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chaque bord est incliné en sens contraire de ceux
qui sont situés sur les faces voisines.
g5. Si l’on suppose que les décroissemens produisent
complètement leur effet, le solide secondaire
sera un rhomboïde dont les sommets se
confondront avec ceux du noyau , et dans lequel
ce noyau sera engagé de biais ; en sorte
que si qgz ( f i g . 38 ) représente le triangle formé
par les trois diagonales horizontales supérieures
du rhomboïde secondaire, dbx pourra
représenter la section de ce triangle sur le noyau
cubique, ou, ce qui revient au même, l’assemblage
des trois diagonales horizontales supérieures du
cube. Donc , si l’on mène np perpendiculaire sur
db 3 et nt perpendiculaire sur g q , ces lignes seront
les demi-perpendiculaires sur l’axe relativement
au noyau et au rhomboïde secondaire.
Avant d’aller plus lo in , prolongeons np et bd
jusqu’à la rencontre degq, puis traçons le triangle
fifi qui ait ses côtés parallèles à ceux du triangle
dbx3 et en même temps contigus à ceux du triangle
qgz. ~
D’une autre part, soit actx {fig- 3g )pl. X I I la
coupe principale du noyau, ap la moitié de sa diagonale
oblique, pn la demi-perpendiculaire sur
l’axe , et as uñe droite qui coïncide avec la face
du cristal secondaire située en dessus de ax. Prolongeons
cnp jusqu’à la rencontre de as 3 puis
menons par le point/? la ligne rpo perpendiculaire
sur ax 3 et par le point o la ligne oz perpendiculaire
sur ps. Il est aisé de voir que np et
ps seront les mêmes lignes que sur la fig . 38.
Soit alk {fig. 39 ) le triangle mensurateur rapporté
au plan cas 3 et dans lequel lk sera égale
à une arête de molécule. Il s’agit d’avoir l’expression
de a l , sur quoi je dois prévenir que
dans tous les calculs qui vont suivre , nous supposerons
, pour simplifier , g — 1 , p = 1 , d’où il
suit que l’expression de l’arête sera y 2.
Maintenant soit adcb ( fig . 40 ) la même face
que fig . 3 7 , soudivisée en une multitude de petits
carrés , qui soient les faces extérieures d’autant
de molécules. Menons ar dans le sens de la
diagonale oblique, puis eh , io parallèles à la
diagonale horizontale db 3 et enfin e f , i h , km ,
d o , parallèles aux bords décroissans des lames
de superposition.
Il est facile de concevoir que az sera l’excès
en largeur d’une lame sur l’autre , suivant la direction
a r , dans le cas d’une seule rangée soustraite.
Or, à cause des triangles semblables a z f3
ezr 3 nous avons az : a f : : zr : er. Mais a f =
| ( er). Donc az = | ( zr) = | ( ar) == \ ( au ). Donc
n désignant le nombre de rangées soustraites,
al {fig. 39 ) = n X f ( a u ) { fig . 40 ) = » X
à cause de /?== 1. Donc al {fig- ,3 9 ):
lk :: | n y 2.