ligne gtroS' indiqueroit la position des faces produites
par le décroissement ; d’où l’on voit qu’elles
se releveroient au-dessus de celles du noyau, et
composeroient la surface d’un rhomboïde plus
aigu que ce noyau.
Si au contraire le décroissement avoit lieu en
hauteur, alors la ligne u^ 's ' que nous supposons;
indiquer la position des faces produites, se reje-
teroit vers la partie inférieure de l’axe ; d’où l’on
conclura que dans ce cas les faces du cristal secondaire
, qui seroit toujours un rhomboïde, se
trouveroient situées en sens contraire de celles du
noyau, c’est-à-dire qu’elles seroient tournées vers
les arêtes de celui-ci.
L ’hypothèse d’un décroissement par deux rangées
en hauteur donne ici un résultat remarquable,
qui consiste en ce que le rhomboïde secondaire
est absolument semblable au noyau. Nous verrons,
en parlant de certaines variétés du quartz
et de la tourmaline, qu’en se bornant à considérer
certaines facettes prises parmi celles qui les terminent
, et en supposant ces facettes prolongées
jusqu’à s’entrecouper, on aurôit une de ces imitations
de la forme primitive donnée par une loi
de décroissement.
Passons à l’angle supérieur S , et supposons
d’abord une seule rangée de soustraite. Si du milieu
t de la diagonale oblique S/?, on élève toc
parallèle et égale à p a , cette ligne sera couchée
sur
sur le bord de la première lame de superposition,
puisque la distance entre l’angle S et ce bord est
égale à une demi-diagonale oblique de molécule.
La ligne S oc h se confondra donc avec la face produite
qui sera perpendiculaire à l’axe.
Un décroissement plus rapide, tel que celui qui
auroit lieu par deux rangées en largeur, donne-
roit deS faces inclinées comme la ligne S a i ,
c’est-à-dire que le cristal secondaire seroit un
rhomboïde tourné comme le noyau et plus obtus.
Ce cas est celui du fer; oligiste binaire dont nous
avons parlé plus haut. ;
Enfin le décroissement se fait-il en hauteur?
Alors lés faces produites dont une est censée correspondre
à la ligne K.S/w,se rejeteront de l’autre
côté de l’axe, d’où il est facile de voir qu’elles
regarderont les arêtes du noyau, en sorte que le
rhomboïde secondaire aura une position renver-r
sée par rapport à celle de ce noyau.
La cristallisation offre des exemples de ces dif-
férens résultats. Ceux qui ont rapport aux deux
limites données par les positions parallèles ou
perpendiculaires à l’a x e , sont constans, c’est-
à-dire qu’ils ont lieu pour tous les rhomboïdes
primitifs possibles. Dans les autres cas, l ’inclir
naison des faces produites par un même .décroissement
varie suivant les angles du rhomboïde
primitif.
Les stries et cannelures qui sillonnent les faces
T om e I. E