
um
S e c t i o n s i x i è m e .
996 8c 997 Vejlomac en général ; fa Jîtuation ,
fa forme, &c. L’eftomaç étoit fitué comme dans
la noâule ; mais fa forme étoit très-différente. La
partie droite de cet organe étoit très-courte ; au-
contrair-e, ie grand cul de-sac avoit beaucoup de
profondeur. Lè corps ou là partie moyenne de
l ’eftontac s’élevoit prefque d’un pouce vers l’oe-
fophage, de forte que le grand cul-de-fac étoit
féparé de cette partie par un angle profond.
( Mr? .Daubent on 6* V. î ) . )
S e c t i o n s e p t i è m e .
101 a ' 1013 8ç io a i. Le canal intestinal
en général. Les inteftins .avoient cinq pieds &
demi de longueur, -depuis le pylore julqu’à l’a- «
nus. .. '' .
Le duodénum s’ étendoit d’abord dans le côté
droit , comme dans la plûpart des quadrupèdes ;
il fe replicit en haut 8c en dedans, avant de se
joindre au jéjunum ; ensuite le canal inteftinal formoit
des circonvolutions dans le côté gauche, dans les
régions iliaque & hypogaftrique , dans la région
ombilicale 8c dans le côte droit ; enfin i l fe replioit
en dedans, au-deHous de l’eftomae, avant de former
le reélum.
. iC22. Le coeçum. La rouffette n’a point de
çcecum. ( Ibidem.. )
S e c t i o n h u i t i è m e .
• 10 3 2. Le grand épiploon en général ’ son étenducj &c.
L ’épiploon étoit fitué entre i’ eftomac & les inteftins, v
comme celui de la noélule. ( Ibidem. )
S E C T I O N N E U V I E.M E.
1046 , 1047, 1054 & 1055. Le foie en général
; fa position, fes divisions. La véficule du fiel ;
fa fituation <S* sa forme. Le foie avoit la même
pofition que dans la noâule; il étoit compofé de
trois lobes, deux grands & un petit. Un des
grands lobes étoit fitué à droite ; le fécond fe
trbuvoit dans le milieu ; il étoit divifé par une profonde
fcifiùre, dans laquelle étoit la véficule du
fiel ; le petit lobe adhéroit à la racine du foie.
( H D - ) ; | - ; . - ' g \ t
La véficule de fiel avoit une forme oblongue*
( Ibidem. )
S e c t i o n d i x i è m e .
iç £8. La rate ; fa forme* La rate étoit large ,
épaifie & courte ; mais l’efprit-de-vin dans lequel
l’animal avoit été plongé pendant long-temps, pa-
roifîoit l’avoir déformée. ( Ibidem. )
F O N C T I O N S E P T I E M E . '
L e s S é c r é t i o n s .
S e c t i o n d e u x i e m e .
i io i , 1 10 4 , 1 10 7 , 1108, 1 10 9 , i t io ;
1111 & 1112. Les reins en général, leur pofition
à droite & à gauche ,* leur forme, &c. Les reins
n’étôient pas plus élevés l’un que l’autre ; ils
avoient à-peu-près la,même forme que ceux de
la noélule. ( Ibidem. )
F O N C T I O N H U I T I E M E .
G é n é r a t i o n .
S e c t i o n s Ierc , 11 Ie , I V e 8c V e.
1130, 1 1 3 1 , 1 132 ,1 13 9» 1144» **45>
1 1 5 4 , 1163^, 1 16 7 , 1 1 7 7 . 11B6, 1187, 1254,
1257 & 1258. Les ftxes en général; ie temps
où ils fe recherchent ; la, durée de la gefiation 6»
de 1 accroijfement ; le nombre des ftêtus, &c.- Les
roufiettes fe recherchent vers le mois de mari,
qui répond en général au milieu de l’automne,
dans les climats qu’elles habitent ; elles fe portent
au coït avec ardeur. ( Buffon 6» Erxleben. ) Les
femelles ne produifent qu’un * petit par an.
Les. parties extérieures de la génération font très-
apparentes dans les deuxfexes ( Buffon. ) La verge
n’eft pas engagée dans un foureau attaché à l’abdomen
, comme dans la plûpart des quadrupèdes ;
■ elle eft libre 8ç faillante, à-peu-près comme dans
l’homme & dans les fînges. ( Buffon , Daubenton ,
Erxleben & V. D. )
Dans le fujet qui a fervi à cette defeription, le
gland n’étoit pas pointu ; au contraire, il avoit
une forme cylindrique, & il étoit terminé par un
petit bourrelet qui rdTembloit prefqu’aux lèvres
d’une carpe ; il ne renfermoit auéun os.
Les tefticules étoient fîmes de chaque côté de
l’anus, comme dans la noélule; mais le tubercule
de l’épididyme avoit à proportion moins de volume.
Les canaux déférens étoient courts 8c très-volumineux.
Les véficules féminales avoient une grandeur proportionnée
à celle de» véficules féminales de lanoc-
tule.
Les profits étoient fituées fur l’urètre, près% du
col de la veflïe.
La durée delà ge dation eft de quatre mois &
demi, ou de cinq mois.
L’accroiflement des petits eft fini à-peu-près dans
l’efpace de huit mois après leur naiffànce ( Buffon,
fuppl. t. III.}
F O N C T I O N N E U V I E M E .
N u t r i t i o n .
S e c t i o n p r e m 1 e r e.
1305 & 1306. Les mamelles ; leur nombre &
leur pofi'ion. Les mamelles étoient au nombre de
«
deux ; elles étoient fituées fur la poitrine , une de
chaque côté.; ( Mr* Buffon & Daubenton. )
S e c t i o n d e u x i e m e .
