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 Concevons  que  l’on  continue  de  soudiviser lé  
 premier  octaèdre  EP ( f g - 83 ) i  pardescoùpes  
 parallèles  aux  précédentes  ,  et placées,  entre  ces  
 dernières,  à  des  distances  égales  ;  chaque  octaèdre  
 se  résoudra  en  six  nouveaux  octaèdres ,  
 plus  huit  tétraèdres ,  et  chaque  tétraèdre  en  
 un  octaèdre , plus quatre  tétraèdres ;  de manière  
 que  tous  les  octaèdres  d’une  p a rt,  et  tous  les  
 tétraèdres  de  l’autre  seront égaux chacun  à chacun, 
  et  que, de plus, les faces des octaèdres seront  
 égales  à  celles  des; tétraèdres. 
 i 5i.  Les  nombres de  tétraèdres et d’octaèdres  
 donnés  successivement  par  ces  différentes  divi4-  
 sions forment deux  séries récurrentes  ,  dans cha*-  
 cune'  desquelles  il  est  aisé  d’avoir  l’expression  
 générale  d’un  terme quelconque. 
 Désignons par A   ,  B ,  C , D ,  e tc .,  la  série relative  
 aux  tétraèdres  ,  et  par  a  ,  b ,  <?,  d ,  etc.-,  
 celle  qui  concerne  les  octaèdres. 
 Nous  aurons  A  =  8.  a —  6. 
 B =  4 A - j - 8 a =   8o.7 pÉ 6a-\-A =   44* 
 C =  4 B -J- 8b =672.0 =  6b -j-B  =344» etc.  
 Et  mettant  les  deux  séries  l’une  sous  l’autre  , 
 A   B  C  D  „   E 
 8.  80.  672.  5440,  43648,  etc. 
 a b c   d  e 
 6.  44.  344.  2736.  2i 856,  etc. 
 Evaluons  d’abord  un  terme  quelconque de  la  
 première  série.  J’observe  que  B  —  82  -f- 2. 8 , 
 c’est-à-dire ;  qu’on  l’obtient  en  multipliant  le  
 premier  terme A   par  8,  et  en  ajoutant 2. 8.  Je  
 multiplie de même  le second terme par  8  ,  ce  qui  
 me. donne 83 -|-  2. 8%  ou  640,  dont  la différence  
 avec  le  troisième  terme  est  32  ou  4-  8.!  Je;  vois  
 qu’en  continuant,  je  puis  mettre  la  série  sous  
 cette  nouvelle  forme. 
 A   B  C  D 
 8\  &■  -j- 2 • 8.  83  2  • 8’  4 • 8.  84 -J- 2 • 8* 
 +  4 -«‘ +  »-8.  etc.,  c’est-à-dire, qu’en désignant  
 par  n  le  rang  du  ternie  dont  on  cherche  l’expression, 
  on a, 8a-|-2*8I4“ I-|-2s,*8Q-2-|-2 3'8 Il-3....4.  
 -j- 2n_I.  8a-ill-x),-  ou  2n_I • 8. 
 Or  lés  parties  de  be  terme  étant  prises  dans  
 Un  ordre renversé ;  forment  une progression  géométrique  
 croissante,  dans  laquelle  le  premier  
 terme  a  =   2n_I  • 8 ,  le  dernier  terme  a  ===  8n,  
 et  le  quotient  q =  4. 
 Donc  nommant  j   la  somme,  qui  est  la  quanqu  
 — a  4'8n—S'a"'1 
 tité  cherchée,  on  aura,  s = 
 y  VU  UU1 U y  ü.         " 1-  -------- 
 4-8» — 4 - 
 q — l 
 3  —   =   1 ( 8 “ —  2” > 
 D’une  autre  part  j’observe  que  chaque  terme  
 de la série inférieure  ,  relative  aux octaèdres,  est  
 égal  à  la  moitié  du  terme  correspondant  de  la  
 série supérieure relative aux tétraèdres, plus à 2n.  
 Donc  désignant  par  sf  le  terme  du  même  rang  
 que S f nous aurons s r= £ ,s - |-2n= § ( 817L— 2n)-|-a a