AIA, ou au triangle A IF ; en dessus ou en dessous,
pour ceux qui partent de G, suivant que
leur effet aura lieu de même sur le premier triangle
ou sur le second; à côté, pour les décroissemens
qui partent de F; en dessus et en même temps en
dessous, Ou des deux côtés, pour les décroissemens
qui partent de I , suivant que leur effet sera!
dirigé vers B , ou vers F.
Le tétraèdre étant toujours régulier, lorsqu’il
devient forme primitive , son expression sera
représentée fig. 69. Pour indiquer, par exemple,
un décroissement par trois rangées sur tous les
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bords, on mettra B B ; et pour en désigner un par
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deux rangées sur tous les angles, on mettra A 2A®,
comme dans le cas de l’octaèdre régulier.
Un simple coup d’oeil jeté sur la fig. 70 suffît
pour faire concevoir la désignation du prisme
hexaèdre régulier , dans les cas ordinaires ; et
quant a la manière de placer les chiffres, nous ne
nous y arrêterons p a s , parce qu’elle se déduit
aisément de celle que nous avons adoptée pour
les prismes quadrangulaires.
Mais il arrive quelquefois que trois des angles
solides pris alternativement sont remplacés par
des facettes, tandis que les angles intermédiaires
restent intacts. Dans ce cas, l’expression du prisme
Sera celle que l’on voit fig. 71.
Dans
D E M I N E R A L O G I E . 129
Dans le dodécaèdre rhomboïdal ( fig. 72 ,
pl. y i l l f i chaque angle solide composé de trois
plans peut être assimilé à un sommet de rhomboïde
obtus ; et ainsi l’on se bornera à chiffrer
une seule face , comme le représente la figure.
Jusqu’ici nous ne sommes point dans le cas
d’employer le signe du dodécaèdre à plans triangulaires
isocèles, parce qu’il est plus naturel d’y
substituer, comme forme primitive, le rhomboïde
dont il dérive, et qui donne des lois plus
simples de décroissement.
Il reste à faire connoître le moyen de représenter
un cas particulier qui a lieu dans quelques
cristaux, où les parties opposées à celles qui subissent
certaines lois de décroissement restent
intactes, ou sont modifiées par des lois différentes.
Ce cas concerne spécialement les tourmalines,
et il est facile alors d’indiquer la différence
au moyen des zéros. Par exemple, dans la tourmaline
équidifférente représentée fig. 7/^ et dont
on voit le noyau rhomboïdal {fig. 7 3 ) , le prisme
qui est ennéagone a six de ses pans, savoir s 9 s
( f i S- 74 ) produits par des soustractions d ’une
rangée sur les arêtes D , D {fig. ) ; et les trois
autres, tels que /, par des soustractions de deux
rangées seulement sur les trois angles e. De plus
le sommet inférieur a simplement trois faces parallèles
à celles du noyau, tandis que sur le sommet
supérieur les trois arêtes B sont remplacée^
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