54/ ) , et que la perpendiculaire menée du point
/sur m r , divise celle-ci en deux parties égales,
comme il est aisé d’en juger par la perpendiculaire
Ip (Jig- 70 ) ■> qui fait la même fonction.
On mesurera ensuite, à peu près, sur le cristal,
les angles que font avec l’arête mr ( Jig. ÿ.o )
les sections .de la face donnée par le decrois-
sement, dont l’une coupe le plan Irnrg et l’autre
le plan imrz , et l’on tracera sur les parallélogrammes
de la Jig- 74 ^es hg1*68 ac 5 cd ^ qui
fessent les mêmes angles avec mr\ puis, par le
point r , on mènera rl et ri parallèles a ces lignes.
On voit ici que rl et ri sont les diagonales des
parallélogrammes, d’où l’on conclura que le décroissement
se fait par une rangée tout autour
de l’angle m ( Jig- 7° )*
S il’une des sections étant toujours représentée
par ac (jig . 74 ) , l’autre l’étoit par cd}, en sorte
que la ligne rV , parallèle à celle-ci, tombât
au milieu du côté mi ; on en concluroit que
le décroissement considéré sur l’angle Imr a li.eu
par deux rangées en largeur..
Quoique les méthodes de ce genre puissent
donner réellement la direction et la quantité
des déeroissemens , elles ne dispensent pas de
calculer les. inclinaisons des faces qui en proviennent
, parce que ces inclinaisons sont susceptibles
d’une mesure beaucoup plus précise,
qui doit être regardée comme la vérification
des lois présumées d’après l’espèce de tâtonnement
dont nous venons de parler.
Des formes primitives différentes du par alléli-
pipède, et de Vanalogie qui existe entre les
déeroissemens dont elles sont susceptibles et
ceux qui concernent le parallélipipède.
138. Le rapport que j’entreprends ici d’établir
entre les différentes cristallisations des minéraux ,
en les ramenant toutes, quelque variées qu’elles
puissent ê tre , à une même unité, qui est le
parallélipipède, est fondé sur une vue que j’ai
déjà indiquée ailleurs , savoir : que les décrois-
semens qui produisent une forme secondaire quelconque,
estimés d’après les espaces qu’ils laissent
à v id e , entre une lame et la suivante, sont
toujours mesurés par des sommes de paralléli-
pipèdes, que j’ai nommés molécules soustrac-
tives. Et ce n’est point ici une simple hypothèse ,
puisque les petits paràllélipipèdes dont il s’a g it,
ont leurs faces dans le sens des joints naturels
des cristaux \ de manière qu’on, peut en extraire
de semblables par la division mécanique , en
faisant abstraction d’une partie des coupes dont
la forme primitive est susceptible, et en se bornant
à trois de ces coupes, situées sur trois
plans différens.
139. Non- seulement la théorie remplit son