
F O N C T I O N - S I X I ÈME .
L i s s é c r é t io n s .
S e c t i o n s e c o n d e .
1094. Les capfules furrênales. Dans le coa ti, elles
font alongées & cylindriques, & ont un finu$ tout
auflî marqué que celui des reins. ( Cuvier.')
Dans ce même animal, elles font compofées
de trois fubftances, une grife, formant le noyau,
entourée d’un ruban brunâtre, qui eft lui-même
enveloppé d'un ruban plus large & d’un blanc-
jaunâtre.
I l o i , 1104. Les reins en général, leur pofition a
droite & à gauche, &c. Les reins font très-épais, &
leur finuoficé eft peu profonde. Ils paroiflent à
peu près globuleux dans le coati. (Cuvier. )
Le rein droit étoit plus élevé que le gauche, de
la moitié de la longueur, dans le coati diflequé
par Daubenton, & d’ un quart de fa longueur dans
le raton mâle.
Dans le même raton mâle, les reins avoient un
pouce neuf lignes de longueur , quatorze lignes
de largeur , & un pouce d’épaiffeur. Ceux du
coati femelle étoient longs de quatorze lignes,
larges de huit lignes, & épais de fix.(Idem.)
I ic 8. La fubfiance corticale des reins. Dans le
coati, elle a.la moitié du diamètre tranfverfal du
rein, compris entre l’échancrure & le point op-
poié de fa furface. (Cuvier.)
1 110. Les mamelons, leur nombre. Daubenton
n’en a trouvé qu’ un feul dans chaque rein du
raton.
II y en avoit quatre dans le coati.
I l 16 & 1 128. La veffieen général, fa forme, fes
différences- dans le mâle & dans la fimelle, &c. La
veifie du raton a une forme ovale ; elie avoit fept
pouces neuf lignes d’étendue dans fa grande circonférence
, & fix pouces trois lignes dans fa
petite circonférence, chez le fujet obferve par
Daubenton.
Dans le coati, la grande circonférence de la
vefiie étoit de fix pouces dix lignes, & la petite
çirconférence de cinq pouces trois lignes. (Daub.)
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1 129. Les glandes & les fécrétions particulières a
certains animaux. On trouve de chaque côté de
l’anus, dans le raton , comme dans la fouine, dans
la marte, & c . , une grande crypte ou fac glanduleux
, qui contient une matière épaifle, jaunâtre
& d’ une odeur très-forte. Cette glande s’ouvre
fur le bord de l’anus, par un conduit très-long.
( Perrault & Daubenton.)
F O N C T I O N S E P T I È M E .
JL A G É N É R A T I O N .
11 JO & 1131. Les fixes en général, temps auquel
les mâles & les femelles f i recherchent. Suivant
Erxleben, la femelle du raton met bas au mois de
mai. Blanquart-des-Salines en avoit une qui entroit
en chaleur au commencement de l’été dans notre
climat. Le befoin de trouver un mâle duroit plus
de fix femainesi pendant ce temps, tout lui dé- ,
plaifoit, à peine fe nourriffoit-elle : cent fois par
jour elle paflbit entre fes cuifles fa queue touffue,
qu’elle faififfoit avec fes dents, & quelle agitoit
pour frotter les parties extérieures de la génération.
( Buffon, Supplément III, pag. 217.)
S e c t i on p r emi e r s .
1134. Le firotum. Il y avoit un pouce & demi
de diltance entre l’anus Ôc le f e r o t um& quatre
pouces trois lignes entre le ferotum & l’orifice du J
prépuce, chez le raton. (Daubenton.)
1 1 39 , 1 1 4 0 , 1 1 4 1 , 1 1 4 2 , 1143 & 1144. Dr
- tefiicules en général, leur fituation (n°. 1134) , leur
forme, leurflrufture, &c. Les tefiicules du raton
dont nous avons rapporté les dimenfions, étoient
prefque ronds -, leur fubftance intérieure avoit une
couleur jaunâtre & un axe dans le milieu. On pou-
voit tirer de longs filamens de cette fubftance,
avec une pince. Dans ce fujet , les tefiicules
avoient un pouce dix lignes de largeur & huit
lignes d’épaiffeur.
L’épididyme étoit long de deux lignes, & épais
de deux tiers de ligne.
1145- , I I4 9 , 115° y 11 P > I I p &■ IIJ3. L
\ canal déférent, les véficules féminales en général, leur
fituation , leur ftrufture , leur rapport avec le conduit
déférent, avec laproftate & la vefiie. Suivant Perrault,
les véficules féminales font'au nombre de quatre,
deux de chaque côté; il dit qu’ elles font très-
longues, blanches à l’extrémité, & qu’ elles fe
terminent chacune par un conduit ou par une
efpèce de col étroit, qui s’ouvre dans l ’urètre.
Perrault ajoute que les proftates ont un conduit
femblable, & que ces fix conduits abo»tifl=nt,
avec ceux des canaux déférens, à trois mamelons,
au travers defquels ils s’ouvrent tous dans l’urètre.
Dans le fujet que Daubenton a décrit, &: dont
nous avons rapporté ci-deffus lés dimenfions, la
forme & la ftruéturedes organes précédens étoient
très-différentes. Ce qui pourroit donner lieu de
croire que le raton diflequé par cet anatomille
n’étoit pas de la même efpèce que ceux qui ont
été examinés par Perrault, ou que ces organes
n’étoient pas développés; On trouvoit dans cet animal
un corps glanduleux qui embrafloit l’urètre
à l’endroit de l’ infertion dés canaux déférens.
