latéraux E , auront leur chiffre situé de côté ,’vers
le haut de la même lettre ; 3°. à l’égard de ceux
qui partent de l’angle inférieur e , ou du bord
inférieur D , le chiffre destiné à les exprimer sera
placé en dessus de la lettre e ou D.
Supposons, par exemple, que la fig. 63 représente
la chaux carbonatée analogique ( page 84 ) î
2 2
on aura le signe suivant e D B , dont l’interpré-
1
C T g
tation est facile, d’après la combinaison des lettres
qui indiquent les faces, avec celles qui expriment
les décroissemens dont ces mêmes faces sont
le résultat.
Ce qui vient d’être dit relativement au parallélipipède
s’applique comme de soi-même aux
autres formes primitives. Nous allons les parcourir
successivement.
La fig. 64 représente l’expression de l’octaèdre
à triangles scalènes ; la fig. 65 celle de l’octaèdre
à triangles isocèles, et la fig. 66 celle de l’octaèdre
régulier.
Pour placer les chiffres qui accompagnent les
lettres , on se conformera à ce qui a été dit relativement
au rhomboïde. Ainsi fig. 65, on mettra
le chiffre en dessous pour les décroissemens qui
partent de l’angle A ou de l’arête B ; en dessus
pour ceux qui partent de l’arête D , et à côté pour
ceux qui partent de l’angle E.
D E M I N É R A L O G I E . 127
Si l’on vouloit désigner le résultat d’un décroissement
par une rangée sur tous les angles de
l’octaèdre régulier (fig. 66) , on écriroit A 'A 1; et
1
pour indiquer le résultat d’un décroissement par
1
une rangée sur tous les bords, on écriroit B B.
1
Le premier de ces décroissemens produit un
cube, et le second un dodécaèdre à plans rhombes.
Dans quelques espèces, comme la potasse ni-
tratée , l’octaèdre primitif dont la surface est
composée de huit triangles isocèles semblables
quatre à quatre, doit avoir la position représentée
fig. 6 7 , pour que les cristaux secondaires
soient dans l’attitude la plus naturelle, c'est-à-dire
que les arêtes à la jonction des deux pyramides
qui composent l’octaèdre doivent être les unes
dans le sens vertical, comme F , les autres dans le
sens horizontal, comme B. En comparant la fig. 67
avec la fig. 68, où l’on a agi, en plaçant les lettres
, comme si tous les angles et toutes les arêtes
avoient des fonctions particulières, on concevra
aisément la distribution adoptée fig. 67, et ramenée
à la symétrie de la véritable forme primitive.
Car dans le cas présent, on a E = A , D = C , G = F .
On placera le chiffre indicateur en dessous de
|a lettre, pour les décroissemens qui partent de
B; à côté ou en dessous, pour ceux qui partent de
A , selon que leur effet sè rapportera au triangle