çhainement continuel de contrastes et de riuaneesy
Toutes les collections de minéx’alogie offrent 1 O
de nombreux exemples de ces réunions accidentelles
; et quoique le but principal du minéralogiste
soit de classer les êtres d’après des considérations
indépendantes de leur arrangement
naturel, il n est cependant pas indifférent pour
lui de savoir quelles sont les autres substances
qui adhèrent le plus ordinairement à telle espèce
de pierre ou de métal, et leur indication doit
avoir sa place dans l’histoire de la. substance à
laquelle les circonstances les ont associées (x).
Mais l’observation des masses,.souvent immenses
par leur étendue, dans lesquelles la disposition
respective des minéraux résulte d’un travail en
grand de la nature , est l’objet d’une science à part
que l’on a nommée Géologie•> qui ne peut s’étudier
que dans les voyages, et dont nous donnerons
une idée plus développée lorsque nous
parlerons des roches dans l ’appendice qui doit-
être placé à la fin du traité,
( i') 'O n a appelé gangue, les substances pierreuses qui
accompagnent les veines métalliques , et matrices celles qui
supportent ou tiennent comme enchatormees d’autres subi
çtances pierreuses ou d ’une nature non métallique. J’ai cru
pouvoir donner une extension au nom de gangue, en l’api
pliqùant indifféremment aux supports ou aux enveloppes
d’un minéral, quelle que soit sa nature. Ainsi l’on dira que
telle variété de chaux carbonatée a pour gangue un quartz.
D E L A C R I S T A L L I S A T I O N .
Nous avons été conduits par l’observation et
par le raisonnement à reconnoitre que les minéraux
étoient composés de molécules intégrantes
Similaires] La manière dont ils se divisent mécaniquement
nous a prouve de plus que la cause
qui sollicitoit ces molécules à s'attirer mutuellement,
les réunissoit en les alignant sur des plans
situés dans le sens de leurs différentes faces. Ces
considérations étoient utiles pour préparer le
développement d’un autre résultat très—remarquable
des lois d’affinité, qui se rapporte à la
configuration extérieure des O minéraux, et a donné
naissance à l’une des branches les plus fécondes
de la science dont ils sont l’objet.
Telle est donc l’action de ces lois sur les molécules
intégrantes, que quand rien ne la trouble,
les assemblages de ces molécules se terminent
par des surfaces planes d’où résultent des formes
régulières semblables à celles des solides géométriques.
Nous avons de fréquens exemples de
cette régularité dans le grenat, la topaze, 1 émeraude
, la ehaux carbonatée ,1a baryte sulfatée,etc.
et dans un grand nombre de substances métalliques.
La vue de ces polyèdres excite toujours
la surprise de celui à qui on les présente pour la
première fo is , et il faut souvent lui en montrer