ne sont plus parallèles ni à l’arête ni à la diagonale,
mais comprises entre l’une et l ’autre. A plus
forte raison le défaut de parallélisme aura-t-il
lieu , si Ion suppose que le décroissement sur
1 angle E OI de la base se fasse par trois, quatre*
rangées, etc. Ce sont les décroissemens dé ce
genre que nous appelons intermédiaires, et l’ort
conçoit qu ils peuvent se rapporter à une infinité
de directions différentes, suivant qu’ils s’écartent
plus ou moins de 1 une ou l’autre de leurs limites % • « *
qui sont le parallélisme avec les arêtes, et le parallélisme
avec les diagonales.
Dans les cas semblables à celui de la Jîg. 3a ,
on évite l’espèce de complication qui naîtroit de
la considération immédiate de ces décroissemens
intermédiaires, en les supposant renfermés dans
le décroissement principal. Mais il existe certains
cristaux dans lesquels les trois décroisse—
mens considères autour d’un même angle solide
sont tous intermédiaires. On choisit alors le plus
Simple pour le principal, en regardant les deux
autres comme auxiliaires.
55 représente un cas de ce genre : en
qui est le bord de la première des lames appliquées
sur A E O I , se trouve située de manière
que sur le cote O I il y a trois arêtes de molécules
soustraites, et que sur le côté O E il n’y en a
qu une. np qui est le bord de la première des
lames appliquées sur IO A 7K_, indique trois arêtes
de molécules soustraites le long de O I , et deux
le long de O A'; ep qui est le bord de la première
des lames empilées sur E O A 'H , détermine une
soustraction de deux arêtes sur O A ' et d’une seule
sur OE.
Maintenant il est facile de voir que les chose**
se passent , relativement aux différentes faces
situées autour de l’angle O , comme si les molécules
qui composent les lames de superposition
étant liées invariablement plusieurs ensemble,
formoient d’autres molécules d’un ordre plus
élevé, et comme si les soustractions se faisoifent
par des rangées de ces dernières molécules. Ainsi,
il y aura sur la base A E O I un décroissement de
molécules triples par deux rangées en hauteur,
puisque d’une part le quadrilatère c O n z , qui
représente la base d’une molécule composée, équivaut
à trois bases de molécules simples, et que la
ligne O p qui correspond à la hauteur d’une lamé
de superposition renferme deux arêtes de molécules
simples. On concevra de même que le décroissement
relatif à la face E O A T I se fait par1
trois rangées en hauteur de molécules doubles ,
à cause que cOpæ renferme deux bases de molécules
simples, et que O n est égale à trois arêtes
de molécules simples. Enfip, dans le décroissement
qui agit sur IO A 'K , il y a soustraction
d ’une seule rangée de molécules triples dans un
sens et doubles 'dans l’autre.