
demie de longueur, Sc une ligne un tiers dans
son plus grand diamètre.
S e^ç t i O n s Xe & XIe.
1068 & 1876. La rate 6* le pancréas en général.
La position & la forme du pancréas. La rate
étpit rougâtre à Fintérieur - 8c dans fa furface.
Elie avoit huit -lignes de longueur & une ligne
dans fa plus grande épaisseur. Son diamètre écoit
de trois lignes à fon extrémité antérieure, &
de deux lignes dans le reste de fon étendue.
Elie pesoit un grain & demi.
Le pancréas étoit très-considérable ; fon épaif-
feur étoit d’une demi-ligne ; il s’étendoit tranf-
verfalement. fous l’eftomac depuis le duodénum
jusqu’à la rate. Son extrémité gauche étoit terminée
par deux petits prolongemens, l’un fupé-
rieur & l’autre inférieur. Le premier étoit fitué
entre Peftomac et la rate; le leco d fe trouvent
entre ce dernier organe & le rein.
F O N C T I O N S E P T I E M E .
L e s S e c r é t i o n s .
S e c t i o n d e u x i e m e .
i io i . Les reins en général. Ils avoiert trois lignes
& demie de longueur, deux lignes & demie de largeur
,’ & deux lignes d’épaineur.
1116 & 1128. La vejjit en général ; fa forme
dans les deux sexes , &c. La veflie eft à-peu-prè*.
ovale dans les deux sexes. Celle du male avoit un
un pouce fept lignes d’étendue dans fa grande circonférence,
& un pouce quatre lignes dans fa petite
circonférence. Dans la femelle , la grande circonférence
de cet organe étoit d’ un pouce cinq lignes,
& la petite circonférence de treize lignes.
S e c t i o n t r o i s i e m f.
1129. Les glandes & les sécrétions particulières'à
certains animaux. On trouve deux glandes dechaque
côté du rectum , près de l ’anus ; l’une eft ronde &
l’autre applatie ; cette dernière eft beaucoup plus \
vclumineufe que la précédente.
F O N C T I O N H U I T I E M E .
G é n é r a t i o n .
S e c t i o n s I e, IIIe, IV e & V e.
1 1 3 0 ,1 1 3 1 , ù B L 1x33, 114 3,
114 9 , 1 1 5 4 , 1 16 2 , 1163 , 1 1 6 7 , 1 177; 1186,
I I87 , II88 , II9O y Ï Î02, 1214^ I llÇ > V| 1223, 1223, 1235, 1247, 1255 , 1257, 1258 1
1264 & 12,75. Les fixes en général ; les parties extérieures
6* intérieures de la génération ; la gejlation \
les foetus ; leur nombre ; le placenta, &c. Les par- I
ties extérieures de la génération ne font point ap. |
parentes. On ne trouve au-dehors dans les deux
î'exes qd’une ouverture pour ces organes & pour
l’anus ; de forte qu’on ne peut diftinguer à l’extérieur
le mâle de la femelle. L ’ouverture dont nous
venons de parler, eft partagée par une cl oi fon en
deux cavités, l’une antérieure & l’autre poftérieure ,
à-peu-piès comme danslecaftor , dans Iagerboife ,
&c. La cloifon qui fépare ces cavités, eft moins
faillante au - dehors que les bords de l’ouverture
extérieure. La cavité poftérieure forme l’anus. Celle :
qui fe trouve en devant eft l’orifice du prépuce dans
le gréber mâle', & l’orificedu vagin ou de la vulve
dans la tèmej’e. ( Mr* Daubenton & F. D . )
Le mâle n’a point de fcrotum.
Les tefticules font prefque ronds : ils ont une cou-
leur blanchâtre à l ’extérrieur , 8c jaunâtre intérieurement.
Les canaux déférensfont très-étroits à leurs deux
extrémités , & très - larges dan* le refte de leur
étendue.
