la variété de feld-spath nommée hibinaire, dont
la forme primitive se voit fig. 48. Dans cette variété,
le pan l{ f ig . 5a ) résulte d’un décroissement
par deux rangées sur l ’arête G {fig. 48 ), en
allant vers H ; le pan M { fg. S2 ) répond à celui
qui est marqué de la même lettre {fig. 4 8 ), et
qui n’est caché qu’en partie par l ’effet du décroissement.
Le pan T {fig. S i ) est parallèle à T {fig. 48) ;
le pentagone æ {fg. 5a ) provient d’un décroissement
par deux rangées sur l’angle I { f g . 48 ) ,
parallèlement à la diagonale qui va de A en O ;
enfin comme ce décroissement n’atteint pas non
plus sa limite, le sommet porte un second pentagone
P { fg. 5a ) , parallèle à la base V {fig. 48 ).
Toute cette description peut être traduite ainsi
en cinq lettres G a M T I P.
Je m etojs borne d abord a donner les expressions
pures et simples des signes indicatifs, semblables
à celles qu’on vient de voir. Mais j’ai senti
dans la suite qu’on ne sauroit prendre trop de
précautions , pour écarter de ce langage extrêmement
concis tout ce qu’il pourroit offrir d’é -
nigmatique , et qüe dans le cas surtout où la
forme étoit composée d’un grand nombre de
facettes, ce qui entraînoit nécessairement une
complication proportionnelle dans l’expression
du signe, les eommençans seroient embarrassés
de faire le rapprochement entre l ’un et l ’autre.
Pour obvier à cette difficulté, j’ai cru devoir placer
sous les différentes lettres qui composent le
signe, celles qui leur correspondent sur la figure.
Au moyen de cette addition^ le signe du feldspath
bibinaire se présente comme il suit ,
2
G 3 M T I P. C’est ainsi que j’en userai dans le
1 m t * ï>
cours de cet ouvrage , à l’égard de toutes les
formes cristallines , en joignant à chaque signe
une espèce de guide qui servira à s’y retrouver,
quelque compliqué qu’il puisse être.
Passons aux parallélipipèdes d’une forme plus
régulière, et considérons d’abord les cas où ils
diffèrent du rhomboïde. On supposera que chacun
d’eux n’est autre chose que celui d e la fig. 48»
dont la forme a varié de manière à devenir plus
symétrique. Par une suite de cette variation, certains
angles solides ou saillans, qùi étaient différens
sur le premier parallélipipède sont devenus
égaux. Tout ce qui a lieu sur l ’un se répète'sur
l’autre, et ils doivent être par conséquent marqués
de la même lettre. C’est ainsi qu’en algèbre ,
certaines solutions générales se simplifient dânâ
les cas particuliers où une quantité qu’on avoit
d’abord supposée différente d’une autre lui devient
égale. < 1 ‘ . - v
Concevons, par exemple, qun la forme primitive
soit un prisme droit , qui ait pour bases des
parallélogrammes obliquangles, dont un côté soit