
paroît à peine vifiblé. Les papilles de cet eftomac
font aufli multipliées que dans le cerf ; elles ont j
autant de longueur & quelquefois plus. ( Daub. ) !
Les cloifons du réfeau du bonnet font, au çon-j
traire, très peu élevées. ( Idem.)
Le nombre des feuillets du troifième eftomaç eft
plus grand que dans le cerf j Daubenton en a compte j
jufqu'à quatre-vingts.
S e c t i o n s e p t i ème .
1012. Le canal intefiinal en général.11 avoir trente-
fept pieds de longueur. ( Idem.)
1013. Vintefiingt-ê'e. Il avt.it vingt-trois pieds
d’étendue depuis le pylore jufqu’au cæcum. ( Idem. )
Sa circonférence varioit de di.x*hu£t lignes à deux
pouces.
1012. Le cæcum. Sa fi tuât ion varie; dans’les diffère
ns fujets; on le trouve quelquefois dans la région
ombilicale,dirigé en arrière dans la Tégion hypo-
gaftrique, & d’autres fois étendu de droite à gauche
dams les-régions iliaque droite & 'hypogaftnque.
11 avoit fept pouces de longueur Tut fix pouces
de circonférence dans les endroits les plus gros,
& trois pou-dés feulement dans les plus minces.
( Daubenton. )
I02J & 1016. Le colon & lereclum pris enfèmble.
Leur longueur étoit de quatorze pieds j leur circonférence
fe balançoit -entre dix-huit lignes &
cinq pouces. ( Idem. )
O N C T I O N S I X I È M E .
L es s é c r é t i o n s .
S e c t i o n s e c o n d e .
m o i . Les reins en général. Dans quelques fujets
le droit eft plus avancé que le gauche de toute fa
longueur, & feulement de la moitié dans d’autres.
( Daubenton.')
F O N C T I O N S E P T I ÈM E.
L A GÉ N ÉR.A T I O.N.
1131. Lafaifon des amours. Le tut n’a lieu qu’uie
fois par an, & ne dure que quinze jours» ii com-
mence-à la fin d octobre-& fc termine avant jequinze
novembre. ( Buffon.)
S e c t i o n p r e m i è r e .
1139. ^es te fibules en général. Ils font, dans le
cerf, placés l’un au devant'de l ’autre, en entier ou
en partie : le plus fquventc’eft le-gauche qui eft
en avant; quelquefois ils adhèrent■ l’un à l’autre
dans cetce fit nation, ( Daubenton.)
1 163. Le gland. Il eft cylindrique ; Ton extrémité eft fi #ne, que l’on né peut s'affùrer fi elle fe termine
par un bourrelet, comme dans le cerf.
S e c t i o n t r o i s i è m e .
122}. L ’orifice de Vutérus. Il eft fort large
12.1 y. La cavité du col de l ’utérus. Elle offre p!u-
fieurs rides longitudinales & un rebord près de (on
orifice. ( Idem.)
S e c t i o n q u a t r i è m e .
1254. La gefiution. La chevrette porte cinq mois
& demi.; elle met bas vers h fin .d'avril ou au
commencement de mai. (Buffon. )
1255. Le part. La chevrette fe fépare du chevreuil;
lor(qu’ elle veut mettre bas , elle fe recela
dans le plus fort du bois pour éviter le loup. Au
bout de dix ou doux? jours, les jeunes faons ont
déjà affez de force pour la fuivre. ( Idem. )
S e c t i o n c i n q u i è m e .
125- 7. Le nombre des foetus y leur poids, leur volume.
La chevrette produit ordinairement deux faons à
chaque p o r té e ,l’un mâ|e & l’ autre femelle. Rarement
él e en porté trois. ( Idem.) A l ’époque de
la naiffance, ils ont de dix à onze pouces' de longueur
depuisde bout du mufeau jufqu’à l’anus.
126- 3. Les cotylédojis. Dans une chevrette qui
portoit un foetus dar.s chacune des cornes de
l’ utérus , il n’y avoir que quatre cotylédons d’un
côté & ci/’q de l'autre; Ils étoient fort gros. On
voyott fur leur face utérine une fente qui embraf-
foit une portion de la matrice. En tirant celle ci
d’un côté & jechorion de l’au.tre, à l ’endroit d’ un
de cés cotylédons ,• la portion de la matiice qui
étoit dans la fente c-ommençoit à s’en détacher fur
les bords ; la portion du chorion qui faifoit partie
du cotylédon s’ouvroit peu à peu , & , après la
réparation , le cotylédon fembioit être refté pref-
qu’en entier fur la matrice, tandis qu’ il n'y avoit
qu’un enduit de matière mücilagineufe fur le chorion.
