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   Nous  les  appellerons  décroissemens  
 sur  Jes  angles. 
 Pour  aider  à  concevoir  la  méthode  que  j'ai  
 suivie dans la recherche de ces nouveaux  décroissemens, 
  je remarquerai que les mêmes substances  
 qui  offrent le dodécaèdre à plans pentagones, originaire  
 du  cube,  et  qui  pourraient  de  même  
 prendre la forme du dodécaèdre à plans rhombes ,  
 se  rencontrent  aussi  sous  celle  de  l’octaèdre  régulier, 
   Or  il  semble  au  premier  aperçu  qu’il  
 soit possible  de  ramener  la  structure  de  cet  octaèdre  
 à  un  décroissement  sur  les  bords  d’un  
 cube ;  car  si  l’on  se  borne  à  faire  décroître  les  
 lames  de  superposition, seulement sur  les  bords  
 de deux faces opposées de  ce cube, par  exemple,  
 sur  ceux  de- la  base  supérieure A E O I   (fig .  20 )  
 et  de  l’inférieure  A 'E 'O 'l',  011  aura  en  général  
 deux pyramides appliquées sur  ces mêmes bases;  
 et si l’on  suppose de  plus  que  les  faces de chaque  
 pyramide se prolongent  jusqu’à  rencontrer celles  
 de  l’autre  pyramide,  ce  qui  ne  fait  autre  chose  
 que  continuer  l ’effet  de  la  loi  des  décroissemens  
 dans  l’espace  situé  entre  les  bases  du  cube ,  on  
 parviendra à un  octaèdre,  dont les  angles varieront  
 suivant  que  la  loi  déterminera  un  nombre  
 plus ou moins considérable de rangées soustraites.  
 Mais  la théorie  démontre  qu’il n’y   a  aucune  lo i,  
 quelque  compliquée  qu’on  la  suppose, qui  soit 
 susceptible  de  donner  des  triangles  equilatéiaux  
 pour  les  faces  de  cet  octaèdre. 
 D’une autre  part, si l’on divise un octaèdre régulier  
 originaire  du  cube,  on  s’aperçoit  que  le  
 noyau  cubique  est  situe  dans  cet  octaedie  ,.  de  
 manière  que  chacun des six angles  solides du premier  
 répond au centre d une des  faces du  second,  
 ce  qui  ne  pourroit  avoir  lieu  dans  l’hypothèse  
 d’un  décroissement  sur  les  bords.  La fig.  20  représente  
 cet assortiment, et 1 on conçoit a  sa  seule  
 inspection que pour obtenir le noyau,  il  faudroifc  
 abattre  successivement  les  six  angles  solides  de  
 l’octaèdre par des coupes perpendiculaires sur les  
 axes qui passent par  ces mêmes angles, lesquelles  
 seraient  nécessairement  parallèles  aux  faces  du  
 cube. 
 J’ai  conclu  de  la  relation  de  position  dont  je  
 viens  de  parler  ,  jointe  à  l’impossibilité d’appliquer  
 ici  le  calcul  théorique,  que  la  loi  des  dé-  
 croissemens arrivoit  a  son but, dans ces sortes de  
 cas, par une marche  différente de  celle  qui mene  
 aux  formes  décrites  précédemment,  et  les  recherches  
 relatives  à  cet  objet  ont  développe  un  
 nouvel  ordre  de  faits  qui  ajoute  beaucoup  à  là  
 fécondité  de  la  cristallisation  et  en même  temps 
 à  celle  de  la  théorie. 
 Soit OIEO' (fig .  21  )  une  des  faces  du  noyau  
 c u b i q u e ,  soudivisée  en  une  multitude  de  petits  
 carrés  qui  seront les-bases d’autant de molécules;