Supposons maintenant que le poids additionnel
qui produit l’affleurement avec un autre liquide
* w ' ■ S1’*
soit de 2 0 ,5 , la somme deviendra 172, 5.
Or on sait que quand un corps surnage en partie,
le poids du volume du liquide qui répond à
la partie plongée est égal au poids total du corps.
Donc puisque la partie plongée est la même dans
les deux cas, il en résulte que les poids des deux
liquides, a volume égal, ou ce qui revient au
même leurs pesanteurs spécifiques sont dans lé
rapport de 1720 à 1725.'
Cela posé , il est d’abord évident que le liquide
substitué à l’eau distillée vous donne immédiatement
le poids absolu du corps que vous essayez ,
sans qu’il soit besoin d’aucune correction. Soit ce
poids de 11 grammes. Après avoir trouvé par une
seconde opération la quantité que le corps pesé
dans le liquide que vous, employez y perd de son
poids, et que nous supposerons être de 4 , 7 ,
faites cette proportion , 1725 .*1720 ; : 4> 7 £ un
quatrième ternie qui indiquera la perte corrigée,
ou celle que le corps auroit faite de son poids,
dans l’eau distillée à i4 d* Cette perte qui se trouvera
de 4? 69 donnera en même temps le poids
du volume d’eau distillée à i4 d‘, égal à celui du,
corps, après quoi vous ferez cette autre proportion
qui revient à celle que nous avons indiquée
ci-dessus 4î 69 : 11 : l’unité est à un quatrième
terme, qui sera 2,5454, et qui indiquera
la vraie pesanteur spécifique du corps. En n’employant
aucune correction on auroit trouve
2 , 3 4 0 4 .
Il y a des substances qui, étant plongées dans
l ’eau, s’imbibent de ce liquide. De ce nombre est
la mésotype ( zéolithe de Cronstedt ). On s’aperçoit
de cette propriété, lorsqu’ayant placé le corps
dans le bassin inférieur E , on voit l’aréomètre
descendre, après être remonté, quoique la cuvette
A. reste chargée du même poids. Dans ce
cas, on laissera le corps s’imbiber de toute la
quantité d’eau qu’il peut admettre dané ses pores ,
et l’on jugera qu’il est parvenu à cette espèce de
point de saturation, lorsque 1’aréomètre restera
dans une position fixe. Alors on l’affleurera, et
l’on cherchera à .l’ordinaire la perte que le corps
a. fa ¡te de son poids dans l’eau. On cherchera ensuite
le poids de la quantité d’eau dont il s’est
imbibé, en le pesant de nouveau dans l’a ir , et en
retranchant le premier poids du second ; puis on
ajoutera la différence à la perte trouvée précédemment,
etle résultat donnera la véritable perte,
ou celle qui auroit lieu, si le corps n’étoit,pas
susceptible d’imbibition ; après quoi on fera la
proportion indiquée ci-dessus.
Supposons, par exemple, une mésotype, dont
le poids dans l’air soit de 9 grammes. Supposons
que la perte qu’elle fait de son poids dans l’eau ,