forme eft prifmatique ; fes bords font prefque
tranchans ; il s’amincit à fa partie moyenne* pour
groffir de nouveau à fon extrémité inférieure ; laquelle
dégénère en une malléole forte & épaifle.
Dans le fqueletfe de l’efpèce obfervée par M.
Lobftein, Ja tête du péroné étoit foudée intime-
- inent au tibia de chaque côté * quoique la malléole
externe fût encore une épiphyfe. Cette
particularité porte l’anatomifb* que nous venons
de ci ter, à croire que les deux os de la jambe font
naturellement unis dans cette efpèce.
77■ 05 du tarfe en général. Ils font au nombre
de fept & ont une grande reffemblance avec
ceux de 1 homme* tant pour la forme nue pour la •
pofition & les connexions.
oz. le s os du mêtatarfe en général. Ils font beaucoup
plus longs que ceux du métacarpe. Leur
rorme eft cylindrique. '
. 83. Ces mêmes as en particulier. Le premier eft
le plus long.& le plus fort; le fécond l’eft moins ;
le troifième eft le plus court; le quatrième aug
mente de nouveau de longueur, & le cinquième
r ,Pre.-(îu>au^'1 *ong que le premier. ( Daubenton,
Lobfiein.. ) - >
. ^4* ^es orteils en général. Ils font plus longs que
j V j ®tS ^evant: Le cinquième, s’étend au-
aeia des autres ; celui du milieu eft le plus court.
8y. Le gros orteil & fes phalanges.. Il eft le plus
long après le cinquième, & cependant il n’a que
deux phalanges.: mais la première eft-aufligrande
que l'os idu mêtatarfe correfpondant. Elle eft
comprimée dè dehors en dedans.
■ - 86. Les autres orteils & leurs phalanges. Toutes
tes phalanges ,• qui font au nombre de trois pour
chaque orteil *, font comprimées de dehors en
dedans*, comme celles du premier.
La première phalange du cinquième orteil
elt lemblable quant à fa longueur . à celle de
celui-ci.
11 réfulte de- là que le premier & le cinquième
orteils étant les plus longs, une ligne courbe peut
toucher, par fa convexité,,le fommet de toutes
les dernières phalanges.
- _ 99. La moelle.. Les os longs n’ont point de cavité
médullaire. (Cuvitr.)-
F O N C T I O N P R E M I È R E .
S e c t i o n s e c o n d e ;
Myologie..
141. Les mufcles en général. Les auteurs ne nous
e-nt trardmis aucun détail intéreffant fur c'ét objet
& je n’ai jamais eu d’occafion de difleqüer' lés
mufcles d’urvphoque à ventre blanc, \
Phénomènes de la contraSlion mufculaire
particularités relatives aux mouvemens. Les ,pho~
ques, dont le corps approche le plus de celui des
cétacés & des poi fions pour J a forme, font auffi.
de tous les mammifères, avec les. morfes, ceux
qui nagent le mieux. Celui dont nous donnons la
defeription ici partage cette faculté avec fes congénères.
F O N C T I O N S E C O N D E ' .
L a c i r c u l a t i o n .
S e c t i o n p r e m i e r e.
254. Le coeur en général. Il eft plus arrondi &
moins conique que dans l’homme y fon bord antérieur
eft aufli moins tranchant. ( Lobfiein.)
23 y. Sa* fituatior.. Il occupe le milieu de la poitrine*
un peu plus à, droite qu’à gauche.
236. Sa forme. Il eft aplati par-deffus & par-
dçfibus., & forme prefqu’un ovale, dont le grand
diamètre s’étend de droite à gauche d’un côté à
1 autre* & le petit diamètre * de la bafe à la pointe..
( Daubenton. )
23 8 - Sa pointe & la direction de cette partie.-. Ella
eft dirigée en arrière & très-obtufe..( Idem.)
242. Voreillette droite.. El'e eft plus large pro-
portionnémeht que dans l’homme.,
247. La valvule d'Eufiàchï. Elle eft grande &
mulculeufe. (Cuvier.)
248. Le trou o v a le fa valvu'è. Plufieurs anato-
; milles, Kulm (.1) , Perrault (2);, Parfon (3) , Portai
(4),, & c ., prétendent que cette ouverture*
qui tan communiquer les deux oreillettes chez.'le
foetus des mammifères* exifte encore ici chez
l’animal adulte* qui eft aquatique & s’enfonce
’ fréquemment fous les eaux. Cette affertion n’eft
■ P0,nt fondée-! MM. Cuvier (y) & . Lobftein (6) 1
: ont reconnu que cette communication étoit totalement
interceptée, & Schelhammer (7) & Al-
bers (.8). ont fait la même remarque., tant fur le
phoque à ventre blanc que fur le phoque commun.
2y2. Le. ventricule droit. Il, eft large, mou &
fkfque, mais la dureté, la confiftance de fon tiffù
CO J- 4 e1: Kulm, ? hoc* anat., A61. Nat. Curiof,vol I
obf; <), page 16.
- (a) f^oirsspourfirvirdl’IJiJloire naturelle d tome I , page 200. es animaux
(3) * Philof. TrahfaH. , 1782*
(4) Olfervarêans fur lajlrullure de quelques parties du veau
marin. — Hiftoire de l Academie royale des-fciences pour P année.
