
grande, nue en dedans, bordée de poils blancs, j
& couverte en dehors d'un poil de la même couleur
que celui de la tête. (Idem.).
S e c t i o n n e u v i è m e .
868. Le ne% en général. Les ouvertures des narines
font linéaires. (Idem.)
871. La cloifon des narines. Elle eft épaiffe &
teinte en noir.:{-Idem. )
S e c t i o n o n z i è m e .
880. Les glandes cutanées. Dans les plis des
aînés, on obferve deux poches âffëz profondes,
dont la peau offre quelques éminences ifolées &
peu élevées, femblablcs à celles que le froid fait
naître fur la peau de l’homme. Elle offre immédiatement
au-deffous d’elle , dans cet endroit,
une coucheglanduleufe rougeâtre^ (Idem. )
883. Les poils. Ils font analogues à ceux du
cerf, & cor.ftit.uent une forte de crinière fur le cou
& le commencement du dos; Aut« ur du nombril
& entre les cornes, ils repréfentent des efpèces.
d?épis.
Leur couleur varie félon l'âge & le fexe. Dans
tous les individus, le de ftp us du corps & la partie ;
interne des membres eft d'un blanc de .neige. La
touffe pointue des poils qui terminent la queue
eft blanche auflî. (Idem. )„
La femelle eft d’» n fau-ye-grifâtre fur le cou, -
lé dos & 'a pairie extérieure d^s membres. Une
ligne pâ e s’étend chez elle, de chaque côté du
dos, depuis les omoplates j ftqu’aü baffin. Une
ligne étroite & noire borde le larmier.
Les mâles, pendant les premières années, offrent
les mêmes teintes. Plus tard, ils bruniffent
progrèfliÿeiïienr. Les environs des3cornes, Toc-,
ciput, les oreilles & le deffus du cou acquièrent
une couleur fermgineufe, & une ligne noirâtre
marque en devant les membres antérieurs. La
queue eft noirâtre également en defius. Dans les’
très-vieux ma'1 es, le dos devient aufltprefque noir.
( Pallas. )
Quelques poils, plus longs que les. autres, font
parlemés fur le mufeauj ceux du menton font
blancs. ("Idem.)
884. Les fabots. Iis font noirs., pointus & aftez
ferrés i’ un contre l’autre. (Idem.) .
88y. Les cornes. Les femelles en font dépour-
YÙeS conftâmmént. - *• • h !‘. f ^ ‘
Dans les mâles'elles font noires, implantées
fur le fommet dé ia ,tête, au-de.ffus des. yeux j
elies font droites, divergentes, fubülées, contournées
en fpiraie, liftes â la pointe, marquées,
dans le refte de jeur ét endue& .furtout près de j
leur bafe, par un grand nombre de rides annu-: j
laires. Une future longitudinale & lifte .coupe, du
côté interne, tous ces tours de fpîres. (Pallas.)
Ces cornes croiffent très-lentement ( idem )
&font courbées trois fois. ( Cuvier. ) Leur dureté
eft confidérable; on en fait aux Indes des armes
offénfives.
F O N C T I O N Q U A T R I È M E .
L a r es p ir at ion e t l a voix.
89$. L 3épiglotte. Elle eft aiguë. (Pallas. )
897. Les cordes vocales. Elles; n exïften t point.
| Idem. )
903. Le corps thyroïdien. Ses lobes font alon-
gés & unis par un ruban intermédiaire. ( Cuvier.)
Il ne reçoit qu’une feule, artère thyroïdienne
Supérieure. {Idem. ) ,
916. Le poumon droit. Il a trois lobes. ( Pallas.)
917. Le poumon gauche. Il a deux lobes feulement.
(Idèm.)
93 1. Le thymus-.. Il eft double & globuleux.
(Idem. ')
F O N C T I O N C I N Q U I È xM E.
L a d i g e s t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
954. Le palais. Il eft brun fur les bords ; il eft
traverfé par environ vingt filions, dont quelques-
unsfont bifurqués. (Idem.)
S e c t i o n s e c o n d e .
939. La langue en général. Elle eft brune fur les
bords & en deftüs, vers le fommet j elle eft par-
feméede très-petites papilles & de granulations
fongiformes, moins volumineufes que les femen-
ces du pavot. Un fillon longitudinal la parcourt
en deffus.'Sa bafe eft furmontée par une crête
longitudinale de papilles grandes, dures, con.i-
; ques, à fommet déchiré, & diverfement incii-
; nées5 fur chaque côté dé cette crête on aper-
I çoit des glandes à calice, de la groffeur d’un
grain de millèt. (Idem.),
S e c t i o n s i x i e m e .
996. Les eflomacs en général. Ils remplirent la
plus grande partie de l’abdomen, & furtout i’hypo-
chondre gauche. Leur figure approche de celle
des eftômacs de la brebis. ( Idem. )
m S e c t i o n s e p t i è m e .
.. 1012. Le canal inteftinal en général. Sa longueur
eft à celle du corps : : 15 : 1. ( Cuvi» .)
