
Celui-ci eft divifé en trois parties par deux
fciffures, dans l’une defqueües fe trouve le ligament
fufpenfeur, tandis que la véficule du fiel eft
logée dans l ’autre.
Le lo b e g a u ch e & le lo b e in fé r ieu r & an té r ie u r
d u c ô t é d r o it Ont à peu prè s le m ême v o lum e .
Le lobe fupérieur & poftérieurdu côté droit eft
le plus petit de tous* & porte à fa racine un appendice
bien marqué.
1053. Les conduits hépatiques. La première branche
hépatique s’unit au canal cyft'que aflez près
de la véficule, mais la fécondé ne s’y rend que
très-près d e l’inteftin.
1054. La véficule du fiel en général. Elle eft d’ üne
grandeur proportionnée à celle du foie. ( Dau-
benton. )
ioyy. Sa forme. Elle eft oblongue & irrégulière.
( Idem. )
106l. Le conduit cyfiique. Il reçoit ifolément les
deux branches hépatiques.
1064. Le conduit cholédoque. Il femble être la
continuation du canal cyitique.
1066. Son ouverture dans le duodénum. Elle eft
aflez éloignée du pylore. _
. S e c t i o n d i x i è m e .
1068. La rate en général, fa pofition, fa forme.
La rate eft placée tranfverfalement de droite à
gauche fur l’eftomac 5 elle a à peu près la même
largeur dans toute fa longueur.
Elle a une couleur rougeâtre plus-foncée que
celle, du foie.
S e c t i o n o n z i è m e .
IO76. Le pancréas en général, fa pofition, fa
forme. Il eft très-grand, très-épais , ttès-compa&e ,
& de couleur de chair ( Daubenton) , ou même de
la teinte du foie. (Schelhammer.^)
Il a une figure irrégulière & oblongue. (Daubenton.
)
Son extrémité droite eft plus large que la gau- ;
ehe. (Idem.)
Ses lobes font très-diftin&s. ( Cuvier. )
S e c t i o n d o u z i è m e .
1083. Les vaijfeaux lymphatiques abforbans des
intefiins ou vaijfeaux chyleux. Ces vaifleaux ont été
oblèrvés récemment par M. Vincent Fohmann,
profeâeur au théâtre anatomique de Heidelberg.
Il en a trouvé fur l’inteftin grêlé un lacis qui n’a-
voit point encore été remarqué, & qui, inje&é
avec le mercure, lui a paru s’aboucher direétsment
avec lgs veines, car le métal a pafle dans la
veine méfentérique (1).
F O N C T I O N S I X I È M E .
L e s sÉCRXTIO Ns.
S e c t i o n s e c o n d e .
1094. Les capfules furrénales en général, leur pofition
6’ leur forme. Elles font éloignées du rein.
Leur volume eft remarquablement petit} M. Cuvier
l’a eftimé à un cent cinquantième feulement
de celui du rein.
Elles font d’ ailleurs plates & triangulaires, &
divifées en un grand nombre de petits lobules peu
féparés les uns des autres,.
1101 . Les reins en.général. Ils font fort grands
& formés d’un très-grand-nombre de lobules ou
de petits reins agglomérés, & qui n’eft pas moindre
de Cent vingt à cent quarante. Par fuite de
cette difpofition, leur furface eft toute tuber-
culeufe.
1104. Leur finuofité. Au lieu d’une fîmple échancrure,
c’eft une fofle véritable placée dans l’épaif-
feur du bord interne & qui renferme le baftinet
& donne paflage aux vaifleaux fanguins.
I l O). Leurs vaijfeaux. ( Voye\ n° .4 i9 .) Il eft'
remarquable aufli que toutes les branches des artères
rénales ne s’introduifent pas dans le rein par [
le finus, plulïeurs d’entr’ elles vont j au contraire,
par un chemin plus direéf aux petits reins auxquels
elles font deftinées, &ferpentehtlong-temps
à la furface de l’organe, ou dans les filions dont
elle eft creufée.
. 11 en eft de même des veines.
Tous ces vaifleaux envoient d’ailleurs, autour
des reirjs, une infinité de ramifications qui forment
un magnifique réfeau en s’anaftomofant fur le péritoine
voilin. ( Schelhammer. )
1 1 10.. Leurs papilles. On en compte une pour
chaque petit rein en particulier.
m 1. Les calices. Leur nombre égale celui des
petits reins j ils fe réunifient fucceffivement en
troncs , qui fe confondent en un feul réfervoir.
1112. Le bajfmet. Il .ré fui te de la jonéfion fuc-
ceflive des calices, ce qui a fait dire à Schelhammer
qu’ il n’exiftoit point.
1113, 1114 & i i i y. L'uretère. Sa direction, fa
marche & fa terminaifon n’offrent rien de particulier.
