entièrement masqué, les unes ont des noms empruntés
de considérations différentes, et celles
qui restent sont en si petit nombre que j’ai cru
inutile de compliquer le langage en employant
pour elles une désignation particulière.
Pour éviter de confondre les mots qui expriment
les dècroissemens avec ceux qui indiquent
le nombre des faces, on peut remarquer que
ceux - ci ont leur terminaison en edre , comme
dodécaèdre , ou en a l, comme octodécagonal,
tandis que les autres finissent en aire.
e. Equivalent, lorsque l’exposant qui indique
un décroissement est égal à là somme de ceux qui
indiquent les autres. Ex. fer sulfaté équivalent.
f Soustractif, lorsque l’exposant relatif à un
décroissement est moindre d’une unité que là
somme de ceux qui indiquent les autres. Ex. py-
roxène soustractif.
g. A d d itif, lorsque l’exposant relatif à un décroissement
surpasse d’une unité la somme de
ceux qui indiquent les autres. Ex. cuivre sulfaté
additif.
h. Prog r e s s if, lorsque les exposans forment
un commencement de progression arithmétique ^
comme i , a , 3. Ex. tourmaline progressive.
i. D is jo in t , lorsque les dècroissemens font un
saut brusque, comme de i à 4 ou à 6. Ex. argent
antimonié sulfuré disjoint.
k. P a r t ie l, lorsqu’il y a quelque partie qui
D E M I N É R A L O G I E , i 97
reste sans dècroissemens, tandis que les autres
parties semblablement situées en subissent. Ex.
cobalt sulfuré partiel.
I. Sotidouble, lorsque l’exposant relatif à un
décroissement est la moitié de la somme des autres
exposans. Ex. topaze soudouble.
On dira soutriple, souquadruple, etc. dans 1©
même sens. Ex. cuivre sulfate soutiiple.
Les trois exposans qui composent 1 indication
d’un décroissement intermédiaire ne
comptent que pour un seul, qui est égal a leur
somme. /•
m. Doublant, triplant, quadruplant, lorsqu’un
des exposans e s t‘répété deux, trois ou
-quatre fois dans une série qui sans cela seroit îé -
guliérp. Ex. péridot doublant, péridot quadruplant
* ** " ' :
n. Identique, lorsque les exposans des decroissemens
simples, au nombre de deux , sont
■égaux aux termes de la fraction -relative a un
troisième décroissement,qui est mixte.Ex. cuivre
gris, identique.,;'■ - a ■
j : ¡io.- Isonopue,*c’eàt-ârdire• égalité de lo is , lorsque
les exposans qui indiquent les dècroissemens
■sur lès bords étant égaux, ceux qui expriment
les dècroissemens sur les angles le sont aussi-
Ex. cuivre sulfaté isonome. •
p. M ix t e , \ovsqne la fornie resuite d un seul
décroissement mixte. Ex. télésie mixte.