1770, page 4>4.* ' f
III defons d'anatomie comparée, tome IV, page 200.
> /'I ni in dtla Spciété médicale d'émulation, mai 181".
(T) Phoc* maris anatome. Hamburgi , 4707, in./o r
(8) Beytrage iu anat. tfbyfiol. dtr Thierex Heft,
ne font pas moindres que celles du ventricule
gauche- On n’bbferve aucune différence entre
eux fous ce rapport.
239. L'oreillette gauche. Elle eft plus développée
que celle de l’homme.
S e c t i o n s e c o n d e .
278. Le tronc de l'artère pulmonaire. Mefuré
avant fa divifion èn deux branches, ce tronc* fur
le fujet obfervé par M. Lobftein* avoit un diamètre
de dix-neuf lignes.
279. Le conduit artériel. Sur le même fujet*. il
étoit oblitéré & transformé en ligamenti
SECTTON TROISIEME.
, 280. L'artère aorte en général. Avant la naiffance
de l’artère innommée, elle avoit deux pouces &
demi de diamètre; mais, dans la poitrine, elle fe
rédüifoit au point de n’avoir plus que huit lignes
de-largeur.
Les branches qui naiflent de la croffe-d©l’aorte
font*, ici comme dans l'homme, au' nombre de
trois, favoir :
i°. Un tronc commun pour \x fous-clavière &
la carotide droites ;
2°. La carotide gauche ;
50. La fous-clavière du même côté.
419. Les artères rénales. Elles font au nombre
de deux pour le rein gauche *• tandis que le droit
n'en reçoit qu’une feule..
425. L'artère iliaque interne ou hypogafirique.
Prefqu’auflitôt après fa naiffance, elle fe divife
en deux branches, dont l’une eft l’ombilicale, &
dont l’autre fournit les analogues de l'iliaque pbf-
térieure & de l’ifchiatique.
426. L'artère iléo-lombaïre. Elle naît de l’aorte
abdominale avant fa divifion. en iliaques primi-
'tives..
437. L artère iliaque externe. Auffitôt après fa
naiffance, ceita artère fournit une branche analogue
à la profonde de la cuiffe, puis elle fuit fon
trajet comme à l’ordinaire jufque dans la foffe
poplitée.
44^. Lartère poplitée. Elle devient bientôt tibiale,.
defeend le long de la face interne de la
jambe, paflé en-dehors du droit interrie 8c s’a-
v.ince fur le coude-pied.
S e C T I ON Q U A T R I E M E .
487. La veine-cave pofiérieure.- Elle offre ici une
ftruéhire d’autant plus remarquable qu’elle paroît
'tenir à la faculté de plonger que ponède cet animal
à un haut degré. Celte veine eft. d’un volume
ordinaire avant de pafler derrière le foie ; mais
lorfqu’elle eft parvenue à cet endroit, elle forme
un nnus volumineux dans lequel viennent fe décharger
cinq grofles veines hépatiques, & qui
s’étend jufqu’au diaphragme. Au-delà de cette
cloifon* c ’eft-à-dire* dans la poitrine, la même
veine n’offre pas un développement extraordinaire.
Mais* à la hauteur des reins , dans le^phoque
mort à Strasbourg* elle n’avoit pas moins de
deux pouces de diamètre, & à l’endroit où elle-
eft collée fur la face poftérieure du foie, eile.fe
oilatort en un fac extrêmement vafte & qui avoir
cinq pouces de largeur.
S e c t i o n c i n q u i è m e .
488. La veine-porte en général. Dans fon rapport
de capacité avec l’artère hépatique, elle offroit une
différence notable furie même individu. L’ artère
n’avoit en effet que deux lignes de diamètre, tandis
que la veine-porte en avoit un de onze lignes.
F O N C T I O N T R O I S I È M E .
Les SENSATIONS’ ET L ACTION NERVEUSE*
I S e c t i o n p r e m i è r e .
y y 7. Le cerveau en général. Il eft fort développé.
y y8. Le poids du cerveau & celui du cervelet. Sur
un individu dont le poids- total étoit de vingt-frx
livres, le cerveau pefoit fix onces deux gros 8c
demi-, & le cervelet une once deux gros^
S e c t i o n s e c o n d e .
601. Le ce-velet en général. Il eft encore plus
gros proportionnément que le cerveau.
S e c t i o n s e p t i è m e .
7Sy. Les yeux en général. Leur axe .eft de dix-
huit lignes, & leur diamètre trarifverfal de dix-
fept. (/ . F. Lobfiein. )
786. Les paupières en général. Elles font grandes
& bien ouvertes. (Buffon )
798. La conjonctive. Lorfque l’animal eft longtemps
fans entrer dans l’eau, les vaiffeaux- de cetre-
membrane s’inje&ent* & le blanc des yeux devient
rouge, fur tout vers les angles. (Idem. )
799. La membrane clignotante. Elle eft large* dirigée
de haut en bas & de dedans en dehors, &
coupée en bifeau. Elle peut couvrir toute la face-
antérieure, du globe de l’oeil.
Epaiffe de quatre lignes à fa bafe*. elle en a dix-
huit vers, fon bord libre & tranchant * eonfé-
quemment dans le fensde fa plus grande largeur
( ƒ. F. Lobfiein. )