de la forme primitive subit des décroissemens
qui tendent à faire naître une facette à sa place,
quelle que soit la loi de celui auquel on rapporte
la production de cette facette, il y a toujours des
décroissemens auxiliaires dont le concours est
nécessaire pour que la facette dont il s’agit soit
prolongée convenablement.
O r , lorsque ce décroissement que l’on considère
de préférence a lieu par deux rangées ou un
plus grand nombre , les décroissemens auxiliaires
qui font continuité avec lu i , suivent une
16 f toute particulière dont la considération est
l ’objet de cet article.
Soit A A ; ( flg. 3a ) un parallélipipède quelconque
qui subisse un décroissement par deux
rangées sur l’angle E O I de sa base A E O I . II
est évident que les bords des lames de superposition
auront des directions b c , rs (i),parallèles
à la diagonale qui va de E en I , ét tellement
( r ) Il faut concevoir que les soustractions qui sont ici
représentées sur lë quadrilatère A E O I , ont lieu successivement
sur les différentes lames de superposition. Les distances
entre chacune de ces lames et la suivante étant les
mêmes que celle qui existe ejitre les lignes b c , r i , et toutes
les autres semblablement situées, on peut,pour plus grande
commodité, rapporter tout, comme nous le faisons ici, au
quadrilatère A E O I , comme à une espèce d’échelle qui
donne les mesures des soustractions opérées par le décroissement
sur les lames correspondantes.
D ,E M I N É R A L O G I E. 6g
situées qu’il y aura sur les côtés O E , O I , deux
arêtes de molécules comprises soit entre le terme
de départ O et b c , soit entre bc et rs. Mais
comme nous l’avons d it , les lames appliquées
sur les faces adjacentes IO A^K., E O A T I , subissent
aussi des variations ou des décroissemens
auxiliaires qui continuent l’efïet du décroissement
sur l’angle E O I . O r , telles sont ici ces variations
, que les bords des lames empilées sur la
face IO A 'K . ont les directions c g , s t , et que
ceux des lames qui s’élèvent sur la face E O ATI
Sont alignés comme b g, rt. Car puisque le bord
inférieur de là première lame appliquée sur
A E O I coïncide avec bc , et que la hauteur de
cette lame répond à une arête de molécule, on
concevra avec un peu d’attention que le plan
bcg qui, d’une part, coïncide aussi avec bc , et
de l’autre s’écarte de la base A E O I d’une quantité
mesurée par une arête O g de molécule, est
nécessairement parallèle à la face produite par le
décroissement. Il en est de même du plan r t s ,
d’où il suit que si l’on supprime la partie située
au-dessus de r t s , on aura un solide sur lequel
la facette r t s représentera l'effet du décroissement
que nous considérons.
Observons maintenant que les directions c g ,
s t ( flg. 5a ) des lames appliquées sur la face
I O M i ( et il en faut dire autant de la face
E O A T i ) en vertu du décroissement auxiliaire,