passe par le centre c et par le point zéro, lequel
angle est égal à celui que forment les deux portions
G e , cB des alilades, puisqu’il lui est opposé
au sommet, t
C’est un avantage de pouvoir raccourcir à son
gré ces mêmes parties, pour éviter les obstacles
qui rendroient l’opération impraticable, et qui
peuvent provenir soit de la gangue à laquelle
adhéré le cristal, soit des cristaux voisins dans
lesquels il est engagé en partie.
Mais il est des cas où cette précaution ne suffît
pas, et où l’on se trouveroit gêné par. la; partie
du demi-cercle située vers M , si sa position étoit
invariable. L ’ingénieux auteur de l’instrument a
pàré à cet inconvénient à l’aide du mécanisme
suivant. : ■ îèëxioin 'X
La tige située en c porte j outre les deux alilades
, une tringle d’acier placée en dessous de la
reglé de cuivre sur laquelle est appliquée immédiatement
l’alilade G F. L'extrémité supérieure
de cette tringle, ou celle qui est située vers O ,
a une échancrure dans laquelle entçe une tige
d’acier garnie pareillement d’un écrou. De plus
le demi-cèrcle est brisé à l’endroit du goe. degré,
en sorte qu’au moyen d’une charnière dont il est
garni au même endroit, le quart de cercle T M
se replie en dessous du quart de cercle T N,.-et se
trouve comme supprimé. Lorsque l’on veut exécuter
ce mouvement, on lâche l’écrou qui main-
D E M I N É R A L O G I E . a5,i
tenoit la partie supérieure de la tringle c O, on
dégage l’échancrure qui termine cette tringle de
l’écrou qui s’y inseroit, et 1 on rabat la tringle
jusque par dessous la réglé de cuivre qui porte
l ’aliladeGF. Lorsque l’angle mesuré excède go*1',
on remet le quart de cercle T M à sa place, pour
en reconnoître la valeur.
Il sera facile d’apprécier l’utilite du gonyo-
mètre , si l’on réfléchit combien il est intéressant
que les descriptions des cristaux indiquent les
angles que leurs faces font entre elles. Ce sont
ces indications qui font ressortir la description
par des traits parlans et vraiment caractéristiques.
Sans cela, elle n’est qu’une ébauche imparfaite et
grossière qui peut se rapporter à plusieurs objets
différens.
Ainsi l’on ne peint pas le zircon dodécàèdre,
lorsqu’on.se borne à dire que c’est un prisme à
quatre pans terminé par dès5 sommets à 'quatre
rhombes qui naissent sur les arêtes longitudinales.
Ce caractère convient également à l’harmotomè
( hyacinthe crucifoiune ), à la stilbite , à l’étain
oxidé, etc. ; mais ajoutez que les pans faisant
entre eux des angles droits, les faces du sommet
sont inclinées l’une sur l’autre de i a4d‘ 1 *r> vou<s
restreignez la descriptioti au zircon. Dites que l’inclinaison
est de 121d* 57', ce sera l’harmotonie ; ou
dites qu’il y a deux inclinaisons différentes, l’une
de 123d* 52', et l ’autre de 112d* ce sera la stilbite.