gique, dont nous avons déterminé ci-dessus les
lois de structure.
Du prisme hexaèdre régulier.
147. J’ai fait v o ir , dans l’exposition raisonnée
des principes de la théorie ( pages 3o et 94)»
que le prisme hexaèdre régulier soudivisé parallèlement
à ses pans et à ses bases , se résolvoit
en une multitude de petits prismeà triangulaires
équilatéraux , lesquels pris deux à deux | for-
moient des prismes à bases rhombes de 120
et 60 degrés. C’est ce qui est d’ailleurs évident
par soi-même, pour ceux qui sont initiés dans
la géométrie. Les prismes dont il s’agit représentent
dans ce cas les molécules soustractives.
Le calcul des décroissemens relatifs aux cristaux
secondaires qui dérivent du prisme hexaedre
régulier est si simple , qu’il seroit superflu d’en
faire ici des applications.
148. Si l’on substitue à ce prisme hexaèdre,
dont je suppose la base supérieure représentée
par l’hexagone A B CD FG {fig- 82 ) , le prisme
q u a d r a l igulaire qui auroit pour base le rhoxnbe
mdna, de 120 et 6o*., Il est facile de voir
que tous les décroissemens qui auroient eu lieu
sur les quatre bords A B , A G , C D , FD , de
la base du premier prisme se feront de la même
manière sur les bords am , an, dm, dn de la
base du second. Mais a la place des decroisse-
mens sur les bords BC , GF , on en aura d’autres
sur les angles dma, dna.
Il n’est pas moins évident que les décroissemens
qui auroient agi sur l’angle B AG ouCDF
du prisme hexaèdre , se répéteront sur 1 angle
a ou d du second. Mais si l’on suppose des décroissemens
sur les angles B , C , etc., du premier
prisme , parallèlement aux lignes h g , r s ,
de manière qu’il y a i t , par exemple, une
rangée de soustraite , les décroissemens analogues
, pour le prisme rhomboïdal, deviendront
intermédiaires parallèlement à des lignes h 'g 1 ,
r’s 1, tellement situées que l’on aura m g ' = 2 m / i ' ,
ou m5f = 27nrr.
A in s i, quoique l’on puisse absolument , a
l’aide de ce second prisme , parvenir aux mêmes
formes secondaires que celles qui naissent du
premier, il est bien plus naturel de s’en tenir à
celui-ci , comme forme primitive, parce que
les décroissemens qu’il subit sont plus simples
à certains égards , et se font d'une manière
beaucoup plus symétrique. En général , ces
sortes de substitutions conduisent à des résultats
qui peuvent n’être pas indifférens par rapport
à la théorie , mais dont la pratique ne s’accommode
pas ordinairement aussi - bien que de
ceux qui sont directs. Le véritable point de
concours de toutes les cristallisations, c’est l’u