8°. La parenthèse telle ( O D ‘F s) , désigne nn
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décroissement intermédiaire. La lettre O exprime
d abord que le décroissement a lieu par trois rangées
sur l’angle O , et que son effet est ascendant.
D ‘F a font connoître que pour une arête de molécule
soustraite le long du côté marqué D , il y a
deux arêtes soustraites le long du côté marqué F.
9°. Toute petite lettre comprise dans le signe
d’un cristal indique l ’angle ou le bord diamétralement
opposé à celui qui porte la lettre majuscule
de même nom sur la figure, où la petite
lettre dont il s’agit est omise comme superflue. II
faut excepter la lettre e qui se trouve toujours
employée sur la figure du rhomboïde , et qui
indique, suivant le principe, l’angle opposé à
celui qui porte la lettre E.
i o°. Lorsqu’un signe renferme deux lettres de
même nom, l’une majuscule, l’autre petite, avec
différens chiffres, les deux bords ou les deux angles
opposés auxquels répondent ces lettres , sont
censés subir chacun exclusivement la loi de décroissement
indiquée par le chiffre ajouté à la
lettre.
i i °. Toute lettre soit majuscule, soit petite,
marquée d’un chiffre qui a un zéro à sa suite, fait
connoître que le décroissement indiqué par ce
chiffre est nul sur l’angle ou sur le bord particulier
auquel cette lettre se rapporte.
D E M I N É R A L O G I E . i 35
Nous avons omis les applications qui seroient
nécessaires pour l’intelligence de ces règles, si
elles étoient présentées de premier abord, parce
qu’elles se trouvent déjà dans l’exposition développée
que nous avons donnée précédemment
des principes de la méthode, et dont la lecture
est censée avoir précédé celle de ces memes règles,
d e l a c r i s t a l l i s a t i o n
I N D É T E R M I N A B L E .
Lorsque les molécules cristallines disséminées
dans un liquide , éprouvent des obstacles qui
gênent leur tendance à se réunir conformément
aux lois de leur affinité mutuelle, les formes qui
résultent de‘ leur aggrégation n’ont plus cette
régularité qui se prête à une déterni; nation exacte
et précise. Leurs arêtes s’oblitèrent ; leurs faces se
courbent;■ leurs pyramides s’aiguisent. D e là les
cristaux lenticulaires, ou qui mutent la forme
d’une lentille; cylindroïdes, ou dont le prisme
est arrondi ; aciculaires, ou semblables à des
aiguilles, etc.
Si une multitude de petits cristaux indéterminables
sont si étroitement liés entre eux qu ils ne
forment plus qu’un seul corps, o n considère alors
ce corps comme un être particulier , et de là les
substances que l’on nomme s t r i é e s ; fibreuses, e te.
et qui sont formées par la réunion d une infinité