Les véficules fé min aies font très-minces , pria- •
cipalement auprès de i’u.ètre.
La verge & le gland font aplatis en devant
& en arrie.e. Le gland eft teès-Iarge & terminé par
un petit tubercule bjanc &. cartilagineux. Il a une >
eipèce de teuilletde chaque côté a fa bafe. CegfeuijJ
lets s’étendent fur une partie cie la face antérieure !
ou fupérieure du gland. L ’orifice de Fui être eft I
iitué lur la face antérieure du gland , près de fon
tubercule cartilagineux , entre des inégalités ou de
petits prolongemens qui bordent cet orifice.
L’ orifice de là matrice eft environné de petits
tubercules.
Les cornes utérines font courtes , à proportion de
la longueur du vagin. Elles touchent les ovaires.
Dans le gréber mâle, que M. Dauberiton a décrit,
la verge avoit cinq lignes de longueur ; depuis
U bifurcation des corps caverneux, jufqu’à l’infer-
tion du prépuce. Le gland étoit long de deux lignes f
& demie.
Les tefticules avoient trois lignes de longueur i
deux lignes & demie de largeur , & une li-ne &
demie ü’épaifieur.
Les canaux défér.ens étoient longs de treize lignes;
ils avoient une ligne d’épaiffeur, & une ligne &
demie de diamètre dans leur partie la plus large.
& un tiers de ligne de diamètre dans !a partie la plus large, il; avoient une petite tache jaunâtre dans le milieu.I
M. Daubenton en a plongé d’autres dans Peau tiède ; plufieurs fe font féparés du feapel, comme- les précédons, fans faire f
aucuns mouvemens fpontanés ; mais il y en a eu cinq ou fix qui ont nagé dans des directions contraires les uns aux
autres, par bonds réitérés, & affez précipitamment, à-peu-près comme les têtards. Ces corps en avoient la forme; car I
Jeur partie poftérieure étoit plus mince que l’antérieure , & elle étoit terminée par une queue. Ces corps font - ils une
efpèco de douves femhlables \ celles qu’on trouve dans le foie de plusieurs animaux, ou de petits vers p'ats du genre dtfj
véficulaires ( Tanta Hydatigèna,—Pallai. ) ?
V. D.
A-:?-: ■' ’* H / v;, H tei
' Les v éfic ttles féminalès a v o ien t c inq lignes & d e~
iimie. d e lon gu eu r , d eu x ligne s 8c d em ie d e la r -
rgueur & un e ligne d ’ épaiffeur.
L ’urètre étoit long de deux lignes.
| D a n s la fem e lle dont nous avons rap p o rté les
[dimenfions [V . G é n é r a l i t é s . } le v a g in a v o it
tro is lign e s & demie d e lo n g u e u r 8c trois lignes
(de c ircon fé ren c e .
I La matrice avoit une ligne & demie de circon-
Iférence. Le corps 8c le col de cet organe, pris
[enfemble j étoient longs d’une, ligne.
| Les cornes utérines avoient deux lignes de longueur
8c une ligne de circonférence. ,
i Les ovaires étoient longs de trois quarts de ligne,
^larges d’une demi-ligne , & épais d’un tiers de
p l i . i m lm
i L ’urètre avoit une ligne & demie de longueur. 1 La femelle du gréber met bas au printems ; elle
fjproduit ordinairement neuf petits. ( JBuffon &
%Erxlcbtn. )
;l M. D a u b en to n a ouv er t une fem e lle le 20 m a i ;
î l a tro u v é 5 foe tu s dans la c o rn e d ro it e de la matr
ic e & 4 dans la g au ch e : ils a v o ien t seu lem en t 4
lig n e s de lon gu eur d ep u is le som m e t d e la tê te ,
Jusqu'à l’o rig in e de la q u e u e ; m a is on diftinguosit
fpéjà les e xtrémité s , 8c les y e u x é toien t ma rq u és pa r
|des po ints no irs .
