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douze autres comme étant la continuation d’tra
des premiers. Par exemple, on peut supposer que
le s , décroissemens agissent directement vers les
quatre bords de la base A E O I {fig- 1,2 ) et vers
ceux de là base inférieure, pour produire les
deux pyramides qui ont leurs sommets en v et en
s'-j et que par rapport aux autres faces du cubej,
ïls: agissent seulement vers les deux bords 11^ 0 0 ^
et vers les bords opposés derrière le cube, pour
produire des faces secondaires, situées comme
Dans cette hypothèse, si l’on conçoit
que les effets des décroissemens se prolongent
dé l ’autre côté des. arêtes qui leur ont servi de
lignes'de départ, de manière que ces prolonge--,
mens en se combinant avec les façes produites
par l’action immédiate des décroissemens, circonscrivent
un espace, ou aura évidemment le
même dodécaèdre. Nous verrons dans la suites
l ’utilité, de cette remarque.,
Si. les lames appliquées sur le cube décroîs-,
soient de tous les côtés par deux rangées ou davantage
, alors les pyramides étant plus surbaissées
, et leurs faces adjacentes ne se trouvant plus
deux à deux sur un même plan , le cristal secondaire
suroit terminé par 24 triangles distincts.
On appelle décroissemens en largeur ceux
dans lesquels , ainsi que dans les précédons,
chaque lame n’a que la hauteur d’une molécule ;
çn sorte que tout leur effet par une , deux , trois
D E M I N É R A L O G I E .
r a n g é e s , etc. est dans le sens de la largeur. Les
d é c r o i s s em e n s en hauteur sont ceüx où chaque
lame ne dépassant la suivante que d’une rangée
dans le sens de la largeur, peut avoir une hauteur
double, trip le , quadruple, etc.de celle d’une
molécule; ce qui s’exprime en disant que le décroissement
se fait par deux rangées, trois rangées
, etc. en hauteur.
Les deux espèces de décroissemens dont nous
venons de parler sont combinés ensemble dans
l’exemple suivant qui sera tiré du fei sulfuré
( pyrite ferrugineuse ) à douze faces pentagonales
(f ig . 14 )•
Cette variété a encore pour noyau un cube ,
dont la position relativement au dodécaèdre est
sensible à la seule inspection de la fig. i 5. On y
voit que les portions surajoutées au noyau, au
lieu detre des pyramides, comme dans le cas
précédent, sont des espèces de coins qui ont pour
faces extérieures deux trapèzes tels que OI p q ,
A E p q , et deux triangles isocèles E p o , A q I.
Concevons que les décroissemens se fassent ici
par deux rangées en largeur, entre les arêtes
OI et A E , IL' et OOV EO et E'O', et d’une
manière semblable sur les carrés opposés, et
quyn même temps ils se fassent par deux rangées
en hauteur entre les arêtes EO et A I , O I et
Q’ V, QO' et E E V p a r où l’on voit que ces dér
craissemens ont lieu sur les différentes faces du