dérer des décroissemens par une ou plusieurs
rangées de molécules rhomboïdales.
Ce qui n’est qu’une hypothèse à l’égard de la
chaux earbonatée, se change en réalité lorsqu’il
s’agit de la tourmaline. Quoique les rhomboïdes
auxquels conduit d’abord la division mécanique
des cristaux de cette substance se résolvent ultérieurement
en tétraèdres, les décroissemens qui
donnent les formes secondaires se font par des
soustractions de ces rhomboïdes semblables à la
forme primitive $ en sorte qu’on peut supposer,
dans les calculs relatifs à la détermination de ces
formes, que les tétraèdres qui représentent les
vraies molécules soient liés entre eux d’une manière
invariable dans chaque rhomboïde.
Citons encore un exemple tiré d’une structure
très- simple, qui est celle des cristaux dont la
forme primitive est le prisme hexaèdre régulier*
Soit toujours A D (fg> 4° ) une des hases de ce
prisme soudivisée en petits triangles, qui soient
les bases d’autant de molécules. Il est évident qüe
deux triangles quelconques voisins de l ’autre, tels
qud A p i , A O i , composent un rhombe, et par
conséquent les deux prismes auxquels ils appartiennent
forment par leur réunion un prisme à
bases rhombes, qui est une des espèces de paral-
lélipipède.
Imaginons maintenant que les prismes triangulaires
qui sont les élémens de ces parallélipipèdes,
soient liés invariablement entre eux. On
pourra substituer à l’assortiment représenté fig. 40
celui de la fig. 41, uniquement composé de rhombes
qui seront les bases d’autant de parallélipipède.
O r , si nous supposons une série de lames empilées
sur l’hexagone A B C D F G , et qui subissent
, par exemple, sur leurs différens bords des
soustractions d’une rangée de parallélipipèdes
semblables à ceux dont il s’agit ic i, ces bords
seront successivement alignés comme les côtés
des hexagones i lm n r h , k u o c jg e , etc.; d’où
l ’on voit que la quantité dont chaque lame dépassera
la suivante sera une somme de parallélipipèdes
ou de prismes à bases rhombes, et il est
facile de juger que le résultat du decroissement,
en supposant que celui-ci atteigne sa limite, sera
une pyramide droite hexaèdre, qui aura pour
base l ’hexagone A B C D F G .
Toutes les autres formes primitives différentes
du parallélipipède donnent des résultats analogues.
On pourvoit même substituer à chacune de
ces formes un noyau semblable aux petits parallélipipèdes
, qui sont des assemblages de tétraèdres
ou de prismes triangulaires, et l’on parviendrait
également à expliquer les formes secondaires
par des lois de décroissement rapportées à
ce noyau, qui serait aussi donné par la division
mécanique. Nous en userons de cette manière à
l’égard du quartz', parce que dans ce cas la substi