1013; Uinïefiin grêle. Dans une antilope des
Indes de trois pieds dix pouces de longueur,
depuis le mufeau jufqu’à l’anus,il àvoit quarante-
deux pieds d’étendue depuis le pylore jufqu'au
cæcum. (Pallas. )
1022. Le cæcum. Dans le même individu, il
avoit neuf pouces de longueur & fix pouces de
circonférence environ. Il étoit cylindrique &très-
obtuSi (Idem.)
102 y & 1016. Le colon & le rettum. La longueur
de ces deux inteftins, pris enfemble, étoit
de quinze pieds environ. (Idem.)
S e c t i o n h u i t i è m e .
1032. Le grand épiploon. Il femble former une
enveloppe particulière à chacune des poches dé
de l’eftomacj il fe fixe dans leurs intervalles , & ,
du côté droit, il envoie des lames tranfverfales
qui recouvrent les inteftins. (Idem.)
S e c t i o n n e u v i è m e .
1046 Si IO47. Le foie en général, fa pofition, fa
forme, Ce vifeère eft prefqu’entièrement contenu
dans l ’hypocho'ndre droit. Il eft divife en deux
lobes. Le gauche, plus petit, triangulaire, tient
au diaphragme feulement par fon extrémité & eft
contigu à la rate. Le droit eft plus gros, & pré-
fente inférieurement une foffette particulière pour
la védicule du fiel. (Pallas.)
1034. La véftcule du fiel. Elle eft ovale & affez
grande. Çlderhf
} S e c t i o n d i x i è m e .
1,068.. La rate en général, fa pofition, fa forme.
Elle eft couchée obliquement fur i’eftomac. Elle
eft lancéolée ôz tient au diaphragme pair tout fon
bord potiérk ur. ( Idem. )
F O N C T I O N S IXI ÈME. *
L e s s é c r é t i o n s .
S e c t i o n , s e c o n d e .
1094. Les capfules rénales. Leur volume eft celui
d’une noix; elles font ovales, aplaties, liftes,
pales, fe r ai e s e x t é ri e u r e ment, d'untiflu analogue,
à celui du pancréas intérieurement. La droite eft
contiguë au rein correfpondant ; la gauche éft placée
à l’origine des vailfeaux émulgens. ( Idem. )
1101. Les reins en général. Ils ont la forme & le
volume d’un oeuf de poule ; Le droit eft bien
plus ayancé que le gauche ; il eft aulfi beaucoup
plus rapproché de la colonne vertébrale. (Idem.)
n 16. La vêjjle urinaire. Elle eft fphérique & du
volume du poing. {Idem. )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1129. Les fécrétiohs particulières a certains animaux.
Les antilopes des Indes répandent une odeur
ambrée affez agréable. Cette odeur eft encore
plus forte après la mort que pendant la v ie ; on
obfervê quelque chofe d’analogue dans les cerfs
& les daimS. Peut être dépend-elle de^
fébacée que l’on rencontre au pli de l’aine. ( ld .)
F O N C T I O N S E P T I È M E .
L a g é n é r a t i o n .
> 1131. La faifon des amours. Dans les individus
élevés en Hollande, le temps de la chaleur des femelles
n’étoit point fixé ; elles étoient quelquefois
pleines deux mois après avoir mis bas : les males
en ufoient en toute faifon ; ils ne s’en abftenoient
que quand elles étoient pleines. (Idem.)
S e c t i o n p r e m i è r e .
1134. Lefcrotum. Il eft très-ferré. (Idem.)
1139. Les tefticules en général. A 1 ag^e de fept
mois, ils font encore renfermés dans 1 abdomen.
| (Idem.)
Dans l’adulte, ils font placés dans le.fcrotum,
l'un en avant, l'autre en arrière. Ils ont à peu près
le volume d’une noix. Leur tunique vaginale, très-
refferrée, fe prolonge jufqù’à Panneau en une
force de canal, où elle eft enveloppée par un muf-
cle crémafter qui defeend de la région lombaire,
fous la forme d’ un faifeeau charnu linéaire.
H4y. Le canal déférent. Il eft du volume d’ un
gros fil. Parvenu entre le reétum & Ja vefiie, n
marche parallèlement à celui du coté oppofe,
& îà , il fe dilate lui-même un peu. ( Idem. )
1134. La verge en général. Elle eft couchee
fous le ventre, comme dans les autres ruminans.
(Idem. )
i l 10. L ts mamelons. Il n v en a ou un
1158. Le corps caverneux. Il eft cylindrique &
fans cloifon. (Idem.)
1165. Le gland & le prépuce. Le gl#nd eft mou,
ovalaire, déprimé. (Idem.)
Le prepuce offre en dedans quelques glandes fe-
bacées de la groffeur d’une femence de pavot, &
donnant naiffance à des poils. Il auniuufcleretrac*
teur. (Idem.)
S e c t i o n q u a t r i è m e .
r.n F Uf» d u re Drès de neuf
S s z