ofz qui ait la même position en sens contraire ,
c’est-a-dire, qui soit tellement, situé que bz réponde
à deux arêtes, et chacune des lignes bf,
bo \ à une seule arête, Ce plan sera parallèle à
CXB {fig- 26 ) , et la loi qui le produit pourra
être représentée par aE , 1 angle abd étant celui
que désigne E. Mais dans cette hypothèse , les
effets des deux décroissemens se croisent de manière
qu’aucune partie de la face produite en
vertu de ch,acun d eux, ne répond à la face primitive
dont on suppose le decroissemênt originaire
; par exemple, la face CXQ {fig- 26 ) existe
toute entière au-dessus du rhombe abdu {fig. 3o ),
tandis que le décroissement dont elle provient,
dans la supposition présente , a pour ligne de de-
part o r , qui coïncide avec le rhombe voisin
abri g. O r , il paroît singulier de rapporter une
face secondaire à un décroissement dont l’effet est,
en quelque sorte , nul sur la face primitive ou il
est censé prendre naissance. 11 est plus naturel
de regarder alors le décroissement comme intermédiaire
, parce que, dans ce cas , les laces qui
en dérivent correspondent par leurs positions
aux faces primitives, sur lesquelles se trouvent
les lignes de départ ; et c’est ainsi que j’en userai
ordinairement par rapport aux decroissemens
de ce genre.
La m êm e considération s’applique aux decrois-
D E M I N E R A L O G I E . 37 i
semens en hauteur sur la l’angle supérieur bau.
Soit npk un plan tellement situé, que ak soit
égale à deux arêtes de molécule, et chacune des
lignes an , ap, à une seule arête. Ce plan se trouvera
parallèle à une facette produite par un décroissement,
dont le signe rapporté à la faceabdu3
a
sera A ; mais si on le rapporte à la face bagn',
il aura pour signe ( A B ‘ B \ ) , qui exprime une
I
loi intermédiaire. Or, cette manière de considérer
le décroissement est aussi la plus naturelle, pour
des raisons semblables à celles que j’ai exposées
précédemment.
Mais, d’une autre part , il est plus simple de
soumettre le décroissement au ca lcu l, en supposant
qu’il ait lieu sur la face abdu y 01 c’est pour
cela qu’à l’article des décroissemens sur l’angle
supérieur du rhomboïde, j’ai appliqué aussi la
théorie au cas où ils auroient lieu dans le sens
de la hauteur.
Quant aux décroissemens en hauteur sur l’angle
inférieur, on peut en rapporter l’effet directement
à cet angle, lors même que les faces produites
se rejettent vers l’extrémité inférieure de l’a x e ,
parce qu’elles recouvrent toujours, en partie, les
faces primitives sur. lesquelles naît le décroissement
; et ainsi il n’y a aucun inconvénient à employer
alors les lois ordinaires dans l’expression
du signe représentatif.