sur trois faces réunies autour d’un même angle
solide , sont dans trois directions perpendiculaires
entre elles. Ex. fer sulfuré triglyphe.
h. Gëniculë , lorsqu’il est composé de deux
prismes qui se réunissent par une extrémité en
formant une espèce de genou. Ex. titane oxydé
géniculé.
On pourra rencontrer dans les descriptions des
espèces Un petit nombre de dénominations que
nous avons ici omises; Mais leur signification se
présentera d’elle-même, ou rentrera dans celle
de quelqu’une des dénominations précédentes.
I)ES; C A R A C T È R E S D E S M IN É R A U X ,
On entend par caractères d’un minéral tout
ce qui'peut être le sujet d’une observation propre
à le faire reconnoitre. Nous n’avons pu nous dispenser
j en traitant des méthodes minéralogiques
dans l’article précédent, de donner une idée des
caractères qui sont comme l’âme de ces méthodes.
Mais il est nécessaire d’entrer dans de plus grands
détails sur cet objet important.
Si l ’on considère les caractères relativement
aux diverses branches de connoissanceS qui les
fournissent, on pourra les distinguer en caractères
>physiques, caractères géométriques et caractères
chimiques.
Les caractères physiques sont ceux dont l’observation
n’apporte aucun changement notable a
l’état de la substance qui les présente , Ou à l’égard
desquels ce; changement n’est qu’une condition
nécessaireîpour observer un effet qui d’ailleurs
appartient!à-la physique. Ainsi la phosphorescence
produite par l'injection de la poussière d un
minéral sur» des charbons ardens, quoiqu elle occasionne
une altération ‘dans l’état de ce minéral,
senâ; un caractère’ physique, comme celle qui, naît
du; frottement- mutuel de deux morceaux de
¡quartz! Dans Ces sortes de cas, où là physique et
la chimie se tiennent de si près, qu?il seroit difficile
de discerner leurs limites respectives, nous
avons eu surtout en vue deiconserver 1 analogie
des caractères, en rapprocha« t ceux qui donnent
lieù à;des> observations du même genre.
¡Ori Wè dêVrOît; appeler‘ proprement caractères
géométriques que ' Ceux qui • së‘ tirent de * la deterf
et dé ta mesure
dès leur retfeontrèT les
iaeësdfcAéristâux et les CÔtéS dè Ces mêmes faces.
Mais-OUus-àVOnS’ cru devoir donner k ■ cct caractère
une pln&grande extension que celles qh’il
comporte , lorsqtfoh le prend dâus Un sens, rigoureux
l> ef. y rétìferrqer tout 'üè qui aN rapport à la
configuration , comme l’aspect de la cassure, qui
tantôt^ formé des convexités et concavités, tantôt
présente des saillies et des aspérités, etc. D’ailleurs
nous considérons y indépendamment de cet