
b le , ces deux inteftins avoient vingt pieds de longueur
, dans le bélier, fur fept pouces de circonférence
dans les endroits les plus gros, & trente
lignes feulement dans les plus minces. Dans le
mouflon , leur longueur étoit de feize pieds lix
pouces, & leur circonférence varioit de fept
pouces à vingt-fept lignes.
S e c t i o n h u i t i è m e .
1022 & 1034. Le grand épiploon en general,
& fa cavité. Cette cavité eft extrêmement grande 5
elle renferme les quatre éftomacs, le duodénum
&■ le pancréas. Ses • deux lames intérieures adhèrent
à toute la furface du bonnet & de la panfe,
tandis que les deux extérieures fe détachent de
celle-ci dès le milieu de l ’une & de l’autre de fes
faces , & fe prolongent en arrière au-delà de cet
eftomac, fans devenir de fuite contiguës. L’épiploon
paroît de plus fufpendu à tout le bord pof-
térieur de la caillette. Celle-ci donne encçre
attache, par fon bord droit, à un appendice du
grand épiploon, formant en avant de lui un cul-
de-fac triangulaire, dont le feuillet fupérieür pâlie
fur Je duodénum & va fe confondre avec le
feuillet çorrefpondant de cet épiploon. Le troi-
fïème eftomac eft enveloppé entièrement parles
lames de cet appendice, qui fert aufli à le fuf-
pendre. (Cuvier.)
S e c t i o n n e u v i è m e .
1046. Le foie en général. Dans un bélier du
poids de cinquante-fix livres, il pefoit quinze
onces. ( Daukenton.) Il eft d’un rouge-foncé. Il eft
fi tué entièrement à droite , entre le diaphragme
<k le feuillet.
Ce vifcère eft moins épais dans le mouflon que
dans le mouton. (Daubenton. )
. 1047. Ses lobes. Ils font au nombre de trois.
(Cuvier.)
1054. La véficule du fiel. Elle eft fort, grolfe
dans le mouton & dépalfe fouvent le niveau du
foie. D'ans le mouflon, elle eft aplatie.
Elle reçoit en partie la bile par un grand nombre
de canaux fins qui fortent directement du foie &
vont fe porter à différens points de fon étendue ;
ce font de vêùttàAesQzmwhépato-cyftiques ; quelques
uns d’ entr’eux fe détachent aufli du conduit
hépatique.
1067. La bile. Elle eft d’ un vert-clair dans le
mouton, & d’un brun-jaunâtre dans le mouflon.,
( Daubenton. )
S e c t i o n d i x i è m e .
1068. La rate. Elle étoit rougeâtre & pefoit
une once fix gros dans le bélier dont nous venons
de parler. Elle eft alongée,.arrondie à fes extrémités,
& de la même largeur dans toute fon étendue.
Elle eft fixée entre le diaphragme & la
panfe, le long de fon bord antérieur.
1073. Ses vaijfeaux. On trouve communément
dans chacun dés rameaux de la veine fplénique,
deux valvulés difpofées de manière à empêcher le
retour du fang à la rate. ( Ger. Blàfius. )
S e c t i o n o n z i è m e .
IO79. Le-canal pancréatique. Il s’ouvre dans le
conduit cholédoque.
F O N C T I O N S I X I È M E .
L e s s é c r é t i o n s .
S e c t i o n s e c o n d e .
1094. Les cap fuies furrénales. Elles font plates ,
triangulaires, plus longues que larges, à peu près
femblables à celles de l’homme.
1101. Les reins en général. Ils font ovoïdes , peu
foutenus, & prefque flottans. Le droit eft plus
avancé que le gauche de la moitié de fa longueur,
& firué de façon que fa partie antérieure fe
trouve beaucoup plusà gaucheque la poftérieure.
Leur tiflïi eft moins compacte dans le mouflo.n
que dans le mouton.
1104. Leur fcijfure. Elle eft en forme de cavité
ronde.
Ils ne font point compofés de lobes féparés,
comme dans le boeuf.
1 1 10. Les mamelons. Ils font réunis.
1112. Le bajftnet. Il eft grand. ( Daubenton.)
■ n i 6. La vejfie urinaire en général. Dans la brebis
, elle a une figure- irrégulière; la partie fupé-
tieure, à laquelle aboutilfent les uretères, eft
proéminente. (Idem.)
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1129. Les fpcrétions particulières a certains animaux.
Dans les moutons l'on trouve, au-dejflus de
l’extrémité antérieure de l’intervalle qui eft entre
les doigts, l’ouverture d’un canal biflexe, formé
par un repli de la peau, qui s’enfonce entre les
doigts, contient des poils longs & foutient un
grand nombre de gros follicules fébacés, qui fe-
crètent une humeur jaunâtre & odorante.
On nomme vulgairement cencarial, ca/w/ du four-
chet. 11 eft le fiége de la maladie appelée piétain,
& il peut être extirpé fans inconvénient.
F O N C T I O N S E P T I È M E .
L a ' g é n é r â t i o n '.
