parallèlement aux bords des faces du noyau ;
décroissemens sur le s angles ceux qui se font
parallèlement aux diagonales ; et décroissemens
intermédiaires ceux qui se font parallèlement à
des lignes comprises entre les bords et les diagonales.
Je vais parcourir successivement les différentes
formes primitives énoncées ci-dessus, et donner,
relativement à chacune d’elle, la méthode de calculer
les résultats de toutes les lois de c^croisse-
mens dont elle est susceptible. Je commencerai
par le parallélipipède, qui est comme le terme
de comparaison auquel se rapportent les autres
formes.
I. T H É O R IE D U P A R A L L É L IP IP È D E .
8. Soit A G ( fig - 1 , pL IX ) un parallélipipède ,
dont les faces aient telles dimensions respectives
et telles mesures d’angles que l’on voudra. Concevons
ce solide soudivisé, par des plans coupans
parallèles à ses différentes faces, en une multitude
de parallélipipèdes élémentaires qui seront
les molécules intégrantes. Chacune des mêmes
faces se trouvera partagée à son tour en un certain
nombre de petits parallélogrammes qui seront
les faces extérieures d’autant de molécules.
Si l’on choisit deux quelconques des six faces
dont il s’agit, pourvu qu’elles soient opposées,
on pouiva considérer le solide comme un assemblage
de lames distinguées par les plans coupans
parallèles à ces mêmes faces.
g. Imaginons maintenant de nouvelles lames
formées de petits parallélipipèdes semblables et
égaux aux précédens, qui s’appliquent, comme
par assises, au-dessus des diverses faces du parallélipipède
générateur, de manière que les facettes
en contact coïncident exactement, comme cela a
lieu dans l’intérieur de ce solide. Il y a ici trois
cas à distinguer. Le premier est celui où les lames
s’étendent par leurs bords de manière à envelopper
exactement le parallélipipède générateur, qui
croîtra sans changer de forme. Le second est celui
où les lames rester oient de niveau par leurs bords
avec les faces adjacentes du parallélipipède générateur,
auquel cas il est facile de voir qu’elles
formeroient des angles rentrans aux endroits des
arêtes D C , B C , C G , etc. Dans le troisième cas,
les lames iront en décroissant, suivant certaines
directions, de manière que chacune sera dépassée
par la précédente d’une quantité égale à
, une ou plusieurs rangées, soit en largeur, soit
en hauteur.
De ces trois cas, le premier est relatif aux
formes primitives données immédiatement par la
cristallisation, et né souffre aucune difficulté. Le
second est étranger à notre b u t , parce que la
nature ne nous en offre aucun exemple, dans les