après l’imbibition, soit de 4 , 3. Supposons enfin
qü étant pesée de nouveau dans cet état, elle
gr. ' ’ - ■ • ■ • : ■, t {
donne 9 , i 3. Retranchant le premier poids de
gr. r
celui-ci, on aura o , i 3 pour la quantité d’eau
dont la mésotype s’est imbibée. La perte réelle ,
ou celle que la substance auroit faite de son poids
dans le a u , si elle n’étoit pas pénéfcrable à ce l i quide
, sera donc de 4 , 3 plus o , x3, ou de 4 j 4^ î
ce qui donne la proportion suivante, 4*, 43 : 9
. k1 1 : oc. D ou 1 on conclura que la pesanteur spé-*
cifique est de 2, o5x6. ,
Effectivement, puisque les corps perdent moins
de leur poids dans l’eau, à proportion que leur
poids absolu est plus considérable, il en résulte
que la mésotype doit avoir perdu dans l’eau
gr*
o , i 3 de moins que si l’imbibition n’àvoit pas eu
• ; $r.
lieu. Donc il faut ajouter o , i 5 à la perte trouvée
t par l’expérience, pour avoir la perte corrigée.
L e caractère qui se tire de la pesanteur spécifique
réunit à l ’avantage d’une grande généralité,
celui d’être susceptible d’une estimation précise ,
pourvu que l’on n’emploie pas des morceaux d’un
trop petit volume. Sa limite relativement à chaque
minéral est le résultat de l ’opération faite sur un
morceau choisi dans le plus grand état de pureté
possible. Il peut varier au-dqlà de cette limite , à
raison de quelque principe colorant d’une nature
métallique ; ou en deçà, par l’effet du mélange
d une substance moins dense , ou dont la présence
relâche l’aggrégation des molécules. Ainsi
la pesanteur spécifique du quartz-hyalin limpide,
dit cristal de Madagascar > est de 2 ,653 ; celle
du quartz-hyalin rose est de 2 , 6701, et celle du
quartz gras n’est que de 2 ,645g. Plus les limites
relatives aux espèces entre lesquelles il s’agit de
se déterminer évitent de se confondre, et plus
l’épreuve du caractère est décisive.
2. Corps durs et corps tendres. Le caractère
que fournit la dureté ne comporte pas à beaucoup
près la même précision que le précédent. Il est
d’ailleurs plus variable. Quelques particules de
quartz, disséminées dans un corps tendre par sa
nature, peuvent en altérant peu sa pesanteur spécifique,
le rendre étincelant sous le choc du briquet.
Mais ce caractère a l ’avantage d’être d’un
usage facile et expéditif, à l’aide des différens
moyens indiqués sur le tableau. Il est propre à
faire ressortir nettement les espèces dont les variétés
sont peu sujettes aux altérations produites
par les mélanges accidentels. Ainsi la cymophane
ou la chrysolithe chatoyante des lapidaires raie
fortement le quartz, tandis que la chrysolithe de
Romé de l’isle reconnue depuis pour être un
phosphate calcaire, passée avec frottement sur le
v erre, y laisse souvent une trace blanche de sa.