
Elle rettemble beaucoup $ la tàupe,- prîtacipaie-
»ent par la tê te ; 'mais elle eft beaucoup moins jj
trapue, & elle eft encore.plus petite. que la fouris.
i Buffon. f . . . , . 1
•M. Daubenton a examiné principalement. trois J.
individus de cette «fpèce. L ’un lu i a fend pour la :
deferiptioà des vifeères. B a déterminé kir le fe- i
tond les dimenfions des parties extérieures. Le j
troifième a fourni ie fquelette qu’on garde au j
cabinet du jardin national des plantes., & dbnt J
M. Daubenton a aufli publié les dimenfions ; i 5
ce fquelette a, deux pouces ôc demi, de longueur,
depuis le bout de la mâchoire Supérieure,
jufqu’à. l’extrémité inférieure des os-. pubis.. La |
tête eft longue de huit lignes 6c demie depuis
l’extrémité des mâchoires jufqu’à l’occiput ;.6c die
a dix lignes 6c.. demie de circonférence* dans fa jj
région la plus large , fur le fommet.— L e premier
fujet nefoit deux gros quarante-fix grains, il avoit J
deux pouces 6t dêmï de longueur depuis fextré- {*
mité du mufeau , jufqu’à l’anus3 6c le ‘ fécond
deux pouces onze lignes. Dans ce ïbcond fujet, la
circonférence du corps étoit de quinze lignes dans !
la région du cou, d*ün pouce $C demi fous lés
bras, &c d’un pouce.,cinq, lignes au-deflus des
hanches ; la., queue étoit longue d’un pouce & '•
demi. La tête avoit onze lignes & demie de
longueur, depuis le bout du mufeau jufqu’à l ’occiput
; fa circonférence étoit d’un pouce quatre
lignes entre les.,yeux. 8c les oreilles ,. de huit lignes
dans la régrcm/du -mufe au , fur le bout de-la lèvre !
inférieure, ôc de trois lignes à l’extrémité du mufeau.
11 y avoit un .demi-pou.ee de diftance entre \
Ifc bout du mufeau 6c l ’angle interne de l’oeil , &
trois lignes, d’intervalle entre les angles internes
des yeux. L ’extrémité fupérieure étoit longue de
cinq lignes depuis le coude jufqu’au poignet, 3c
de trois lignes & demie depuis le poignet jufqu’au
bout des ongles. L ’extrémité inférieure avoit -cinq ■ ,
lignes ÔC demie de longueur, depuis le genou
jufqu’âu talon , & fix lignes depuis le talon juf-’
qu’au fommet fies ongles. Les plus grands- tmgles
etoient longs de trois: qaar-es de ligne , & feulement
larges, d’un, fixieme de ligne à leur bafe.
En général , -tous les vifeères reflemblent entiè-
a=etnentà«eux du grefeerou de la mufaraigne:’ d’eau.
ffoye^ ci-après l ’àrticle du Gr Eber.
F O N C T I O N P R E M I E R E .
O s s ar f t-c a r 1 0
f t ç î ï O N P R E M I E R E..
1 & 2. latt i s en général. Le fquelette ne diffère
de celui du fxreber que par lagrandeardes os ôc des
dent» (dont le volume eft plus considérable dans ce
dernier, animal ) & par le nombre des vertèbres
coccygiennes, qui eft feulement de. dix-fept dans
la mufaraigne.
21 y 2 2 , 23 & 24. ' Les dents. Elte# reflmbiéntl
beaucoup à celles de la taupe. { Buffon ) ôc priuJ
cipalement à celles du Gr.eber , comme nous avons
ditei-deffus..
67 ôc 84.I Les dpïgts , leur nombre. La mufaraigne
a cinq doigts à chaque main 8c à chaque pied.
£ MM. de Buffon. & Daubenton. )
F O N C T I O N D E U X I E M E .
L R R L T A B I L T T JS.
223. Particularités relatives À la marçht & aux ;
mouvement,. La mufaraigne eft beaucoup moins
agile que la fouris ; elle court mal. ( Buffon. )
F O N C T I O N Q U A T R I E M E .
S E N S I £ I # J T 4v
S i c XI-O.N PRE MIE-R E ET SEC O'NBÎ;
538 & é o l . Le cerveau & U cervelet en général ;
leur poids. Le cerveau pefoit deux grains.fiedemi,
•8c le cervelet un grain, f M. Daubtntoii. f
S e c t i o n s i p t i e m ï .
7846c 785. lait- vut. # les yeux tn générât, lin,
mufaraigne voit mal ; elle a les yeux, un peu plirsJ
grands que ce.ux de la taupe., mais ils font cachés!
également par Tes poils , de forte- qu’on les apper-
.çoit très-difncilement. [M M . de Buffon ,Daubenton}
Erxhbtn 3 8ce. )
Dans, le fujet quç M. Daubenton a examiné, Ies|
yeux a voient un tiers de ligne-de diamètre.
S E; C T 11 O N H U I T I E ME .
833. Vanillé externe en général. Les oreilles J
font rondes & très-courtes. (M,.Daubenton.) Dans!
l’individu dont nous avons parlé ci-deflus, elles!
avoîent deux lignes de longueur, 8c cinq lignes!
de largeur à leur b afe,, mefure prife fiir leur!
courbure -extérieure,.
S E C T I O N- N E U V T. E M E..
868.. JLt neÇf II eft beaucoup plus long que les!
mâchoires, comme dans la taupe ; 8c il reffera-j
ble aufli un peu au mufeau du cochon. Les ou-1
vertures des narines font fituées de chaque eèté J
an milieu de deux petits tubercules.