T n é . La. vejfie en général. Elle a une forme
• (1) Journal complémentaire du Diclioiinxire des Jciences
médicales, feptcmb're 1820.
ovale, aflez aiguè* (Schelhammer) , & eft très-
alongée. (Portai.)
S e c t i o n t r o i s i è m e .
ilicj. Les glandes & fècrétions particulières. Le
phoque préfente, comme la plupart des carnafliers,
des véficules anales, dont les parois féparent une
matière grafle, épaiffe, fétide, qui en fort par une
ouverture pratiquée à la marge de l’anus.
Ces véficules font enveloppées de faifeeaux
mufculaires fpéciaux , qui les compriment & en
expulfent le fluide fébacé.
F O N C T I O N S E P T I ÈM E.
L a G É N É R A T I O N .
S e c t i o n p r e m i è r e ,
113(5. Le mufcle çrêmafier. Il manque.
. 1139. Les tejlicules en général, leur fituation. Ils
retient conftamment dans l’ abdomen, placés à côté
des reins, & enveloppés & retenus en pofition
par une production du péritoine très-analogue aux
ligamens larges de la matrice.
1140. Leur forme. Ils font très-alongés*
1145. Le canal déférent. Peu de temps avant fon
infertion, fon diamètre- croît confidérablëment
par l’augmentation en épaiffeur de fes parois.
Après s’être ëpaiflies peu à peu, cèlles-ci'fe fou-
dent & fe confondent avec les parois du canal op-
pofé, & femblent ne plus former qu’un feul corps
glanduleux, tandis que les cavités reftent féparées.
1149. Les véficules féminalcs en général. Elles
n’exillent point dans le phoque.
11J4. La verge en général. Elle eft courte, couchée
fous l’abdomen, & tenue appliquée à cette ;
partie par un fourreau qui la renferme & qui n’eft
qu’une légère extenfion de la peau du ventre.
■ 1158. Le corps caverneux. Sa cavité ce (Te où i’os
pénial commence, & fes parois fe perdent fur la
furface de cet os en fe confondant avec fon pé-
riofte.
Il ré fuite de .cette difpofition que.lecorps caverneux
eft peu étendu.
1163. Le gland, le prépuce & leurs glandes. Le
gland, dans le phoque, a beaucoup d’ analogie
avec celui des carnaüîers. Il n’ell guère que l’extrémité
conique de l’ os qui forme la verge. Le
fourreau qui le recouvre elt adhérent tout près de
cette extrémité, & n’en iaifîe à nu qu’une très-
courte portion.
1167. La proftate & les glandes de Cowper. La
première conftitue, comme dans la loutre, une
couche aflez mince fans renflement.
4 ° 3 /
t
Les glandes de Covrper n'exiflent point dans lq
phoque.
1177. Uos de la verge. Il eft aflez volumineux
& de la longueur du petit doigt. ( Schelhammer.)
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1190. La vulve en général. Elle eft placée fous
l’origine de la queue, entre les deux talons de
l’animal. Elle touche immédiatement à l’anus.
1191. Les grandes lèvres. Elles font fort minces.-
( Daubenton. )
1195. Le clitoris en général. Il eft fort gros &
fort long. ( Idem. )
1201. Le prépuce du clitoris. Il n’eft reconnoif*
fable que par une très-petite cavité. (Idem.)
1213. Le vagin en général, fafituation. I ls étend
entre les deux jambes de l'animal, & préfente^ un
étranglement dans le milieu de fa longueur à l’en*
droit de l’orifice de T urètre, où il exifte aufli une
forte de bourrelet tranfverfal. ( Idem.)
1224. L'orifice de l'utérus. Il eft large & fe trouve
au milieu d’ un bourrelet plat qui eft formé par
le c o l , & qui fait, dans le vagin, une faillie
de dèux lignes.
1234. L s cornes de Vutérus. Efles font cylindriques
& dirigées en ligne droite, (Daubenton.)
1246. Lès ovaires en général. Ils font blanchâtres,
tant en dehors qu’en dedans. (Idem.)
S e c t i o n q u a t r i è m e .
12y 3. La conception & fes particularités. C ’en:
fur Ls rochers, & quelquefois fur la glace, que
les phoques s’accouplent & que les mères font
leurs petits. ' . ‘ . .
L’accouplement n’a point lieu comme chez les
i quadrupèdes-. Les femeUes fe renverfent fur le
dos pour recevoir le mâle (1 ).
S e c t i o n c i n q u i è m e .
I2y7- Le nombre des foetus. Il n’y en a ordinairement
qu’un à chaque portée. (Kracheninnikow,
Bu fo n .)
F O N C T I O N H U I T I È M E . .
L a l a c t a t i o n .
1302. La lallation en général. Les femelles allaitent
leurs petits dans l’eau , mais bien plus fou-
vent à terre.
(1) Kracheaiauikow , Hijlopc du Kamtfchatka.
E.ee 2.