les lignes g x , In, ouge te., anticipent elles-mêmes
les unes sur les autres; et telle sera cette espèce
denjambement, que si l’on considère deux hexagones
voisins (Jig. 100), l’extrémité x f du diamè-
Ilo x x \ tombera au tiers du diamètre zzr, etc.
Remarquons que dans le mouvement des hexagones,
pour aller se placer sur un même plan,
que nous supposerons passer par yt {Jig. 98 )
perpendiculairement à l’axe SSr, le diamètre g x se
relève de manière qu’il coïncide avec km, quand
son mouvement est achevé. Remarquons de plus,
que la distance entre les diamètres km et ty
est égale à 1 un quelconque d’entre eux, puis-
qu elle est mesurée parleur prolongement entre
les lignes U X , B G , dont les distances sont les
mêmes qu’entre les lignes eR, UX d’une part,
et B G , KH de l'autre.
Donc s il n’existoit que les dodécaèdres analogues
aux diamètres, tels q u e g x et km, qui sont
placés immédiatement l’un au-dessus de l’autre,
ou analogues aux diamètres, tels que km, ty,
dont la distance est égale à chacun d’e u x , tous
les joints seroient sur des plans continus ; cela
est évident pour les diamètres g x et km’, et
quant aux diamètres km et ty , il est facile de
juger que leur position respective est la même
que celle des diamètres e l, e'11 {Jig. 99)5 et par
conséquent cette position ne peut altérer la continuité
des alignemens.
Mais entre les hexagones analogues à à/n et t f
{Jig. 98 ) , se trouveront ceux qui appartiennent
à ni et ou, et qui interromperont la communication
des joints ; d’où l’on voit que nous pouvons
considérer trois ordres de dodécaèdres, dans
chacun desquels les hexagones auront leurs
axes sur une même ligne , comme ceux qui appartiennent
aux diamètres.^; et km, ou seront
distans entre eux d’une quantité égale à un
petit diamètre, comme ceux qui sont indiqués
par km et ty. Ainsi, les dodécaèdres d’un même
ordre pourront être soudivisés par des
plans continus ; mais ces mêmes plans tomberont
à faux sur les dodécaèdres des deux autres
ordres ; en sorte que tous les joints correspon-
dans se rapporteront à trois plans qui seront parallèles
entre eux , et approcheront beaucoup
d’une exacte coïncidence, à cause de la petitesse
des dodécaèdres.
Cette complication n’empêche pas , ainsi que
je l’ai dit, que la marche de la théorie ne soit
simple, lorsqu’on ramène la forme des molécules
à pelle du rhomboïde dont elle dérive; et il m’a
paru même plus commode, de substituer cette
dernière forme, comme primitive, à celle du
dodécaèdre. D’après cette hypothèse, on conçoit,
sans calcul, que le prisme interposé entre les
deux pyramides , dans la plupart des cristaux
de quartz, est censé résulter d’un décroissement