? Eiles'arrête d’elle-même en peu de temps,
& prêt que jamais ces animaux n’en meurent.
fyy. Le chyle. Il eft d’un très-beau b lan c,,&
rend les vaiffeaux la&és du méfentère exnême-
ment apparens , au moment où la digeftion intef-
j tinale s’opère.
F O N C T I O N T R O I S I È M E .
L es se ns a t i on s e t j l a c t i o s ner ve use .
S e c t i o n p r e m i è r e .
y j7. Le cerveau en général off e à peu près les
mêmes parties que celui de l’homme, & difpofées
dans un ordre analogue. Seulement il n’eft plus
ovoïde 3 fa forme générale approche du triangle.
f f8. Son poids. Il varie relativement à celui du
refte du corps dans diverfes proportions, fuivant
les efpèces de chiens, depuis jufqu’ à La
pefanteur du cervelet, comparée à celle du cerveau
, eft affez conftamment : : 1 : 8.
La largeur de la moelle vertébrale, prife immédiatement
après le pont de Varoli , fuivant le procédé
de MM. Soemmering & E b e l, & comparée à
la plus grande largeur du cerveau , eft à celle-ci
comme 6 : 1 1 , ou : : 3 : 8.
j6o , 561 & 562. Lu dure-mère en général. La
fa u x du c e r v e a u e ft peu ma rq u ée 6c a f fe z é t r o i t e .
La te n te du c e r v e le t eft lo n e n u e pa r une lame
\ o f fe u fe t r è s - fo r t e . ( Voye\ n°s. 3 & 4 .)