S E e T I; O N O N Z I Ë M E..
883. Les diverses fortes de.poils. En général, la!
couleur, de là mufaraigne eft d’un brun mêlé de J
roux \ mais il' y en a anlft de cendrées , .de-prefque S
noires, & toutes font plus ou moins blanchâtres :
fous le ventre. ( Buffon. )' Suivant M. .Daubenton J
lé-poil dè là hiufataigne eft plus lin , plus doux I
& plus 'court que céiui'de la fouris 3-mais iLeft l
plus bx-un fu r la tête , & dans la . région fupé-1
heure ou poftéiieure du corps ,.6c d’vyi gris plu» :
foneé en deffott» ou en devant. Tout les poils font
-d e c o u le u r c e n d ré e d a n s f a p lu s g ra n d e p a r tie
leur longueur; leur pointe eft brune “ ';e
^rès-légère teinte de fauve dans les régions n -
rieur« gt krérales «le la tête Sc du cerps. Ot
d'une couleur grife & jasoàtre dans Sa regwn
«érieure ou inferieure, depuis Je bout, de la B»-
«hoire inférieure jufqH’à l ’extrémité de «I
.qui n’eft pas plus couverte de poil qse celle du
vCamp^gnol. • _ , . . f
"f Les oreilles font nues , (M . Daubenton r } amu
*oue les doigts, ( Erxkken. )
les foetus i leu r nombre i U plagenta^Scc. La tnufa-
r^igne produit en grand nombre, autant, dit-on ,
que la fouris , mais moins foyvent. ( Buffon. ) bui-
vant Erxleben, les ventrées fon,t de quatre ou de
fix petits. . .. . .
M. Daubenton a ouvert deux femelles pleines,
l ’une le 12 avril, l’autrç le 10 juin. Il-a trouvé dans
la première trois foetus dans la corne utérine du
côte droit, & deux dans la eorne gaucho ; la fécondé
femelle avoit fix feetus, trois dans chaque
corne de la matrice. ?ls avoient cinq ou fix ligne*
depuis l’anus jufqu’au fommet de la tête. On dit-.
R e s p i r a t i o n .
|| p^7«,Xé diaphragme. Il n’a point de centre nerveux.
( M. Daubenton.. )
§ 94?- La voix y fis particularités. L.a mufaraigne
a la voix beaucoup plus aigue que fa fouris,
i Buffon. |
F O N C T I O N S I X I E M E .
D i g e s t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
,I 944. Les lèvres. La fupéjieure eft beaucoup plus,
baillante que Tioférieure. ( M. Daubenton. )
^ S e c t i o n s s i x i è m e & s e p t i è m e .
I 9 p6,9 9 7 , 998 & iox-2. Vefiomac 6f le canal
inteflinal en général. L’ eftomae & les inteftins font
à proportion un peu plus larges & plus longs que
ceux du greber. ( Ibidem. )
S e c t i o n s n e u v i e m e fie d i x i e m e.
I 1046 , 1047 & 1068. Le foie &da rate ça général.
Dans le fujet que M. Daubenton a examiné ,
îe foie pefoit dix-fept grains 6c la rate trois grains.
F O N C T I O N S E P T I E M E .
l e s S é c r é t i o n s .
S e c t i o n t r o i s i £ m e.
la 29. Lef f ter étions particulières à wt&nf animaux
, comme la. fecrétton du mufe. La mufaraigne
a une odeur forte, qui jeflemble un peu à
«elle dii mufe, 'mais qui eft très-défagréable.
( Buffon, ETxleben ; ôt£. )
J O N C T I O N H U I T I E M E .
G é n é r a t i o n .
S e c t i o n s q u a t r i è m e & c i n q u i è m e .
* 1131 , 1255 , 1257, I25^ & 1264. Temps ou
tes fextsfc recherchent ? J** y [es féilQ&s,
F O N C T X Q K JJ E U V I £ M &
JSf v. T R I T I O N.
S e c t i o n ? R e m * e r. e,
1303,1304 & 1303. Les mamelles en ginèral;
leur nombre » leur pofition^ & c. Les mamelles ne
font apparentes que lorfquelles font pleines de lait.
( M. Daukentan. ) .Elles font au nombre de fix ,
trois de chaque côté , fur la partie inférieure" du
ventre. ( MM. Daubenton & Erxhben. ) Les deux
dernières ou inférieures font à côté de la vulve.-
( M. Dç-ubtitton. )
S e c t i o n d e u x i a m e.
1318. Les alimens en général. La mufaraigne
mange du grain, des infectes 6c dçs chairs pourries,
( Buffon. )
ESPECE DEUXIEME.
I. e G r e b e r .
Le /RiRfafaiene d’eau. ■ B-jjj't j hift. nat. VIIÎ^
p?ge 6 4 , pl • IX, fig-
SaREX , ( Daubentoniï) caudd Jitdutcrï fibnudi,
corporc nigriçantc fubtus cinertp , digbtis xiliatis.
Erxlsbcn, ' fyft. regn, an, cl. I , 'g. 1 4 , efp. 5 ,
p. 114.
G É N É R A L I T É S .
L e G réber habite en France, (MM. Daubenton &
Buffon. ) & dans les autres contrées de l ’europe»
f Erxleb.en 6c Boddaert ) On le trouve à la fource des
fontaines , au lever êc au coucher du foleil ; dans le
jour il refte caché dans des fentes de rochers ou.
dans des trous fous terre, près des petits ruiffeaux,
(MM. Daubenton §c Buffon ; il eft amphibie à-peu**
près comme le rat d’eau » cqmSifi l’ondatra , 6cc.