doit avoir une grande influence dans la distinction
des espèces, et que l ’on se prive , en le négligeant,
d’un des; moyens les plus avantageux
pour la formation d’une méthode exacte et régulière.
o-o ia • : mI ,..... * K * vî, il uihi .U *) U&TOÏ
On pourrait m’objecter que la ae'termmatiob
de la molécule intégrante d un dorpsiest' souTent
une opération déhèate, qui exigé dés* tâtobne-
mens, et suppose de plus des cohnôfssances dë
calcul que tout le monde n’a pas acquises. Mai«
l ’analyse chimique a aussi ses difficultés-, et n’est
pas.l affaire d un moment. 11 faut beaucoup d ’art
pour employer les» a gens- les plus propres à saisir
et, à coërcer desiprmeipes invisibles y im^atieWs,
pour airisi dire ^ de s’échapper à l’inSu du chii-
miste ; pour que d'opération ne dérobe rien au
résultat de ce qui-lui appàTtierit , et n’y mette rien
dë ce qui lui est étranger ; et ; ce nest quelque-
.foià xp, èn.y revenant à plusieurs repëisesÿ^uol’on
parvient à former le tableau fidèle des rapports
quii existaient entreces diversprincipësjcomhînés
entre eux; dans la substance encoée%taCtei Ôti
11 àçlièteqàmais trqp ; cher: ce iqui? rcontribue ; à la
perfection d’une.cciçnce,' et’-l’on éfe doit pas eal-
mder : le temps , lorsqu’il s’agit dU r rm ^ à des
vérités qui doivent toujours rester, oovc
On dira peut - etre encore que souvent une
substance .minérale se ¡trouve en masses com-
pacte,s ou granuleuses j qui se refusent à la division
mécanique. Je répondrai que souvent aussi
ces masses forment continuité avec les sub’stances
cristallisées, ou qui ont le tissu lamelleux , en
sorte qu’il est visible qu’elles se rapportent à la
même espèce ; et quant à celles oui se rencontrent
isolément, s’il ne reste plus alors pour les déterminer
que des caractères moins sûrs que celui
qui se tire de la structure , il en résulté seulement
que l’on doit regretter que ce dernier caractère
n’ait pas une plus grande généralité, et ce regret
même est une sorte d’aveu de sa prééminence ,
dans tous lés cas où il peut être employé ( i ).
Dira-t-ôû qu’il y a dés formes dé molécule^
intégrantes qui sont caammnes à des substances
de différentes natures ? J’observerai d’abord que
cela n’a lieu que pour les solides qui ont un caractère
particulier de régularité,’ en sorte qué
dans tous les autres cas la forme de la molécule
(i) On allé gue quelquefois la rareté cfes cristaux*, comme
qne pre.uxç du peu de ressources qqe fournit le caractère
tiré de la cristallisation. Cette difficulté ne me paroît pas
fondée, puisqu’un seul cristal , nettement prononcé suffit
pour déteriifiner ûhe multitude’ de masses informes qui au-
roient âxëc ce cristal dés rapports indicatifs dé l ’identité d«
nature j et si en objectant que les-fcristaux sont ra res, on
y eut. dire qu’il y abeaueoup d’espèces minéralogiques .qui
jamais sous des formes cristallines ,. je demanderai
si ce sont proprement des espèces, et non pas
plutôt des mixtes, à la production desquels différeiites espèces
ont concouru.