1 1 30. Les fexes en général. Le bélier eft en état
d’engendrer
d ’engendrer dès î’âgè de dix-huit mois , & a un
an, la brebis peut produire.. . . Un bélier peut
aifément fuffire à vingt-cinq ou trente brebis. Les
béliers fans cornes font moins vigoureux & moins
aptes à la génération que les autres. Un beau. &
bon bélier doit avoir la tête forte & greffe, le
front large, les yeux gros & noirs, le nez camus,.
les oreilles grandes, le cou. épais , le corps long
& élevé, les reins 6c la croupe larges, les tefti-
cules gros & la queue longue ; les meilleurs de
tous font les blancs, bien chargés de laine fur le
ventre, fur la tête, fur la queue, fur les oreilles
& jufque fur les yeux. Les brebis dont la laine eft
la plus abondante, la plus touffue, la plus longue,
la plus foyeufe & la plus blanche,, font aufli les
meilleures pour la propagation, fin-tout fi elles
ont en même temps le corps grand & le cou épais.
(Buffon. )
1131. Saifon des amours. La faifon de la chaleur
des brebis eft depuis le commencement de
novembre jufqu’à la fin d’avril. Cependant elles
ne laiffent pas de concevoir en tout temps, fi on
leur donne, aufli bien qu’ au bélier, des nourritures
qui les échauffent.
S e c t i o n p r e m i è r e .
1134. Le ferotum. Il pend en avant du baflin,
entre les deux cuiffes.
1139; Les tefiicults en général. Ils font ovoïdes;
leur fubftance intérieure eft d’un jaune fort pâle,
& ils offrent dans les trois quarts de leur longueur,
une lorte de noyau longitudinal.
1142. Les conduits fèminiferes. Ils font très-dif-
tin â s , très-flexueux & recourbés fur eux-mêmes
un grand nombre de fois.
114.5 . ^Les canaux déférens. lis éprouvent une
dilatation très-remarquable à une certaine dif-
tance de leur embouchure. L à, leurs parois fem-
blent changer de nature, & la furface de leur
cavité a des plis en travers, entre lefquels on en
voit de plus petits,,formant un réfeau, dans les
mailles duquel découle l’humeur de ces parois.
( Cuvier. )
1149. Les véficules. féminales. Elles manquent.
( Idem. )
X 1^4. La verge en>général, fa- direction. Elle eft
grêle, doublement courbée, & lorfque , durant
le relâchement, elle eft rentrée dans fon fourreau
, fà partie antérieure eft repliée en fpirale.
Dans l’état de repos elle eft renfermée dans
un fourreau fufpendu fous le ventre, & parvient
jufqu’auprès de l’ombilic.
1158. Le corps caverneux. Il manque' dë clbifon
longitudinale moyenne.
1163. Le gland & le prépuce. Le gland, du bé-
Syfi. Anat. Tome III.
lier eft un renflement ovale Sc r id é , fendu horizontalement
au bout, & ayant l'air d’ une tête de
ferpent. L’ urètre;s’ouvre du côté gauche, & il
y a , près de fon orifice, un long appendice grêle,
de fubftance tendineufè. ( Cuvier. ) Cet appendice
femble le prolongement du canal de l’urètre, & a
tout au plus une ligne de diamètre ; i l eft flottant,
de manière à fe replier fur le gland & à y demeurer
collé. Le gland eft aplati fur les côtés.
( Daubenton. )
L ’entrée du prépuce eft garnie de poils.
1167. La glande proftate & les glandes de Cowper.
La proftate eft double & d’un fort volume. On y
remarque des lobes diftinéts ayant chacun une
petite cavité qui fe réunit à la cavité principale :
celle-ci fe continue dans un canal membraneux
qui s’ouvre dans une affez large lacune du veru
montanum, en dedans ou en arrière de l’orifice du
canal déférent. ( Cuvier. )
Les glandes de Cowper font enveloppées par
i un mufcle épais.
1173. Le canal de Vurètre. Son bulbe eft fort
i épais.
I I7.7. L'os de la verge. Il manque.
1178. La liqueur femihale. Au liëil de1 fe dé-
i ïayer à l'air, elle fe durcit comme le fuif, & perd
toute fa liquidité avec la chaleur, ( Buffo.n. )
S e c t i o n s e c o n d e .
1183. Les tefticulés-' che{ le foetus. Ils font renfermés
dans le ventre & n’en fortent que quelque
temps après la naiflance-
S E C T CO N' T R; a f .S t E'M E.\
1190. La vulve. Elle fe termine en pointe par
le bas, comme celle des chiennes. (Daubenton.);-
1200. Le gland du clitoris. II eft tres-petic &
placé à un demi-pouce au-deffus de cette pointe
de la vulve. (Idem. J
1222. L'utérus en général. Il eft très-petit „ & fa
cavité fi étroite- qu’on la; diftingue à peine de.
celle du col. (Daubenton.)
r224- L'orificef de l ’utérus. Il eft très-ferré ;
Daubenton l’a vu prefque fermé & entouré de
trois gros tubercules qui fe touchoient, fur une
vieille brebis.
122y. La cavité' du col de l'utérus. Dans la meme
brebis, elle préfentoit plusieurs tubercules. Cerh.
Blafius dit qu’elle eft garnie intérieurement d’ef-
pèces de replis valvulaires, analogues aux valvules
conniventes dès inteftins gtêles-, & qui en
rétréciffent fingulièrement le- calibre (1).
. (1 ) Midv. Bernli. Weûtiui, AmpHitheatrum Zootomicum»
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