cédente, de manière que les points ir> D', E', d sé
confondent avec ceux qui sont marqués des mêmes
lettres (fig. 19 B). Comme le cristal doit prendre
un nouvel accroissement vers les bords qui correspondent
à F d', G d', on conçoit qu’au lieu d’une
rangée ajoutée de part et d autre des lignes T) df,9
E d 1 (fig. 19 B ) , il a fallu en ajouter deux (fig.
19 C ) des deux côtés des lignes F d’, G d'.
On placera de même successivement les deux
lames représentées par les fig. 19 D et 19 E , en.
observant que les lettres marquées d’un accent
dans chaque figure , doivent coïncider avec les
mêmes lettres non accentuées dans la figure précédente.
' Au-delà du terme qui répond à la fig. 19 E ,
les lames de superposition cessent d’envelopper
les arêtes inférieures du cristal, par leurs bords
analogues à ces arêtes, et se réduisent à de simples
triangles. C’est ce que l’on concevra, en considérant
les lames représentées par les fig. 19 F,
19 G , 19 H , dont les positions sont déterminées
d’après les mêmes conditions que ci-dessus.
Le nombre des rhomboïdes qui composent les
différentes lames allant toujours en diminuant’,
la derrière lame se réduit à un simple rhomboïde
d' (fig. 19 I ) , qui s’appliquera sur celui
que désigne la même lettre (fig. *9H ) 5 *or’"
mera le sommet d’un des angles solides latéraux
'du rhomboïde -secondaire* :
D E M I N É R A L O G I E . 5t
- On voit maintenant pourquoi les lanies de superposition
prennent des figures successivement
pentagonales et triangulaires en partant du noyau.
Par exemple, toute lame détachée du cristal
(fig. 18) par une section qui passe entre l’angle &
et les milieux des lignes z t , z u , est nécessairement
triangulaire, et a la même structure que
P Y R ' (fig. 19 G ) , c’est-à-dire, qu’elle est réellement
crénelée par sa base, en sorte que les cannelures
imperceptibles qui existent sur le cristal
produit par la nature aux endroits des bases de
ces sortes de lames, sont sur le prolongement de
celles qui proviennent du décroissement vers les
bords. 11 y a même des cristaux dont la surface ,
par l’effet d’un travail moins fini de la cristallisation
, laisse apercevoir sensiblement des cannelures
semblables, qui sillonnent toute l’étendue
des faces dans des directions parallèles aux
petites diagonales. «
Décroissemens sur le s anOsies.
Les décroissemens qui ont des arêtes pour lignes
de départ, et que nons nommons décroissemens
sur les bords, ne suffisoient pas pour expliquer
toutes les diversités de formes que présentent les
cristaux secondaires. L ’observation et le calcul
prouvent qu’il faut encore admettre des décroissé-
imens qui aient des angles pour points de départ,