n 8 T R A I T É
2
D D désignera deux décroissemens 3 sur l’arête D *
l ’un par deux rangées en montant sur la base P ,
I autre par trois rangées en descendant sur la face
M. H 4H désignera deu^ décroissemens, l’un par
deux rangées, l’autre par quatre, à la gauche de
l ’arête H , etc.
S il y a des decroissemens mixtes, on les indiquera
d après les mêmes principes , en employant
les fractions ~, , etc. qui les représentent,
et dont le numérateur se rapporte au décroissement
en largeur, et le dénominateur au décrois—
e sement en hauteur.
Reste à trouver une manière de représenter les
decroissemens intermédiaires. Un exemple fera
concevoir celle que nous avons adoptée. Soit
A E O I {Jig. 5i ) la même face que fig. 48. Supposons
un decroissement par une rangée de molécules
doubles, suivant des lignes parallèles à
x y ,^de manière que O y mesure des lignes doubles
d’une arête de molécule, e t O x des lignes
simplement égales à cette arête. On indiquera ainsi
1
ce décroissement ( O D 1 E2 ). La parenthèse fait
connoitre d’abord que le décroissement est inter-
1
médiaire ; O indique qu’il a lieu par une rangée
sur l’angle marqué de la même lettre, et qu’il se
rapporte à la base A EOI .(• Jig. 48 ). D ’F 2 indiquent
que pour une seule arête de molécule sous-
D E M I N É R A L O G I E . 119
traite le long du côté D , il y a deux arêtes soustraites
le long du cote F.
Il est utile d’avoir un langage pour énoncer
ces différens signes , de manière qu’ils puissent
être écrits facilement sous la dictée. On énoncera
les signes O2, aO , en disant, O deux a droite ,
2
O trois à gauches pour énoncer O , O , on dira
O sous deux , O sur quatre s enfin le signe
( O D 1 F 2 ) s’énoncera ainsi , en parenthèse,
O sous un, D i/BjF deux.
Donnons un exemple de la combinaison de ces •
différens signes, dans l’expression d’une forme
cristalline composée. Mais il faut auparavant déterminer
l’ordre suivant lequel doivent être arrangées
les lettres qui concourent à une même expression.
Or si l’on adoptait l’ordre alphabétique, il
en résulteroit une sorte de confusion dans le tableau
que présente la formule. Il paroit plus
naturel de se conformer à l’ordre qui dirigeroit un
observateur dans la description même du cristal,
c’est-à-dire de commencer par le prisme ou par
la partie moyenne, et d’indiquer ses différentes
faces comme e lle s s’offrent successivement a l oe il,
puis de passer aux faces du sommet ou de là pyramide.
Ceci s’éclaircira par les divers exemples que
nous citerons dans le cours de cet article.
Supposons maintenant que la Jig. 5a représente