1319. Les alimms en général. La-plûpart des
auteurs & dis voyageurs ont dit que les roufiettes
font des animaux earnaCiers,- voraces, & qui man-.
gent de tout9 qu’elles trient les vj<5lailles & divers
petits animaux; 8c q»e, lorfqule la chair oùîle
poiffon leur manque, elles fe noùrrifteiit j de Végétaux
8c de fruits de. toutes efpèees. Ils ont ajouté
qu’elles boivent fur-tout le fuc des palmiers.
Suivant Buffon, ce^ animaux font feulement
frugivoires. Les bananes, les pêches, les goyaves,
plufieprscfortes de fruits donti.es forets font firccem-
venient pourvues , forment leurs alimens ; ils font
auxfii très-avides du fuc de ^quelques fleurs à om-
bellés, dont ils pompent les netfaires. ( Buffon,
fuppl. t. III. }
;S E C T I O N T R O I S I E M E . ;
H22. Le corps graiffèux. La rouflette eft très--
egrafie , dans la failbn des fruits , c’eft-à-dire, pen-
, dan t. tout l’été & une grande partie de l ’automne.
( Buffon, fuppl. t. III. Erxleben , &c. )
R É S U M É
OU DE S C RI P T ION AN A T OMIQ U E
D E S A I L E S - P I E D S EN G É N É R A L .
G É N É R A L I T É S .
T j e s ailes-pjeds font répandus dans tous les cK-
mats & fu r toutes les contrées de Jai terre. ( Buffon,
Palla,s , &c. ) )
Ces animaux font de virais quadrupèdes ; ils n’ont
rien de" commun que le vol avec les oifëaux ;
mais un quadrupède doit avoir quatre pieds ; dans
les ailes-pieds, les extrémités antérieures ou fupé-
rieures né font, ni des pieds, ni des ailes , quoique
ces aniniçLux s’en fervent pour voler & pour fe
traîner; en général, ces extrémités font dix fois
plus grandes que les inférieures, & en tout quatre
fois plus longues *que le corps entier de l’animal. Ge
font des pattes ailées, ou des efpèees de. mains ,
dans'lefquelle? on diftingue feulement un pouce
court & ifolé , ](i) & dont.les quatre autres doigts.,
très-longs, ne peuvent agir qu’enfemble, & n’ont
point de mouv|emens propres. Les os de ces parties
font réunis pàjr une membrane (n c * $79.-,)^ qui eft.
un prolongement de la peau. Cette membrane
couvre les bras & les avant-bras; elle forme les.
ailes ou ïes mains de l’animal', & elle enveloppe
en- même-temps les extrémités inférieures & la
queue. ( Mrs Buffon , Daubenton., Erxleben,
V. D. Slc.) ;
Les ailes-pieds ont la poitrine tçès-large 8c le cou
volumineux ; ils ont la tête1 très-difforme, principalement
par la grandeur des oreilles , & par des
appendices cutanées de diverfé figure qu’on trouve
auprès des narines. Dans quelques efpèees, le nez
eft à peine apparent ; les yeux font enfonces très-
près de lia conque de l’oreille, St ils fe confondent
avec les joues. Dans d’autres, les oreilles font aufii
longues ique ie corps ; ou bien les appendices cutanées
dont nous -venons de parler ont la forme
d’un fer ; à cheval, d’une feuille , d’un fer-de-
lance, 8ic. ; plufièurs ont la tête furmontée de
quatre oreillons ; toutes ont les yeux petits, ôbf-
curs 6c couverts par les poils ; le nez, ou plutôt les
nafeaux font informes; la gueule eft' fendue de
l’une à l’autre oreille.. ( Buffon , Daubent on , Erziehen
, V .D . , &c. ) jv '
Tous les ailes-pieds font des animaux noâurnes ;
ils fuient la lumière ; ils n’habitent que les lieux
1 ténébreux, d’où ils fortent feulement pendant la
nuit, 8c ils y rentrent aù point du jo u r , pour
demeurer colés contre les murs, aux voûtes 8c aux
parois dés foüterrains.
Dans les climats très-chauds, ces animaux s’accrochent
aux branches des arbres;ponr fé.repofer :
• ils font engourdis pendant l’hiver dans les pays
froids ; les uns fe recouvrent de leurs ailes j comme
‘d’un manteau ; ils s’accrochent par les pieds à la
voûte de leurs foüterrains,., 8c ils demeurent ainfi
fuspendus. Les autres fe retirent dans des tro.us; ils
■ font toujours en affez grand ' nombre pour fe défendre
du froid ; tous paflent l’hiver fans fe mouvoir;
ils fe réveillent au printemps, 8c ils fe cachent
de nouveau vers là fin de l’automne.
En général, vtoùs les vifqères des ailes -pieds,
font femblables à ceux des quadrupèdes, principalement
là ceux dé la noétùle & de la rouffette.
Voye\, ci-deflùs, la defeription anatomique de ces
deux efpèees.
.On trouve fept efpèees de ces animaux dans
nos clirfiàts( M. Daubenton. ) ; les aûtres;efp'ècès font
étrangères^; très-nombreufes; elles diffèrent beaucoup
entre elles pour la grandeur. levais rapporter les di-
menfions des principales parties du corps de plufièurs
.de ces efpèees ; on pourra facilement les^ comparer
avec, celles de la rouffette, de la feuille, 8c des
autres quadrupèdes dont j’ai publié la defeription
<anatomique dans cet ouvrage.
(à) La céphalotte diffère de la pKipart des antres efpèees d’aile-pieds par le pouce de la tnàin, qui eft très-long,
êc quj ©ft «ni à la membrane d« l’aile. {Erxleben,).