triangles qui soudivisent ce trapezoïde sont aussi
entre elles dans le rapport de deux h u n , comme
dans le trapezoïde a b c d { fig. 3q A ).
5°. Dans chaque trapezoïde intermédiaire
d p a d {fig. 39 C ) , le triangle p ad est égal et
semblable au quart PA D {fig. 49 D ) du rhombe
primitif D P D 'P '; en sorte que l ’angle a {fig. 5g
d ) est d ro it, l’augle dp a de 5od- 46' 6/;, moitié
de 1 angle D P D / {fig. 5g D ) , et l’angle ad p
{fis- % C ) de 39d* 15/ 54;/, moitié de l’angle
P D P '( / g . 39 D ) .
- 4°. L ’incidence de c'p a d {fig. 3g) sur a'b'c'd>
est exactement de i 35d-, supplément de la moitié
de 1 angle droit,
5°. L ’incidence de p s p "a " sur c 'p a Hb' est de
12gd- 13/ 54", supplément de 5od- 46' 6", qui est
la moitié de l’angle primitif D P Dr{ f i g .^ D).
6°. Enfin le polyèdre partage avec la variété
métastatique la propriété en vertu de laquelle les
incidences mutuelles des faces qui éorréspondenl
sur cette variété aux trapézoïdes c 'pad, e 'pd 'b 'y
sont égales à celles des rhombes de la forme pri-
mitive. Ce sont ces différens rapports qui o.pt sug-»
géré le nom à'analogique donné au polyèdre
dont il s’agit,
■ Oti voit maintenant à quoi tiennenttQUtes les
différentes métamorphoses sous lesquelles se présente
la forme primitive dans les cristaux secondaires
y soit simplçs y soit composés.; Tantôt les,
D E M I N É R A L O G I E . 87
décroissemens se font a la fois sur tous les bords ,
comme dans le dodécaèdre à plans rhombes , cité
plus haut, ou sur tous les angles, comme dans
l’octaèdre originaire du eube.Tantôt ils n ont lieu
que sur certains bords ou sur certains angles.
Tantôt il y a uniformité entre eux , de manière
que c’est une seule loi par une , deux , trois îan
gées, etc. qui agit sur différens bords ou sur dif-
férens angles, ainsi qu’on l’observe encore dans
les solides dont nous parlions tout a 1 heure. Tantôt
la loi varie d’un bord a 1 autre, ou d un angle
à l’autre ; et c’est ce qui arrive surtout, lorsque
le noyau n’a pas une forme symétriqûe, comme
lorsqu’il est un parallélipipède dont les faces diffèrent
par leurs inclinaisons respectives , ou par
les mesures de leurs angles. Dans certains cas, les
décroissemens sur les bords concourent avec les
décroissemens sur les angles, pour produire une
même formé cristalline. Il arrive aussi quelquefois
qu’un niême bord ou un même angle subit
plusieurs lois de décroissement qui se succèdent
l’une à l’autre. Enfin il y a une multitude de cas
où le cristal secondaire conserve des faces parallèles
à celles de la forme primitive , et qui se
combinent avec les faces produites par les décroissemens,
pour modifier la figure de ce cristal.
Si au milieu de cette diversité de lo is , tantôt
solitaires et tantôt marchant pour ainsi dire par
groupes autour d’une même forme primitive , le