“parallélipipède ; 2°. le prisme hexaèdre régulier ;
3°. le dode'caèdre rhomboïdal ; 4°* l’octaèdre ;
5°. le tetraedre qui dans ce cas est toujours régulier
; 6°. le dodécaèdre bipyramidal.
3. En soudivisant chacun de ces solides parallèlement
a ses différentes faces, et quelquefois
aussi dans d’autres sens, on obtient les molécules
intégrantes, qui sont toujours ou des parallélipipèdes,
ou des prismes triangulaires , ou des tétraèdres.
4. Lorsque le noyau étant un parallélipipède
n’est divisible que pár des plans parallèles à ses
six faces, il est évident que la molécule intégrante
est elle-même un parallélipipède semblable à ce
noyau. - ¡
5. Mais lors même que les molécules intégrantes
différent du parallélipipède, elles sont toujours
situées dans l’intérieur du noyau , de manière
qu’étant prises par petits groupes, elles composent
des parallélipipèdes ; et Iqs décroissemens qui
donnent les formes secondaires Se font toujours
par des rangées de ces parallélipipèdes, comme
dans le cas dont j’ai parlé d’abord.
Je donne le nom de molécules soustractives
aux petits parallélipipèdes divisibles ou non divisibles,
dont la soustraction détermine les décroissemens
des lames de superposition.
Il suit de ce que nous Venons de dire que la
molécule soustractive est une espèce d’unité à
laquelle on peut ramener la structuie de tous les
cristaux en général, en sorte que 1 on est libre de
s’en tenir aux données qu elle fournit, dans 1 application
du calcul à toutes les formes cristallines
possibles. De savoir ensuite si cette unite est indivisible
, ou si elle a des parties fractionnaires ,
c’est une affaire d’observation qui peut intéresseï
l’histoire naturelle, mais indépendamment de laquelle
la théorie ne laisseroit pas de marcher vers
son but.^-
6. Dans le cas où le noyau diffère lui-même
du parallélipipède, on peut toujours lni substituer
un solide de cette forme , soit en faisant
abstraction de quelques - unes de ses faces, s il
en a plus de s ix , soit en y multipliant les soudi-
visions, toujours dans le sens des joints naturels ,
si c’est un tétraèdre. Mais on a souvent des résultats
plus simples , en donnant la préférence au
véritable noyau.
y. Les décroissemens que subissent les lames
de superposition peuvent se faiye dans toutes les
directions imaginables. Les limites de ces directions
sont les bords et les diagonales des faces du
noyau. Entre ces deux limites, il y^a une infinité
d’intermédiaires , suivant que les petits solides
dont les rangées déterminent la quantité du décroissement
sont censes etre doubles,triples, quadruples
j etc.de la molecule soustractive. J appelle
décrois semens sur le s bords ceux qui se font