Mais ce corps, dit Daubenton, étoit très;com-
paéte, & il refîembloit plus à une proftate qu'aux
véficules féminales, de forte que les canaux déférens
qui étoient volumineux dans i’étèndue
d’environ un pouce & demi près de la vefiie,
paroiffoient tenir lieu des véficules féminales;
Toutefois
Toutefois, ajoute Daubenton, îoiTquon expriment
les corps glanduleux dont nous.venons de
parler, il-en fortoit un fluide épais & jaunâtre,
femblable à la liqueur féminale de la plupart dès
autres animaux.
Dans ce fujet, les canaux déférens avoient fix
pouces dé longueur, leur diamètre étoit d’un tiers
de ligne dans la plus grande partie de leur étendue,
& d’ une ligne un tiers près de la vefîie.
De même que dans l’ours & le blaireau, les^
parois de ces canaux, après s’être.épaiflies peu à
peu, chez le raton, fe foudent & fe confondent
entr’elles, & femblent ne plus former qu’ un feul
corps glanduleux, tandis que les cavités relient
féparées.
1114. La verge engénéral. Dans le même fujet,
la verge avoit trois pouces de longueur depuis
la bifurcation du corps caverneux jufqu’ à l’iofer-
tion du prépuce. Sa circonférence étoit de dix
lignes i il y avoit de chaque cô té , fous la verge,
un cordon tendineux affez gros, qui aboutifloit à'
l'anus. ( Daubenton. ) En général, cet organe efl
courbé en S. ( Cuvier. )
11(3.3. Le gland. Il eft compofé d’ une fubftance
cellulaire qui reflemble beaucoup à cel’e du
gland des chiens, quoique plus molle. (Daubenton. )
Cette fubftance adhère à un os dont l ’extrémité
antérieure eft prefqu’ à découvert , & terminée
par deux tubercules femblables aux condyles du
fémur de l’homme j de forte que le gland eft partagé
en quelque forte en deux pointes, entre Ief-
quèlles eft un fillon où fe trouve l’orifice de l’urètre.
Cet os s’étendoit prefque jufqu’ à la racine de
la venge. ( Perrault & Daubenton. )
Le gland avoit un pouce fept lignes de longueur,
& un pouce de circonférence dans le fujet dont
nous avons déjà parlé plufteurs fois. (Daubenton.)
1167. La glande profia te, les glandes de Cowper.
( Voye£ nos. 1145, 1149 & fuiv. ) Les glandes
de Cowper manquent dans le raton, (Cuvier.)
1177. Vos de la verge. ( Voyeç n°. 1163.) Remarquons
que cet os eft courbé en S , & imprime
à la verge fa forme.
1178 & 1180. Le fluide féminal & celui de la
proftate. ( Voyeçnos'. 1 1451 149 & fuiv.)
S e c t i o n t r o i s i è m e .
Ilo é. Le fix e féminin en général. ( V^oye^
P0?. 1130 & 1131.)
H90. La vulve ou pudendum. La vulve, dans.le
coati a forme une fente tvanfverfale qui avoit une
ligne & demie de longueur dans l’individu diflequé
par .Daubenton, •
1193 & 1200. Le clitoris en généralle gland du
çlitoris. Le clitoris étoit très-apparent, & fitué
Syft. 4-nqt. Tome III.
i fous le milieu de la lèvre antérieure de la vulve.
Son gland étoit terminé par un difque qui le dér
bordoit dans toute fa circonférence. ( Idem. )
12O4. Le méat urinaire. Dans le coati, il eft
percé au centre d’un bourrelet liffe & uni. (Cuvier.)
1213. Le vagin en général. Il avoit un pouce
fept lignes de longueur. (Daubenton.) On trouve
fur les parois de cet organe, des tubercules qui
forment une efpèce d’anneau à l’endroit-de l’orifice'de
l’urètre. (Idem.) Un repli moins large que
celui qui exifte dans l’ours brun, fépare, dans !e
coati, aufli exactement la cavité du vagin & celle
de la vulve, que les cavités du vagin & de la matrice
font féparées dans d’autres mammifères.
( Cuvier. ) ■
T222 , 1234 & 1240. La matrice en général, les
'cornes & les trompes de la matrice.
- Le col & le corps de la matrice , pris enfemble,
avoient fept lignes de longueur & de circonférence.
Les cornes utérines étoient longues de deux
pouces dix lignes ; elles étoient dirigées en ligne
droite.
Les trompes parcouroient une ligne courbe de
la longueur de huit lignes. (Idem.)
1246. L'ovaire en général , fa forme, &c. Les
ovaires avoient une forme ovale 5 ils étoient longs
de trois lignçs, larges d’une ligne & demie, &
épais d’une ligne. (Idem. )
S e c t i o n q u a t r i è m e .
1233. La parturition. G’ eft au mois de mai que
le raton femelle dépofe fes petisdans les creux des
arbres, •
Se c t i on c i n qu i ème .
1237. Le nombre des foetus. II eft de deux ou de
trois. (Erxleben y Buffon.)
F O N C T I O N H U I T I È M E .
L a l a c t a t i o n .
1303, I 304 & mamelles y leur poW
fition y &c. .Le coati a fix mamelles placées fur le
ventre.
Il en eft de même du taxon. ( Cuvier. )
F O N C T I O N N E U V I È M E .
mfj A N U T R I T I O N .
S e c t i o n p r e m i è r e ,
1321. Les alimens en général. Le raton fe nour*
rit d’oeufs, & chafle aux oifeaux. Il ne mange
V v v