
Ruminans,
des filets mous dans la parotide & dans les petites
glandes placées autour de la langue. (E .H . Weber.)
Il en donne auifi un qui pénétré dans la caille
du tympan. .
Son rameau de communication avec le ganglion
cervical inférieur eft réuni très-diftinéfement
avec le nerf pneumo-galtrique, & renfermé dans
la même gaîne pendant une partie défon trajet le
long du c o u ..
Il n’y a point de ganglion cervical moyen.
Le ganglion cervical inférieur tient lieu des
deux premiers ganglions thoraciques.
Il fournit deux nerfs cardiaques. (E. H. Weber.)
76$. Les p/èxus card’aques. Un très-fort plexus,
formé par les quatre ganglions pectoraux antérieurs,
du côté gauche feulement, gagne le ventricule
correfpondanc du coeur, & répand dans fa
fubllance de grolîes branches qui ne luivent point
j a toutla diitribuuon des artères..{Idem. )
770. Lz nerf fplancknique. 11 ne fe détache qu’à
la hauteur de la douzième côte. ( Idem. ) ■
S e c t i o n s e p t i è m e .
799- La caroncule lacrymale & la membrane nyc-
t h ante. On obferve quelques poils fur la caroncule
lacrymale, & la membrane ny&itante .eft
bordée dè noir (1).
800. La glande lacrymale & fes conduits. Ceux-
ci varient en nombre, de i'e p t à dix, & s’ouvrent
le long du bord libre de la paupière fupérieure.
( J. G. Volckamer. )
La glande de Harderus eft lïtuée dans l’angle
interne de l’orbite & d'une confiftance ferme.
802, 803 & 804. Les voies lacrymales. Elles
e Mitent comme dans l’homme, c’eft-a-dire, qu'on
trouve des points & des conduits lacrymaux, un
fac lacrymal & un canal nafal.
813* Le glooe de l'oeil en général, fa forme. Son
,axe eft à Ion diamètre tranfveife : : 2 0 :2 1 .
( Cuvier.)
Sa hauteur eft à fa largeur : : 37 : 28. {Idem.)
L ’axe dei'oeilétant fuppofé 1, l’efpace que.l'hu-
meuraqueufe occupe fur cet axe elt de^-j celui du '
cryftaliin eff de ; & celui de l'humeur vitrée,
de . ( Idem. )
La pefanteurfpécifique de l ’humeur aqueufeeft
de mille5 de l’humeur vitrée, de mille le ize; du
cryftallin entier, de onze cent quatorze; de fa I
p-rtie extérieure; de mille foixante-dix5 de fon
n -yau, onze cent foixante. ( Monro.)
Le rayon de la courbure antérieure du cryftallin
eft de 0,025 ; celui de fa courbure poftérieure.
(1) J. G. Volckamer, Exercitatio an atomic a in capite vi-
fulino peracia. (Voy. Ephemer. Germanic. Acad. not. Curiof.
Pec. I f , anno VAppend, page i 35.;)
de 0,021 ; l’axe de l’humeur aqueufe eft de 0,006 ;
celui du cryftallin eft. de 0,014; celui du corps
v itré , de 0,017. (Letit, Monro, Cuvier.)
814. La cornée vanfparente. Son diamètre tranf-
| verial èit à fa hauteur : : 27 : 23 (Cuvier), en
! forte qu’elle eft plus large que longue ; elle eft
àuflfi un peu plus étroite du côté du nez. Elle fe
glifle obliquement fous le bord de la fclérotique,
comme chez l'homme.
. 8t8. Le tapis. 11 eft d’un beau vert-doré, changeant
en bleu-cëlefte.
820. Les procès ciliaires. Leurs bords libres font
véritablement frangés.
821. L'iris. Ses fibres mufculatres, rayonnées
& circulaires, font très-apparentes.
822. La pupille. Elle eft tranfverfàlement ob-
longue.
827. Le cryftallin. Par l’effet de la coétion ou
par la macération dans l alcohol, le cryftallin le
divife en une multitude de lames emboîtées toutes
lerunes dans les autres, & d'autant plus difficiles
à léparer qu’on fe rapproche davantage du cëntre.
Ces lames fe divifcnt elles-mêmes en fibres
rayonnantes, extrêmement fines, qui viennent de
deux centres litués aux deux extrémités de l'axe,
comme les méridiens viennent des deux pôles fur
les globes géographiqu s. (Cuvier.)
S e c t i o n h u i t i è m e .
838. Le conduit auditif externe, fa direction. Il
fe porte directement en dedans, en remontant
un peu.
849. La fenêtre ronde. Son étendue eft double de
celle de la fenêtre ovale, dans le veau. (Cuvier. )
060 & 861. Les rampes du limaçon. La rampe
veftibulaireeft plus'grande que l’autre ; niais eelL-
c i, en approchant de .a fenêtre ronde, s évafe&
devient à fon tour plus large. ( Cuvier. )
S e c t i o n n e u v i è m e .
868. Le ne[ en général. ( Voye^ les généralités. )
’ 869. Ses cartilages; Ils font analogues à ceux du
mouton.
. 870. Ses mufcles. ( Voye[ auffi I’hiftoire du
mouton. )
872. Les finus des fojfes n afales. Ils font très-
étendus, fe prolongent inférieurement au-delîus
des dents molaires, dans la voûte du palais, autour
de l’orbite, montent vers le chignon, fe propagent
dans les racines des cornes, & s'étendent.
en arrière jufque dans les oondyles de l’occipital•
Rutn.
