à la cristallographie et aux théories qui
sont du ressort de la science mineralogique.
L ’idée de ce grand travail a été conçue par
le Cit. Brochant, ingénieur des mines, qui
a commencé à la réaliser. Plusieurs des
autres ingénieurs et des élèves se sont distribué
ce qui restoit à faire. Le Cit. T re -
m e r y , à qui appartiennent, entre autres,
presque toutes lesprojections dépendantes
de la partie du calcul, qu’il possède parfaitement,
a porté dans leur exécution
cette intelligence et cette justesse si nécessaires
, pour que l’oeil saisisse aisément les
positions respectives des différentes lignes
dont les constructions sont l’assemblage.
Les Citoyens Cordier, Lefroy, Gallois,
Houry, Depuch, Cressac, Ducros et Heri-
cart, ont donné également des preuves de
zèle et de talent dans le dessin des figures
qui ont rapport aux différentes classes des
minéraux. Tel est l’art avec lequel ils ont
représenté, relativement à un noyau qui
a constamment la même position, les différentes
formes secondaires, qui en sont
autant de modifications, que l’on aperçoit,
comme d’un même coup d’oeil, les
rapports de ces formes, soit entre elles,
soit avec leur noyau commun ; c’est une
espèce de traité graphique des lois auxquelles
est soumise la structure.
L ’École des M ines m’a offert une autre
ressource d’un grand prix, à l’égard du
fonds même de mon travail. Isolé d’abord
pendant plusieurs années, et réduit à mes
propres efforts , je m’étois occupé, dans la
solitude , à disposer les ' matériaux relatifs
à ce travail, à déterminer, par l’observation
et par la théorie, toutes les formes
cristallines que j’avois pu me procurer,
à remonter jusqu’aux causes des phénomènes
les plus intéressans ,que présentent
les minéraux, à tirer des propriétés de
ces êtres des caractères propres à les distinguer,
à recueillir tout ce qui avoit trait
à leur histoire, etc.; j ’avois même déjà
tracé le plan de leur distribution méthodique,
qui étoit à peu près telle que je la
¡donne ici. Mais au milieu de cette complication
de recherches dirigées vers tant d’objets
divers, il en est toujours qui laissent
d ij