
 
		et  en  o'  est  ici  un  rectangle,  d’où  i l . suit  que  
 les  quatre  triangles  de  chaque pyramide ne sont  
 semblables  que  deux  à  deux.  Ainsi,  dans  les  
 triangles  a od ,  hon  ,  l’angle  o  est  de  5 i d.  8',  
 tandis  que  dans  les  triangles  aoh,  don,  il  est de  
 6 ld. 2 o r. , 
 Il  résulte encore  de  là que  les petits  tétraèdres  
 que  l’on  peut  extraire  de  l’octaèdre  par  des  divisions  
 Faites' parallèlement  aux  Sfaces  de  celui*  
 c i,  n’ont de même leurs  triangles semblables que  
 deux  à  deux. 
 162.  Supposons  maintenant  que  l’on  ajoute  
 deux  tétraèdres  sur  les  faces  hon  ,  ao'd.  L’octaèdre  
 se  trouvera  transformé  en  un  paralléîi-  
 pipède  obliquangle ssf  ( j^g.  8 9 ) ,  d a n s   lequel les  
 deux  faces  saod,  s ’ho’n  seront  des  rhombes  ,  
 et  les  quatre  autres  facès  d ë   simples  parallélogrammes  
 obliquangles. 
 Concevons, au contraire, que les deux tétraèdres  
 complémentaires  reposent  sur  les  faces  don,  
 ao}h (J ig .  88  ).  L’octaèdre  deviendra  le  paral-  
 lélipipède  obliquangle  représenté Jig.  90  ,  dans  
 lequel  toutes les faces  sont des parallëlogrammès  
 différens  du  rhombe.  Si  l’on  appliquoit  lés  tétraèdres  
 complémentaires  sur  les  faces  a oh ,  
 do’ n  (J ig .  8 8 ),  il  est  évident  que  le  résultat  
 seroit  encore  le  même. 
 Mais ,  parce que les décroissemens qui donnent  
 les  formes  secondaires  se  rapportent à  l’axe qui 
 passe  par  les  points  o, o[,  en  sorte  qu’ils agissent  
 symétriquement  sur  les  parties  semblablement  
 situées  par  rapport  à  cet  a x e ,  il  est  facile  de  
 concevoir  ,  avec  un  peu  d’attention,  qne si l’on  
 vouloit  substituer un  parallélipipède à  l’octaèdre  
 primitif ,  il  seroit  naturel  de  préférer  celui  de  
 la Jig. 89 , dans lequel les deux  tétraèdres complémentaires  
 n’altèrent  point  la  symétrie  de  l’octaèdre. 
 A   l’égard  des  molécules  soustractives  ,  elles  
 seront semblables au parallélipipède dont il s’a g it ,  
 et  il  sera  facile  de  faire  l’application  des mêmes  
 principes  aux  octaèdres non  réguliers  qui  existent, 
   comme  formes  primitives,  dans  quelques  
 autres  espèces  de  minéraux. 
 Du  tétraèdre  régulier. 
 i 63.  L’analogie  qui  règne  entre  les  modifications  
 du  tétraèdre  régulier  et  celles  du  rhomboïde, 
   se  présente  comme  d’elle-même,  d’après  
 cette  considération,  que  le  tétraèdre  n’est  autre  
 chose  que  le  sommet  d’un  rhomboïde  semblable  
 à  celui  de \&Jig.  85  ;  et  comme  il  a  ses quatre  
 sommets  égaux  et  semblables  entre  eux ,  il  ’est  
 clair  qu’en  assimilant  chacun  d’eux  à  celui  d’un  
 rhomboïde,  on  parviendra  facilement  à  déterminer  
 les formes des cristaux secondaires,  d’après  
 des  soustractions  de molécules  rhomboïdales.