Ils font, de chaque côté, au nombre de cinq ,
complètement féparés par des cloifons en partie
offeufes, en partie membraneufes, & qui ont
chacune une ouverture particulière de communication
avec la fôffe nafale correfpondante. L s
deux plus grands de ces finus font le fupérieur &
l’inférieur; les trois autres, beaucoup plus petits,
font fitués fur le front & au pourtour de l'orbite.
Le finus maxillaire ou inférieur eft divife intérieurement
par une cloifon incomplète en deux
portions ; Tune, externe, s’étend 5au-dëffus des
dents molaires; l’autre, interne, fe propage dans
la voûte du palais : ce finus fe prolonge dans la
groffe éminence que l’os maxillaire envoie dans
le fond de l'orbite. Son ouverture dans la narine
eft large & oblongue.
Le finus fupérieur ou épicranien offre une multitude
de compartimens irréguliers.
Sur fes côté’s & en devant, font les finus fus-or-
bitaires, au nombre de fix, trois de chaque côté.
Tous ces finus, l’épicranien & les fus-orbi-
taires, s’ouvrent dans la narine par des ouvertures
rondes fous les lames repliées de l’ethmoïde.
L’ouverture gutturale des narines forme une
efpèce de canal oblong qui s ’avance dans l’arrière-
bouche & correfpond à la glotte.
• S e c t i o n d i x i è m e .
875. Le goût en général, la langue, &c. ( Voye\
ci-après à l’article de la digeftion. )
S e c t i o n o n z i è m e .
876. La peau ep général. De tous lés quadrupèdes
domeftiques, le boeuf eft celui dont l'enveloppe
cutanée préfente le plus d’épaiffeur & de
force.
883. Les poils. Il y a bien moins de variétés
dans les couleurs de ces poils que dans ceux des
chevaux; mais les vétérinaires en défignent les
nuances à peu près par les mêmes termes* lorf-
qu’ ils font applicables.
La couleur la plus ordinaire, & par conféquent
la plus naturelle des taureaux, eft le fauve. Souvent
cependant elle fe trouve mêlée avec le noir ou
le blanc, & il n’ eft point du tout rare de voir de
ces animaux entièrement blancs ou entièrement
noirs.
Il y a des boeufs & des vaches bais, bruns,
rouges ou roux , bruns, gris & mouchetés ou
pommelés. On peut dire en général qu’ils ont
toutes les teintes de fauve, & que cette couleur
fe trouve avec le blanc, le brun & le noir,
par taches variées, fans aucune règle confiante.
( Daubenton. )
En général les poils des boeufs font plus doux
& plus fouples que .les crins du cheval. On obferve
un épi au milieu de leur front, & fouyent
Syft. Anat. Tome III.
n ans, 28g
les poils qui couvrent la partie fupérieure du cou,
à égale diftance à peu près du garrot & de la tête ,
font hériftés fur une ligne tranfverfale.
884. Les fabots. Ils font analogues à ceux des
autres animaux ruminans.
885. Les cornes. Elles font formées de fibres
d’ une fubftance analogue à celle des poils, qui
femblent agglutinés d'une manière très-folidepour
les former. Ces fibres font longues, ferrées, &
forment des cornets alongés, enchaffés les uns
dans les autres.
Ces cornes varient de forme & de dimenfions
fuivant les diverfes races de boeufs. Quelques-
unes en font entièrement dépourvues.
La race du boeuf galla ou fanga eft: célèbre
dans toute l’Abyffinie par la grandeur de fes
cornes. Bruce en a parlé le premier & a attribué
ce prodigieux accroiffement à une maladie. Récemment
, M. Henry Sait (1) a publié des détails à ce
fujet; il a vu une corne de cette efpèce qui avoic
quatre pieds environ de longueur & vingt-un
pouces de circonférence à la bafe. Il en a dépofé
une paire dans le Mu fée du Collège des Chirurgiens
à Londres, & une autre dans le cabinet du
lord Valentia à Arley-Hall. L’animal qui porte
des cornes fi extraordinaires n’ eft pas plus gros
que tous ceux du même genre, & la femelle en eft:
tout auffi bien pourvue que le mâle.
Les boeufs de Buenos-Ayres font également
remarquables pour le volume de leurs cornes.
On connoît l’âge des boeufs par les cornes auffi
bien que par les dents. Au troifième mois de la
conception, lorfque le foetus de la vache eft:
encore renfermé dans fes enveloppes, l’os frontal
cartilagineux ne préfente aucun indice des
cornes qu’il doit porter par la fuite; vers le
feptième, devenu en partie offeux, il préfente
dans fes deux portions un petit tubercule qui
paroît produit par le foulèvement des lames offeufes
; bientôt ces tumeurs fe manifeftent-d’une
manière plus marquée; elles foulèvent la peau
qui devient même calleufe en cet endroit: plus la
tumeur va croiffant, plus la callofité durcit; elle
devient enfin corne en s’alongeant : c’eft une
forte de gaîne qui recouvre le prolongement
offeux du frontal. Entre cetfe gaîne & l'o s , font
des ramifications nombreufes de vaiffeaux fan-
guins deftinés à la nourriture de la portion offeufç.
( Cuvier.)
A l'âge de trois ans, les cornes tombent également
au taureau, au boeuf & à la vache, & font
remplacées par d'autres cornes qui ne doivent
plus tomber: celles du boeuf & de la vache
deviennent alors plus groffes & plus longues que
celles du taureau; l’accroiffement de ces fécondés
(ï) Voyage en Abyfinie, entrepris par ordre du Gouvernement
britannique, 8c exécuté dans les années 1809 8c
1810, tome I, page 33a.
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