( Daubenton. )
1267. Le cordon ombilical. Il avoit quatre pouces
de longueur & quatre lignes de diamètre. (Idem.)
F O N C T I O N N E U V I È M E .
L A N U T R I T I O N .
S E C T ION RR E M 1 ERE.
i 318. Les alirnens en général. En hiver les chevreuils
vivent de ronces, de genêt, de bruyère &c
.de chatons ;de coudrier Sc de. iiiirfaule. A u prin-
teftips, ils broutent les boutons~& lés feuilles na-if-
‘ farues
fantes de prefque tous les arbres, mais ils ne broutent
pas indifféremment toutes les herbes, comme
le cerf. ( Buffon. )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1358. La vie. Sa durée paroît être de douze à
quinze ans au plus. ( Idem. )
S E P T I È M E G E N R E .
A n t i l o p e , Antilope, Linnæus.
Cornes creufes, à bafe ronde, dreffées, a chevilles
offeufes pleines & folides ; point de fanon fous le
cou.
ESPÈCE PREMIÈRE.
L ’ a n t i l o p e d e s I n d e s , Antilope cervicapra,
Pallas.
La g a z e l l e a n t i l o p e . Buffon, Suppl. V I ,
XVIII & XIX.
G É N É R A L I T É S .
C et animal eft à peu près de la figure de notre
daim d'Europe ; cependant il en diffère par la forme
de la tête, & il lui cède en grandeur. Ses jambes
font longues & menues, & les poftérieures font
un peu plus langues que les antérieures. La queue
eft plate & nue en deffous à fon origine. (Pallas.)
Pallas a parfaitement décrit l’antilope dont il
s’agit,d’après des individus venus du Bengale, &
qui ont vécu plufieurs années à la ménagerie du
prince d’Orange.
Daubenton a donné une figure de fon fquelette
dans YHiftoire naturelle de Buffon , tome X II,
planche XXXV.
F O N C T I O N P R E M I È R E .
L à C O M O T ï O N.
S e c t i o n p r e m i è r e .
Squelettologie.
21, Les dents incifives. Il y en a huit, & à la mâchoire
inférieure feulement. Les moyennes font
tiès-larges & terminées par un tranchant droit ; les
latérales font plus aiguës & légèrement divergentes
; les deux dernières font même linéaires &
prefqire fubulées. ( Pallas. )
30. Les vertèbres du dos en général. Il y en a
treize. (Idem.)
Syfi. An.it. Tome III.
36. Les vertèbres coccygiennes. Il y en a dix.
( Daubenton. )
41. Les côtes en général. On en compte treize
paires. ( Pallas.)
S e c t i o n s e c o n d e .
Myologie.
184. Lepannicule charnu. Il eft très-marqué au-
deffous de la peau du tronc. ( Idem. )
225. Les phénomènes de la contraction mufculaire.
Les antilopes des Indes vont en troupes, marchant
d’sbotd affez doucement, enfuite par petits fauts;
& quand on leur voit précipiter leur fuite, elles
bondiffent Se font des fauts qu’on ne peut comparer
qu’ à ceux du cerf ou du chamois,
F O N C T T O N S E C O N D E .
L a c i r c u l a t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
234. Le coeur en général. II eft dépourvu des offe-
lets qu’on obferve dans celui des cerfs.
251. L*orifice auriculo-ventriculaire droit. Il eft
très-large. ( Pallas. )
252. Le ventricule droit du coeur. Il femble roulé
fur le gauche. ( Idem. )
266. Le ventricule gauche du coeur. Il eft pointu &
légèrement contourné. ( Idem. )
i j i . L'orifice de l'aorte. Il eft entouré d’un
anneau cartilagineux. ( Idem. )
F O N C T I O N T R O I S I È M E .
L e s se ns a tions e t l'a c t io n nerveuse.
S e c t i o n s e p t i è m e .
785. Les yeux en général. Ils font environnés
d’une aire blanche, (idem.)
786. Les paupières en général. Elles font parfe-
mées de longs poils. (Idem.)
792. Les cils. Ils font noirs. (Idem.)
801, Le larmier. Son orifice eft comme cartilagineux
dans les adultes; il eft fort peu profond
dans les jeunes fujets. ( Idem.)
821. L ’iris. Cette membrane eft d’un brun-
jaunâtre. (Idem.)
S e c t i o n h u i t i è m e .
833. L’oseille externe en général. Elle eft affez
S s