! Le placenta reffembîoit à celui du rat ; il-avoit
tuie ligne 8c demie de diamètre. ( M. Daubenton.)
F O N C T I O N N E U V I E M E .
N u t r i t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
I 1303 , 130 4 & 1305* Les mamelles en général ;
Leur nombre ; leur pofition Les mamelles ne font
apparentes que dans le temps de la geftation. Elles
Ȏtoient au nombre de dix dans le fujet dont nous
prenons de parler; elles étoient fituées fur le ventre,
Jcinqde chaque côté; les deux premières se trouvoierit
après des cartillages des faulîes - côtes, & les deux
Ëernières à côté de la vulve.
' E S P E C E O N Z I E M E .
L a M a r m o r e .
L a Marmotte du Ca p - de - Bonne-E spérance.
Bujfon y Supplément I I I , page 17 7,
pi. XXIX.
L a Ma r m o t t e b â t a r d e d ’A f r iq u e . Vof%
maer.
Cavia ( CAPENSis ) Lirtn. fyft. nat. X I I , I I I ,
page 123.
Cavia ( C a p e n s is - ) P allas y Mifceil. Zoolog.
page 34, pl. III & IV , fig. 5 , 13.
Cavia ( C apen s is^) ecaud.ua, dentibus primo-
ribus infrà quatuor. ErxUben, fyft. regn. an. el. 1 %
5 U , «fP- 3 > page 3 Î 2 - .
G É N É R A L I T É S .
L a marmore reîfemble beaucoup à la marmotte
par la forme extérieure du corps, principalement
parce qu’elle a le ventre-très-gros. {MM. P allas &
Vofmaer^f E lle à auffi un très-grand rapport avec
les animaux du genre du cochon d’inde, ( les fur-
K J parce qu’elle a les oreilles'arrondies &
nues ; parce qu’elle eft entièrement dépourvue de
queue & de clavicules, par lé nombre des doigts ,
6 parce qu’elle a le poil long & rude, à-peu-près
comme dans ces animaux : fa grande fécondité U
rapproche encore beaucoup du genre des furmurins,
( P allas. ) '
On trouve la marmore au Cap-de-Bônne-Efpé-
rarice, fur les montagnes ; elle habite entre les rochers,
ou dans des trous qu’elle creufe dans la
terre. ( MM. Vofmacr,_Pallas, Bujfon, E/lxeben,&ç.\
Eilë dort feuvent pendant la journée. {M. Vofma.tré)
Cet animal a le corps très-court , il eft même
moins long que dans les furmurins ; les extrémités
font auffi très-courtes ; les bras & les oui (Tes font
cachés fous la peau du corps;.les deux doigt*
du pied font réunis '( 1 ) enfemble jufqu’au-
près de leur fommet (Pallas.) , à-peu-prè*
comme dans le phalanger , dans le poto-roo, &c,
( V. D . ) Cet animal eft de la grandeur du lapin,
{M. Vofmaer.) ou de la marmotte. ( P allas. ) Il a
environ dix pouces de longueur ; ( ErxUben.)
M. Palias a déterminé les dimenfions des principales
jpaTties intérieures fur un mâle adulte :
II, a publié celles des parties extérieures , d’aprè*
deux autres fujets plus jeunes ( 2 ) , l ’un mâle 8c
.l’autre femelle. La plûpart des détails anatomiques
.contenus dans cet article, appartiennent à l’individu
adulte. La table qui fuit, offre les obfervations que
M. Palias a faites lur les dimenfions des parties extérieures
de ces trois individus.
Suivant MM. Vofmaer 8c Buffon , 1$ doigt externe de la main, ou lé quatrième eft auffi, . en quelque forte ,
^adhérent vu troifieme. ■ * 1 ^ n *
| (*> C« deux jeunes fujets étoient depuis long-temps confervés dans refprit-de-vic.
Syfi. Anat. Tome III. F