nilé de la molécule soustractive, qui conserve
le caractère de parallélipipède , indépendamment
de toute variation des formes primitives.
De l ’octaèdre.
149. Les formes primitives dont nous avons
parlé jusqu’i c i , sont composées de molécules
qui adhèrent les unes aux autres par leurs faces
semblables. Il n’en est pas de même des molécules
qui appartiennent aux formes que nous
avons maintenant à considérer. En. prenant toujours
pour guide la division mécanique , on est
conduit à concevoir que ces molécules ne se
touchent, dans certains cas, que par leurs bords,
et dans d’autres, par certaines parties de leurs
faces, en laissant entre elles de petits interstices;
autrement il faudroit supposer dans des minéraux
d’ailleurs très-purs , deux' espèces de molécules
différentes, ce qui détruiroit 1 unité de
nature que l’on ne peut se dispenser d admettre
dans ces minéraux. Au reste, nous verrons que
la difficulté qui naît de ces structures, en apparence
équivoques , ne tombe que sur la figure
de la molécule intégrante , et non sur celle de
Ja molécule soustractive, qui est toujours un
parallèlipipède déterminé ; elle n’empêche pas
que les cristaux ne soient soumis a des lois tressiraples
et très-régulières de décroissement ; la
théorie ,
théorie, en un m o t, n’est pas tenue de résoudre
cette difficulté qui n’attéint pas jusqu’à elle.
i 5o. Soit EP {jîg. 83 ) un octaèdre que nous
supposerons régulier. Ce que nous allons dire de
cet octaèdre s’applique de soi-même à ceux qui
sont terminés par des triangles isocèles ou sca-
lènës, et nous fêtons connoître , dans la s u it e c e
que la structure de ces derniers présente de
particulier. oaè : î 7 '¡misi
Il est facile de concevoir, à la seule inspection
de la figure, que si l’on mène des plans
parles lignes gk , km , ks , e tc ., qui coupent
en deux également les cotés E L , EO , O R ,
etc. , et si ces plans passent en même temps
par le centre c , l’octaèdre total se trouvera
soudivisé en six octaèdres partiels, dont les
sommets extérieurs se confondent avec les siens ,
et en huit tétraèdres interposés entre les octaèdres
, et dont un a pour face extérieure le triangle
g ik , un second le triangle mks, etc. D’une
autre p a r t, remarquons qu’un tétraèdre {jîg. 84 )
coupé de la même manière ( 1 ), donne un nouvel
octaèdre <T-& , dont le centre se confond avec le
sien, plus quatre tétraèdres partiels, qui résultent
du retranchement des angles solides du
tétraèdre total.
(1) Ce tétraèdre a été projeté semblablement à celui
qui est marqué des mêmes lettres, fig. 83.
Tome I. \ G g