
Oifeaux.
Dans l’aigle ro y a l.. . . . . . . . .
— un autre aigle....................
— la chouette.........................
— l’engoulevent.....................
— le perroquet......................
. •... ... . . . Hépatique . . . . . ; . è.
« S .........H.......................... . P ..........
. 2e & 5e P . . ,
.. H ..................
ti C.
. c.
H-
. Pancréatiq.
;. Cyll.
.. C .
— la caille...............................
— loutarde.............................
....................H . ' , .....................P .............. C.
. c.
— le h o c c o ............................. . H.
— l’autruche .........................
— le flammant......................... . H.
Ç
— la cigogne........................... . C .
— le héron ............................. . . . ____ i « p .............. ------ H . . . . . 2 « & 2 e P . . . . . c.
— l’oifeau ro y a l.................... . C.
..................P ................... . C .
— le canard ............................. .........C ____ . P.
— le plongeon......................... — . . . . . i " p ....................H . . . . . 2 'P ................ . c.
On voit par cette table, dit le célèbre pro-
feffeur auquel nous l'avons empruntée, que le
fuc pancréatique parvient ordinairement le premier
<d^ns le canal inteftinal, au moins pour la grande
partie , & la bile cyftique la dernière.
‘ Affez conftammerit aufli , le premier , ou les
4eux premiers canaux pancréatiques, lorfqu’ ii y
en a deux qui précèdent un des canaux biliaires ,
»‘infèrent généralement beaucoup plus près du
pylore que les canaux’ fuivans. C ’eft fotivent à la
moitié ou aux deux tiers du premier repli de l'in -
téftin, tandis que k s autres ne s'ouvrent qu’ à la
fin de ce repli.
Il faut remarquer auffi que dans la fécondé ef-
pèce d'aigle citée > les canaux pancréatiques font
entremêlés , au moment de leur embouchure,
avec les canaux bdaires, ainfi que les anatomiftes
de l’Académie des fciences ( i ) , Caldefi (2) &
Harder (3) l’avoient déjà noté. Il en eft de même
dit héron (4) & du pélican ($).
S e c t i o n d o u z i è m e .
IC83 , 1084 & 1085. Les vai fie aux chyleux en
général. Tous les vaiffeaux abforbans des inteflins
fe raflemblent, chez les oifeaux, avec ceux des
piedsj des jambes, des cuiffes, du baflin, des
reins, & c ., aux environs du tronc cæliaque, & y
forment un plexus d'où partent les deux canaux
thoraciques.
Ces vaiffeaux ne traverfent point de ganglions
lymphatiques dans leur trajet dans le méfentère.
( Cuvier. )
1089. Le çkyle. Il eft trinfparent. ( Cuviert
Hewfon. )
(ï) Mémoires cités, P. I I , pag. o5.
(a| Tab. V, fig. 6.
(3 )Apiarium Obferv. , &C., obf. 18.
((4) Collins, tab» 22. 5) Rçdi, €i
F O N C T I O N S I X I È M E ,
L e s s é c r é t i o n s .
S e c t i o n p r e m i è r e .
1091» Les cryptes muqueufes en général. Les oifeaux
en ont un grand nombre, dans l’oefophage,
au palais, dans le ventricule fuccenturié, da: s les
inteftins. Nous les avons décrites à leur lieu.
1092. Les ganglions lymphatiques. On n'en a
encore obfervé que le long du cou dans les oifeaux,
& plus particulièrement dans l ’oie & le
cygne (1). %
Mais, outre les ganglions lymphatiques cervicaux
& concurremment avec eux, il exifte dans
les pifèaux, à droite & à gauche du cou, non
loin de la trachée-artère, un appareil gangii-
forme, qui s'étend, en général, de la mâchoire
inférieure & de la partie inférieure & poftérieure
de la tête jufqu'au thorax. Le do&eur Magendie
en a donné récemment une defcriptron exatfte (2),
& nous allons offrir ici le réfultat des recherches
de ce phyfiologifte, réfultat que nous avons confirmé
par de norhbreufes différions.
Dans les gallinacés, beaucoup de paffereaifx ,
les grimpeurs, les échaffiers & les palmipèdes,
.cet appareil eft compofé de corps ifolés , plus ou
moins nombreux, de volume & de formes variables,
tantôt contigus & tantôt affez éloignés les
uns des autres.
Dans les oifeaux de proie diurnes & noéturnes,
c’eft-à-dire, dans les plumicolLs & les nyétériens,
l'appareil ne forme prefque jamais qu’une feule
mafle, & s'étend, fans interruption, de la mâchoire
au thorax , & quelquefois jufque dans
l'intérieur de célui-ci.
(i4 Hunter , Hewfon , Monro, Cuvier, Magendie, Utc. (2) Bulletin des fciences, par la Société philoraaci^uc de
Paris, novembre 18x9 , pag. 140.
OifeaUx. 6 4 7
La couleur de ces corps eft en général rougeâtre
, mais il en exitte de gris & même de jaunes.;
Leur confiftance eft plus confiante j te plus fou-
vent , elle fe rapproche de celle des glandes fa-
livaires des mammifères.
Leur parenchyme efi homogène & ne reffemble
à aucun autre tiffu animal connu.
Les dimenfions totales de ces organes paroif-
fent Varier avec l’âge. En général, ils font à peine ’
vifibles chez les oifeaux nouveau-nés j ils fe développent
dans la première année, & diminuent
enfuite graduellement jufqu’au point de difparoî-
tre entièrement.
