de les obtenir , leur différence de netteté dans un
même cristal, ceux enfin dont les positions ne
sont que présumées. De plus on a fait connoître
dans une note les dimeqsions respectives de la
molécule et tout ce qui peut servir de données
pour appliquer le calcul théorique aux lois de
décroissemens d’où dépendent les formes secondaires.
A la suite de l’indication des caractères chimiques,
011 a donné le résultat des analyses de la
substance, qui ont paru mériter le plus de confiance.
L e tableau des variétés , qui vient après les
•caiacteres, est ordinairement divisé en deux secr*
tions dont l ’une renferme les descriptions des
formes et l’autre est relative aux accidens de lumière.
Les formes sont ou déterminables, c’est-
,a-dire susceptibles d’etre décrites géométriquement
, d après le nombre, la disposition et les
incidences mutuelles de leurs faces, ou indéterminables
, c est-a-dire produites par une cristallisation
confuse ou précipitée, en sorte que la
géométrie se refuse à leur description,et que l’on
peut tout au plus indiquer les rapports vagues
qui existent entre elles et des objets connus , '
comme lorsqu’on dit d’un minéral qu’il est cylin-
droïde, globuliforme, granuliforme, etc., et le
dernier terme de cette sorte de dégradation des
formes est exprimé par le mot amorphe, qui désigne
une substance en masses d’un certain volume
tout-à-fait irrégulières.
La description de chaque variété déterminable
offre successivement le nom qu’elle porte , conformément
aux principes de la méthode çle nomenclature
qui a été exposée plus haut, l’indication
de son signe représentatif, celui de sa figure,
sa synonymie, d’après Romé de l’Isle ou les autres
crystallographes, enfin les mesures de ses
principaux angles. Lorsque la structure de la variété
est compliquée, on joint à sa description des
éclaircissemens propres à mieux faire concevoir
les résultats des lois dont elle dépend.
Les indications relatives à la couleur et à la
transparence composent la seconde section, sous
le titre d’accidens de lumière (1). 11 est bon de
remarquer à ce sujet qu’une forme quelconque
peut offrir successivement toutes les variétés de
couleur et de transparence, et que réciproquement
chaque couleur et chaque degre de transparence
peuvent s’allier avec toutes les formes. Mais
il n’est pas nécessaire de surcharger la méthode
de toutes ces combinaisons. Il suffit qu’elle offre
un moyen d’indiquer celle qui existe dans une
( i ) Nous avons placé le mot limpide , en tête des accidens
relatifs aux couleurs, parce qu’il paroît naturel de
commencer ici parla privation du caractère, puisqu’elle
indique que la substance est dans le plus grand état de
pureté possible.