un second par les points B , C , D ; un troisième
par les points G , B , h , etc. ce qui est une manière
de diviser le cristal, analogue à celle que
l ’on emploie pour extraire le noyau du métasta-
tique, On obtiendra aussi un rhomboïde, mais
qui n’existera qu’en conception, puisque le cristal
ne se prête point à cette sorte de division. Or
le calcul démontre que ce rhomboïde est semblable
à celui de la chaux carbônatée inverse,
dont l’angle au sommet est de r/5A‘ 5i^ 20",
De plus, si l’on considère ce rhomboïde comme
Un noyau fictif, on trouve que le dodécaèdre
pourrait être à son égard une forme secondaire,
qui résulterait d’un décroissement par trois rangées
sur les bords inférieurs.
Reprenons le-véritable noyau, et concevons
que le décroissement intermédiaire au lieu de
se faire par une rangée de molécules doubles ,
comme dans le solide paradoxal, ait lieü par cinq
rangées en largeur et quatre en hauteur. Alors
le cristal secondaire devient semblable au mé-
tastatique lui-même; et si jamais ce résultat se
rencontrait dans la nature , l’oeil y serait d’autant
plus facilement trompé , que le noyau hypothétique
s’offrirait sous l’apparence d’un noyau réel.
On voit par ces détails, auxquels je pourrais
donner beaucoup plus d’étendue, que les lois
intermédiaires dont l’existence est d’ailleurs bornée
jusqu’ici à un assez petit nombre de ça s ,
D E M I . N É R A L O G I E. 77
p ro d u is e n t des formes aussi simples que celles
qui naissent des lois ordinaires , et que leur théorie
conduit même a des résultats qui mériteraient
d’être suivis et développés comme simple objet
de curiosité.
Formes secondaires composées.
Nous appelons form es secondaires simples
celles qui proviennent d’une loi unique de dé-*
çroissement dont;l’effet masque le noyau, qui ne
touche leur surface que par certains points ou
certaines arêtes, et form es secondaires compo->
se'es celles iqui proviennent de plusieurs lois si--
multanées de décroissement, ou d’une seule loi
gui n’a pas atteint, sa limite ; feu sorte qu’il reste
des faces parallèles à celles du noyau, et qui concourent
avec les faces produites par le décroissement
pour .modifier la forme du cristal secondaire.
.
; Supposons* par exemple, que la loi qui donne
l’octaèdre originaire du cube (fig , 20, pl. I I I ) se
combine âvec celle d’où résulte le dodécaèdre à
faces pentagonales (fig. i 5 , pl. II), La première
fera naître huit faces qui auront pour centres les
angles solides du noyau ; et il est aisé de voir que
chacune de ces faces, celle par exemple dont le
centre coïncide avec l’angle solide Q (fig. 14 e t 15),
sera parallèle au triangle équilatéral dont les côtés