
S e c t i o n n e u v i è m e .
1046. Le foie. Il offre quatre lobes. Sa teinte
eft d’ un rouge-obfcur. ( Tyfon.)
10^4. La véficule du fiel. Elle manque. ( Idem ,
Cuvier i &c. )
F O N C T I O N S I X I È M E .
L i s s i c A i r 1 on s.
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1129. Les fécrétions particulières. Sur le dos,
près de la croupe, on remarque une fente de deux
ou trois lignes de largeur & de plusfcàfun pouce
de profondeur, par laquelle fuinte une humeur
ichoreufe fort abondante & d'une odeur très-dé-
fagréable ( Bujfon ) , quoique plufieurs auteurs
( Ray, Tyfon ) lui aient attribue le même parfum
qu'au mufc & à la civette. Cette puanteur annonce
de loin aux chaffeurs l’approche d'une
bande de pécaris.
Cette liqueur eft fournie par une mafie glan-
dule.ufe très-confidérable, iîtuée immédiatement
fous la peau du dos, ce qui n’exifte chez aucune
autre efpèce de mammifère. Cette .glande eft composée
de lobes & de lobules, dont les canaux excréteurs
fe réunifient à un orifice commun , qui
répond au fond de la fente dont nous venons de
parler.
F O N C T I O N S E P T I È M E .
L a g ê n i R AT 1 O N.
S e c t i o n p r e m i è r e .
1154. Le fcrotum. Il exifte.
1 141. La fracture des tefiicules. Elle eft des plus
ferrées, & l’on n’aperçoit point à l’oeil nu les
vaifteaux féminifères, comme cela a lieu dans le
: fanglier. { Tyfon.)
S e c t i o n q u a t r i è m e .
1254.« Lageftation. Le grand nombre de pécaris
que l’on obferve fait foupçonner que les femelles
font plufieurs portées par an.
S e c t i o n c i n q u i è m e .
1257. Le nombre des foetus. Les obfervateurs ne
font pas d’accord fur la quantité de petits que les
pécaris produifent à chaque portée. Bajon, chirurgien
de Cayenne ( 1 ) , prétend qu’ayant ouvert
plufieurs femelles pleines, il ne leur a jamais
trouvé que deux petits à la fois, un dans chaque
corne de la matrice.
F O N C T I O N H U I T I È M E .
L a l a c t a t i o n .
X303. Les mamelles en général. Elles font ail
nombre de quatre ou de fîx, toutes placées fur le
y entre.
F O N C T I O N N E U V I È M E .
L a n u t r i t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
1.318. Les alimens en général. Les pécaris fe
tiennent dans les bois, où ils vivent de früits fau-
vages, de racines & de graines. Ils mangent aufli
les ferpens , les crapauds , les lézards, qu'ils
écorchent auparavant avec leurs pieds. ( Bujfon. )
(1) Mémoires fur Cayenne, tome JI, pag. 180.
ONZIÈME
Rumincms. 349
ONZIÈME FAMILLE.
R U M I N A N S.
Animaux mammifères à deux doigts & à deux fabots feulement.
P R EM IE R GENRE.
C h a m e a u , Camelus 3 Linnæus.
Ras de cornes ; des dents canines très-courtes ; des
demi-fabots feulement i doigts réunis en dejfous
jufque prés de la pointe ; dos chargé de loupes
gr àijfeufes.
E S P È C E PREMIÈRE.
L e CHAMEAU, Camelus baStrianus 3 Linnæus.
L e cham eau . Buflfon, Hift. nat. tom. X I ,
pl. XXII.
Camelus baStrianus. C. tophis duobus.... Linnæus,
Syft. Nat. edit. X||£v| gen. 2 7 , fpec. 2.
Camelus baStrianus. C.... Erxleben, Syft. Regn.
anim. gen. 2 5 , fpec. 2.
ESPÈCE SECONDE.
L e DROMADAIRE, Camelusdromedarius, Linn.
Le d r om a d a ir e . Buflrbn, Hift. nat. tom. X I ,
pl. IX.
Camelus dromedarius. C. dorfi topho unico. Linnæus,
Syft. nat'. edit. X III, gen. 2 7 , fpec. 1.
Camelus dromedarius. C... Erxleben, Syft. Regn.
anim. gen. 25 , fpec. 1.
G É NÉ R A L I T É S .
L e d r om ad a ir e & le chameau font deux
grands mammifères de la figure la plus bizarre. Leur
lèvre renflée & fendue, leur long cou, la proportion
défagréable de leurs pieds & de leurs jambes,
leur tête petite, la faillie remarquable de leurs
orbites, leur queue courte leur dos chargé
Syft. Anat. Tome III.
d'une ou de deux grofîes boffes fort élevées ou
recourbées fur les côtés du corps, leur donnent un
afpeét extraordinaire à nos yeux. En examinant
ces animaux, on eft frappé de la brièveté de leurs
oreilles, de la longueur de leur mufeau, de la
manière dont leurs jarrets font tournés en dehors
& faillans en arrière, du volume de leurs pieds,
particulièrement de ceux de devant. Mais ils font
précieux par les fervices qu'ils nous rendent ; ils
font même indifpenfables pour les voyages où l'on
traverfe les déferts de fable de l'Afie & de l’Afrique
, que leur extrême fobriété les met à même
de parcourir fans de grands inconvéniens. ( Bujfon ,
Cuvier, Daubenton 3 &c. )
Ces deux animaux ne fe voient abfolument que
réduits à l'état de domefticité. Il paroît pourtant
qu’ il en exifte quelques individus fauvages dans
les grands déferts de l’Afie. (Pallas.) Le chameau,
quia deux bofles, eft très-répandu en Turquie,
en Tartarie , aux Indes , &c. Il eft plus grand &
plus fort.que le dromadaire; il préfère les terrains
humides pour marcher ; il s’y foutient fort
bien. Le dromadaire , originaire d’Arabie , à
ce qu’il paroît, eft multiplié aujourd’hui dans
tout le nord de l’Afrique, en Perfe, en Syrie, & c .
C ’ eft lui qui eft furtout utile dans les pays de
fable.
Le lait des chameaux eft très-utile aux peuples
qui les poffedent; leur chair eft également bonne;
leur poil peut être tiffu avec avantage.
Les quatre pieds font arrondis dans leur contour,
plats par-deffous, terminés par deux grands
ongles, placés l’un contre l’autre & recourbés en
deflous. La .plante des pieds eft divifée dans Ton
milieu par un fiilon longitudinal peu profond,
qui s’étend depuis l ’entre-deux des ongles juf—
qu’au talon. ( Daubenton. )
Le dromadaire diffère fpécialement du chameau
en ce qu’il n’a qu'une bofle 5 elle eft placée
fur le dos.
Dans un chameau décrit par Daubenton, la
longueur du corps, depuis le bout des lèvres jufqu’
à l'anus, étoit de...................... .... io p .ép .0 1.
La hauteur du train de devant......... 6 1 o
— ----------------------- — — d e rriè re ............. s 1 °
l i