desquelles il n entre que des terres, unies quelquefois
avec un allcali.
3. Substances combustibles, (nonmétalliques).
4- Substances métalliques.
Nous avons pareillement exposé les raisons qui
nous ont déterminés à choisir la base plutôt que
1 acide, pour caractériser les genres de la première
classe,et ceux auxquels appartiennent des substances
métalliques, qui ont de même un acide
pour un de leurs principes composans. De là
enfin la nécessité de modifier, à l ’aide d’une inversion
très-simple, les noms spécifiques adoptés
par les chimistes modernes, en disant chalix
sulfatée, au lieu de sulfate de chaux ; f e r carburé,
au lieu de carbure de f e r , etc. pour assortir
la nomenclature à la méthode elle-même, et
lui conserver cette justesse et cette régularité si
heureusement introduites par le célèbre Linnæus
dans le langage de l’histoire naturelle.
Le soin que nous avons pris de restreindre
notre méthode à ce qui est fondé sur des con-
noissances exactes et précises, nous prescrivoit
d’en exclure certaines substances dont la nature
n’est pas encore assez avérée, pour permettre de
décider si elles constituent des espèces à part, ou
si elles se rapportent à quelqu’une des espèces
déjà classées. Nous disposerons ces substances
dans un premier appendice, où nous en donnerons
la description, en exposant les soupçons que
leurs caractères peuvent déjà faire naître sur ce
qu’elles deviendront, quand elles seront mieux
connues. Un second appendice contiendra les
substances qui ne sont que des mélanges de différentes
espèces, et parmi lesquelles se trouvent
les aggrégats auxquels on a donné le noii^ de
roches, et que nous ferons eonnoître alors plus
particulièrement. Enfin il y aura un troisième
appendice pour les produits des volcans et ceux
des feux souterrains non volcaniques.
Après tout, on doit se souvenir que nos méthodes
même les mieux faites, ne représentent
qu’imparfaitement la nature; et après nous avoir
conduits jusqu’à un certain terme, nous abandonnent
ensuite à nous-mêmes. Il semble quelles
n’aient été composées que d’après des morceaux
choisis, où les caractères qu’elles indiquent eussent
une expression plus nette et mieux prononcée.
Cependant tout incomplètes qu’elles sont, elles
ont l’avantage précieux de mettre de l’ordre dans
nos idées, et de nous préparer à une étude plus
developpee de leur objet. L ’instruction une fois
ébauchée par l’exacte application des principes à
des morceaux d’élite, s’achève plus facilement et
plus heureusement,par l’observation assidue de
tout ce qui peut se présenter dans la nature, et
l ’art de se servir avec avantage de la méthode
mène à trouver , dans un oeil exercé, l’art de
savoir ensuite se passer d’elle.