tution du parallélipipède au dodécaèdre bipyra»
midal conduit à des décroissemens plus simples
pour certaines variétés ( f ) ;
( i ) On connolt des cristáux dont la division mécanique
donne d’abord un prisme à bases rhombes, qüi ont des
angles différens de I20d. et 6od* Ce prisme peut être ensuite
soudivisé dans le sens d’une des diagonales de ses bases, d’où
il résulte que l’on pourroit aussi extraire immédiatement
du cristal secondaire un prisme hexaèdre , mais qui ne
seroit pas régulier. Dans ces sortes de cas, nous adopterons
le prisme à bases rhombes pour nbyau, parce que cette
forme, outre qu’elle est plus simple, a un caractère de régularité
qui manque à l’autre, et qui consisté dans l’égalité
et la similitude de ses faces latérales.
Mais il se présente ici une considération que nous ne
devons pas omettre. Soit A B C D {Jig. 42 ) Ia base supérieure
d’un des prismes dont nous Venons de parler. Imaginons
pour un instant que ce prisme ne puisse être soudivisé
que parallèlement à ses quatre pans et à ses deux bases.
L ’assortiment des petits rhombes situés de part et d’autre
du rhombe A B C D représentera l’efï’et d’un décroissement
par une rangée sur les deux arêtes longitudinales terminées
par les points A et C ) et il est visible que ce décroissement
produira pour forme secondaire un prisme hexaèdre, dont
la base est représentée par W lm T i 'rh .
Maintenant si l’on conçoit que le prisme rhomboïdal qui
a pour base A B C D , puisse être soudivisé dans le sens
de la diagonale B D , en deux prismes triangulaires , tous
les petits prismes rhomboïdaux dont il est l’assemblage étant
susceptibles de la même division , on pourra supposer que
les vacuoles qui existoient entre ¿et rh d’une part, et entre h
et r de l’autre, dans l’hypothèse du décroissement, soient
Je
Je donnerai le nom de molécules soustrac-
tivesh ces parallélépipèdes composés de tétraèdres
ou de prismes triangulaires, et dont les rangées
mesurent la quantité du décroissement qu’éprouvent
les lames de superposition appliquées sur les
faces de la forme primitive.
On voit par ce qui précède, qu’à parler exactement;,
la théorie ne laisserait pas de marcher
version but principal, en s’arrêtant aux parallé-
lipipèdes que donne d’abord la division mécanique
des'cristaux, et l’espèce d’anatomie que
subissent ensuite ces parallélipipèdes , lorsqu’on
essaie de remonter jusqu a la véritable forme de
la molécule intégrante, est un pas ultérieur, sans
lequel l’observation plutôt que la théorie laisserait
quelque chose à désirer. Le parallélipipède
remplis par des prismes triangulaires, auquel cas le prisme
hexaèdre sera donné immédiatement sans aucun décroissement.
Cependant nous ne laisserons pas de considérer
les faces qui seront dans ce cas Comme étant produites
en vertu d un décroissement par une rangée , parce qu’alors
la forme du cristal secondaire est uniquement composée
de petits prismes rhomboïdaux semblables à la forme
primitive, comme cela auroit lieu si le décroissement se
faisoit par deux rangées ou davantage, en sorte que ce n’est
ici qu’ un cas particulier qui parôît devoir être assimilé à
tous les autres, pour l’uniformité des lois de structure.
Le ineme raisonnement s’applique à des formes primitives
différentes du parallélipipède, ainsi que nous le verrons
dans la suite de ce traité.
T ome I. G