Ils reçoivent des vaiffeaux fanguins affez nombreux,
mais on ne voit point de nerfs venir s'y
rendre.
Entièrement ifolés au milieu de la graiffe & du
tiffu cellulaire, ils n*ônt aucun canal excréteur &
ne communiquent en aucune manière avec les
organes voifins.
Un grand nombre d’oifeaux préfente, dans la
cavité du thorax, à peu près à la hauteur du larynx
inférieur & fur lès côtés, deux organes ab-
lolument analogues à ceux dont nous venons de
parler, & prefqu’adhérens à l'artère qui fe rend
a la tê te , le long du cou.
Communément, ces deux organes font ovoïdes
ou fphériques. Leur couleur eft rougeâtre ; leur
confiftance, affez grande î leur volume, variable.
Dan sie Cyghe, ils ont la groffeur d’une noi-
fètte. Dans les petits paffereaux, ils font à peine
vifibles.
Dans le perroquet, ils font rofes & à peu près
tranfparens.
Dans plufîeurs efpèces, ils font compofés de
-deux & même de trois parties diftinétes & ifo-
léès, l’une qui conferve les caraétères indiqués
ci-deffus, & les autres, de forme à peu près fem-
blable,mais d'une teinte jaune, & d’une confiftance
plus confidérable.
1093. Les glandes en général. Les oifeaux en
poffèdent un grand nombre. Nous avons déjà
parlé de leurs glandes lacrymales & falivaires, de
leur foie , de leur pancréas. Nous allons décrire ,
inceffamment, leurs rei,ns & leurs organes glanduleux
de la génération.
S e c t i o n s e c o n d e .
1094,. Les cap fuies furrénales en général, leur
pofition & leur forme. Ces organes exiftent auflï
indubitablement dans les oifeaux que chez les
mammifères. On les a fignalés dans l'aigle (O ,
le vautour (2 ), le corbeau (3 ) , la corneille (4) ,.
( 1) Harder , Apiar. obferv. , &c. , pag. 62.
(2) Scheucüz., Bref. faml. , 1726, pag. 87.
((3^ Valfalva & Morgagni , Expcr. 20 , n°. 29. 4)P ey er,/. c.,pag. 44.
l’autruche ( 1 ) , le canard (2) , l’hirondelle, l’engoulevent
(3 ), &c..
Leur volume eft proportionnément moindre
que dans le plus grand nombre des mammifères.
Ces capfules font placées fous l’extrémité antérieure
des reins, de chaque côté de la veine cave
abdominale & de l’aorte. Elles tiennent au premier
de ces vaiffeaux par la veine capfulaire qui
va fe vider immédiatement dans fa cavité.
Elles ont une teinte orangée à l’extérieur
comme à l ’intérieur.
Dans une autruche, difféquée par M. Cuvier,
les capfules furrénales avoienc une forme oblon-
gue; mais celle du côté gauche étoit plus alongée
& plus étroite que la droite (4).
Le tiffu de ces organes paroîc abfolument uniforme
dans toute leur épaiffeur. Dans l’autruche ,
feulement, ils font compofés,de lobes 6c de lo bules
peu féparés.
1099. Les vaiffeaux des capfules furrénales.
Comme chez les mammifères, la veine capfulaire
forme, à caufe de fon grand diamèrre, une
efpèce de finus dans l’épaiffeur de ces organes.
Plufîeurs zootomiftes ont cru trouver aux capfules
furrénales un conduit excréteur. Ant.-Mar.
Valfalva (5) a prétendu qu’ il en naiffoit des efpèces
de vaiffeaux, qui conduifoienc aux tefti-
cules, chez les mâles, & aux ovaires, chez les
femelles. Mais cet illuftre obfervateur ne s’efi-il
pas trompé ? Il fembleroit qu’oui j le fcalpei n’a
rien pu me faire découvrir à ce fujet qui fût propre
à confirmer fon opinion.
IIOI. Les reins en général, leur pofition, leur
forme. Ces glandes exütent véritablement dans les
oifeaux, malgré l’affertion contraire du grand
Ariftote, qui ne leur en accorde qu’ un fimula-
cre (fi) , mais elles diffèrent à beaucoup d’égards
de celles des mammifères.
Les reins des oifeaux font enfoncés à la même
hauteur derrière le péritoine , dans plufîeurs
foffes creufées le long de la face fupérieure du
baflin , & beaucoup mieux affujettis que ceux des
mammifères (7).
Leur malle eft plus grande proportionnément
que chez ceux-ci, & leur confiftance beaucoup
moindre.
~ Leur forme eft toujours irrégulière, plus ou
moins alongée & dépendante en partie des os
contre lefquels ils font collés.
Prefque conftamment, ils font partagés en lo bes
par des feiffures plus ou moins profondes. Le
( 0 Cuvier, 1. c. , tom.'V, pag. 248.— Collins , l. c. ((2) Valfalva , Dijfert. I I I . BUfius, /. c, , pag. ro2. 3) Morgagni & Valfalva, L-c. (4) Cuvier , l. c . , com. V, pag. 248.
((65)) Dijfert I I I , pofih. , 6 c Morgagni, ’Epift, X X , a0. 17. Part, animal. , III, cap. 9,
(7) Cuvier, /. c. , pag. 229.